Retour sur le matérialisme dialectiques et ses fondements
Étant donné que ceux qui dirigent le monde actuel en Orient comme en Occident se réclament ouvertement de Dieu , qu'ils pensent comme Donald Trump avoir une mission sur terre,1 Il devient nécessaire de bien marquer la délimitation que nous avons avec tous ces courants. En effet depuis La parution du Grand Reset2 il est parfaitement clair que cette internationale bourgeoise compte s' appuyer sur le monde religieux pour gérer la planète. Déjà comme en témoignaient Boukharine et Préobarjenski dans « l' ABC du communisme la bourgeoisie révolutionnaire avait abandonné sa lutte contre la religion :
« Le libéralisme bourgeois mettait lui aussi à son programme la séparation de l'École et de l'Église. Il luttait pour le remplacement dans » les écoles de l'enseignement de la religion par celui de la morale bourgeoise. Il exigeait lui aussi la suppression des écoles fondées par des sociétés religieuses et par des congrégations. Cette lutte non plus ne fut poursuivie nulle part jusqu'au bout. C'est ainsi qu'en France tous les ministères bourgeois, durant une vingtaine d'années, promirent solennellement de dissoudre toutes les congrégations, de confisquer leurs biens, de leur interdire l'enseignement scolaire, etc., mais ils n'en finissent pas moins par une réconciliation et des compromissions avec le clergé catholique. Un exemple saisissant d'un compromis de ce genre entre l'État et l'Église fut donné récemment par M. Clemenceau qui fut en son temps un adversaire acharné de l'Église et qui finit par adresser un appel à la conciliation, à l'oubli de l'ancienne inimitié, décora solennellement les représentants du clergé catholique pour leur patriotisme. L'État et l'Église ont déjà conclu une entente et s'entraident mutuellement dans la lutte étrangère pour l'exploitation d'autres pays (dans la guerre avec l'Allemagne) comme dans la lutte à l'intérieur contre la classe ouvrière. Cette réconciliation de la bourgeoisie avec l'Église se manifeste non seulement par le fait que la bourgeoisie fait table rase de ses anciennes devises de combat contre la religion et qu'elle cesse de lutter contre elle. Il y a mieux. Elle devient elle-même toujours davantage « une classe croyante ». Les arrière-grands-pères des bourgeois contemporains de l'Europe étaient athées, libres penseurs, ennemis acharnés du clergé. »
On aura remarqué que le retour marqué des religions accompagne toujours les préparatifs de guerre et le patriotisme. En Russie par exemple Staline engagera la religion orthodoxe pour mener la grande guerre patriotique, et aujourd'hui nous voyons Poutine embrasser la bible et mener la guerre à Lucifer.
De même que Netanyahou est convaincu de mener une guerre totale et définitive contre le peuple mythique d’Amalek3 identifié aux Palestiniens. En fait, en procédant de la sorte Netanyahou revendique le « droit divin » de combattre et d'exterminer les palestiniens.
Quant à Donald Trump il a repris des thématiques chères aux défenseurs d’une ligne idéologique chrétienne. Lors d’un discours en juin 2023 à l’occasion d’une conférence chrétienne et conservatrice, le candidat républicain avait déjà déclaré mener "une croisade juste pour arrêter les incendiaires, les athées, les mondialistes et les marxistes". Il avait aussi exprimé la volonté de "restaurer notre République en tant que nation unie sous Dieu".
Aux sources de la critique marxiste des religions
Après leurs articles parus dans les Annales franco-allemandes, après les Manuscrits de 1844 de Marx, après leur œuvre commune La Sainte Famille, Marx et Engels affirmeront, avec netteté, leur position philosophique et politique dans l’Idéologie allemande4 qui posera les fondements, du matérialisme historique.
La critique de Marx et Engels est à ses débuts une critique de la religion et de l' idéalisme de
Hegel que le marxisme va renverser pour le remplacer par la conception matérialiste de l' histoire.
La « dialectique de Hegel fut totalement renversée, ou, plus exactement : elle se tenait sur la tête, on la remit de nouveau sur ses pieds. Et cette dialectique matérialiste, qui était depuis des années notre meilleur instrument de travail et notre arme la plus acérée, fut, chose remarquable, découverte à nouveau non seulement par nous, mais en outre, indépendamment de nous et même de Hegel, par un ouvrier allemand, Joseph Dietzgen [3]. (Feuerbach ed sociale p,85
Dans la « Préface » de 1859 à la Critique de l’Economie Politique, Marx retrace le parcours intellectuel qui l’a amené à poser la critique de l’économie politique comme base de sa théorie.
« Le premier travail que j’entrepris pour résoudre les doutes qui m’assaillaient fut une révision critique de la Philosophie du droit, de Hegel, travail dont l’introduction parut dans les Deutsch-Französische Jahrbücher, publiés à Paris, en 1844. Mes recherches aboutirent à ce résultat que les rapports juridiques – ainsi que les formes de l’Etat – ne peuvent être compris ni par eux-mêmes, ni par la prétendue évolution générale de l’esprit humain, mais qu’ils prennent au contraire leurs racines dans les conditions d’existence matérielle dont Hegel, à l’exemple des Anglais et des Français du XVIII° siècle, comprend l’ensemble sous le nom de « société civile », et que l’anatomie de la société civile doit être cherchée à son tour dans l’économie politique. J’avais commencé l’étude de celle-ci à Paris et je la continuai à Bruxelles où j’avais émigré à la suite d’un arrêté d’expulsion de M. Guizot. »(préface à la Critique de l' économie)
La critique systématique de l’économie politique commencera fin 1843, et des les années 1840, il entreprend de régler son compte à l’hégélianisme5 une tâche qu'il va devoir préciser vis à vis du matérialisme bourgeois. En effet, dire que Marx et Engels ont « renversé » la philosophie de Hegel, en la remettant sur pied et ce limiter à cela , c'est comme comme l'indiquera A.Pannekoek comprendre ce "renversement" de manière mécanique. On substitue l'être à l'Idée, et vice-versa.
Or, le marxisme ne se satisfait pas de cette réalité inversée, il ne s'agit pas pour lui de rejeter simplement Dieu comme le font les athées mais d'expliquer les conditions sociales qui créent un Dieu à l'image de l'homme. Dans cette mesure ce Dieu est réel en tant que représentation renversée d'une réalité qui n'est pas encore comprise comme telle. Il ne s'agit donc pas de rejeter purement et simplement la religion, mais de la critiquer en en expliquant ses fondements matériels, réels. Marx écrit :
« Pour l’Allemagne, la critique de la religion est terminée quant à l’essentiel, et la critique de la religion est la condition de toute critique... La lutte contre la religion est ainsi indirectement la lutte contre le monde, dont la religion est l’arôme spirituel... La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit des temps privés d’esprit. Elle est l‘opium du peuple. La suppression de la religion comme bonheur illusoire du peuple est une exigence de son bonheur réel. L’exigence de renoncer à une condition qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est ainsi virtuellement la critique de la vallée de larmes, dont la religion est l’auréole. La critique a arraché les fleurs imaginaires qui ornent nos chaînes, non pour que l’homme porte la chaîne prosaïquement, sans consolation, mais afin qu’il rejette la chaîne et cueille la fleur vivante... La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la Religion en critique du Droit, la critique de la Théologie en critique de la Politique. » (la Critique de la philosophie hégélienne du droit )
« Voici le fondement de la critique irréligieuse : c’est l’homme qui fait la religion, et non la religion qui fait l’homme »
Le renversement opéré par Marx et Engels sur la philosophie Hégélienne n’a rien de mécanique ; il ne s’agit pas simplement de substituer un terme à l’autre (ici la « matière » à l’Esprit) pour avoir effectué une critique véritable. Pour cela, il faut aussi comprendre les fondements qui ont permis l’expression d’une telle théorie. Aussi la critique de Marx montre-t-elle non seulement le véritable rapport qui régit la production matérielle des conditions de vie de la société et les expressions idéologiques qui reflètent ces conditions, mais encore pourquoi ce sont ces expressions idéologiques là et pas d’autres qui s’expriment dans telle ou telle époque.
Comme nous venons de le voir, la critique de la religion, fut le point de départ puis le « modèle » pour la critique de la politique et de l’Etat, puis à la critique de l’économie. Voilà pourquoi Marx écrira « La critique de la religion est la condition de toute critique » .
C'est quoi cette conception matérialiste de l' histoire ?
Pour Marx et Engels, l'homme fut dans un premier temps un produit de la nature en tant qu' espèce animale (tout le travail théorique de Darwin sur l'évolution des espèces) contesté en permanence par les « créationnistes » et glorifié par les partisans de la « loi de la jungle ». En tant qu' espèce humaine nous considérons que l'homme c' est créé lui même par son labeur (l'homo faber) tel est le lien historique de l'homme avec la nature. Dans les manuscrits de 1844 Marx précisera :
« l'histoire des hommes vivant en société, l'histoire de la nature en tant que telle ne nous intéresse pas et si nous faisons intervenir les sciences de la nature c' est pour dire « l'industrie est le rapport historique réel de la nature et par suite des sciences de la nature, avec l'homme ».
Nous avons la une première démarcation et non la moindre avec ceux veulent naturaliser l'histoire.
L'histoire humaine est elle un cas particulier de l'histoire de la nature ?
Voilà une question qu'il est nécessaire de traiter une nouvelle foi, sachant qu' elle fut l'objet de débats notamment contre la version de Kautsky qui prétendait sans détour que l' histoire humaine n' était qu'une partie de l' histoire biologique de la nature, et de son évolution, celle des pécules animales. De là, Kautsky va s'accrocher à la théorie de Darwin pour justifier sa conception évolutionniste et fataliste de l'histoire.
La théorie de l'homo faber ne se satisfait pas de considérer l' émergence de l'homme comme étant le pur produit de la nature et uniquement cela. Les marxistes dignes de ce nom considèrent que l' homme s' est créé lui même par son activité dés qu'il interviendra sur le milieu naturel pour , le médiatiser, et le transformer par lui et pour lui. En cela il y aura un véritable saut qualitatif du singe à l'homme.
« L’homme est avant tout un être actif. Dans le travail il emploie ses organes et ses facultés pour constamment construire et modifier le monde environnant. Au cours de ce processus, il a non seulement inventé ces organes artificiels que nous appelons des outils, mais il a également perfectionné ses facultés corporelles et mentales, de sorte qu’elles puissent réagir efficacement face au milieu environnant, devenant ainsi des instruments pour se maintenir en vie. L’organe principal de l’homme est le cerveau, dont l’activité, la pensée, est une activité corporelle comme les autres. Le produit le plus important de l'activité du cerveau, de I'action efficace de l'esprit sur le monde est la science, outil spirituel qui s’ajoute aux outils matériels, et, par conséquent une force productive, base de la technologie et comme telle partie essentielle de l’appareil productif. »(Lénine philosophe ; A. Pannekoek ; page 36 ed, spartacus,)
Pourquoi nous refusons de naturaliser l' histoire .
Pour nous contrairement au monde animal qui ne fait que subir et s'adapter à son environnement naturel,l'homme va émerger comme voulant maîtriser cette nature pour lui et par lui. De ce fait il va avoir dés le début un rôle actif et non passif vis à vis de cette nature, nature sociale transformé par lui.
« Nous ne connaissons qu'une seule science, celle de l'histoire. L'histoire peut être examinée sous deux aspects. On peut la scinder en histoire de la nature et histoire des hommes. Les deux aspects cependant ne sont pas séparables; aussi longtemps qu'existent des hommes, leur histoire et celle de la nature se conditionnent réciproquement. L'histoire de la nature, ce qu'on désigne par science de la nature, ne nous intéresse pas ici; par contre, il nous faudra nous occuper en détail de l'histoire des hommes : en effet, presque toute l'idéologie se réduit ou bien à une conception fausse de cette histoire, ou bien à en faire totalement abstraction. L'idéologie elle même n'est qu'un des aspects de cette histoire. (l'idéologie en général et en particulier l'idéologie allemande note 7 de la page 45 ed sociale.)
Sur le sujet,il faut se reporter à l'importante polémique entre Karl Korsch et Kautsky. L'anti-kautshy, la conception matérialiste de l'histoire, éditions Champ Libre.
Les religions ne sont pas compatibles avec la conception matérialiste de l' histoire
En France, c' est tous les jours que CNEW une chaîne de télévision réactionnaire ne fustige l'islamo gauchisme de la France insoumise et de son leader Mélenchon, tout cela parce que des « fréres musulmans » avaient été présent dans une manifestation de LFI et de son soutien aux palestiniens. Ce n'est certes pas la première foi qu'un certain brouillard est entretenu visant à établir des passerelles entre la religion chrétienne , la religion islamiste...sur la base d'un humanisme commun .
En France nous avions un dénommé Roger Garaudy Membre du PCF qui a fait de gros efforts pour christianiser le marxisme pour au final se couler dans la religion musulmane. Dans le même genre nous avons les moudjadines du peuple durement réprimés par le régime des mollahs en Iran, qui eux aussi ont essayer de faire cohabiter le marxisme et la religion musulmane en précisant que cette dernière était au-dessus du marxisme.
Dans ce domaine les fondateurs du marxisme révolutionnaire sont sans concession , voir l' ABC du communisme déjà cité et aussi : La gauche hollandaise et l'islamisme (Barend Luteraan Sneevliet, Tan Malaka) Marxisme internationaliste ou nationalisme islamiste ?
Il nous faudra ultérieurement aborder l' ensemble des aliénations de notre époque qui ne se limite pas à la religion.
Les forces agissantes des superstructures idéologiques.6
Toute la démarche de Marx et Engel va consister d'une part à ce démarquer de l'idéalisme et du créationnisme par la critique de la religion, puis à la critique du matérialisme vulgaire qui ne prend pas en compte la réalité des religions comme faisant partie du mouvement réel.
« Le résultat général auquel j’arrivai et qui, une fois acquis, servit de fil conducteur à mes études, peut brièvement se formuler ainsi : dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces les fondateurs de la conception productives matérielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s’élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociale déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des êtres qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience. » (Karl Marx : préface de la Contribution à la critique de l'économie politique, p. 4, Editions sociales, 1947.)
Marx et Engels furent souvent accusés d’être des promoteurs de la Grande révolution industrielle. Celà tient sans doute à une déclaration indiquant que cette révolution des forces productives étaient bien plus révolutionnaire qu' un Blanqui , Barbés,Raspail.
« Les soi-disant révolutions de 1848, n'ont été que de simple incidents, de menues cassures et lézardes dans la dure écorce de la société européenne. Mais elles y découvraient un gouffre. Sous une surface d'apparence solide, elle révélèrent des océans de masse liquide qui n' a qu'a se répandre pour faire voler en éclats des continents de roches dures. Elles proclamèrent bruyamment et confusément l' émancipation du prolétariat, ce mystère du XIXéme siécle et de la révolution de ce siècle. En vérité, cette révolution sociale n' était pas une nouveauté inventée en 1848. la vapeur, l'électricité et le métier à filer étaient des révolutionnaires infiniment plus dangereux que des citoyens de la stature d'un Barbès,d'un Raspail et d'un Blanqui. « Discours à l'occasion de l' anniversaire du People»s Paper, Londres le 14 avril 1856 (Traduction:L.Janover et M. Rubel.) de
Quelques années après, suite au massacre des communards, F.Engels, fera dans la préface de
1895 des luttes de classes en France une sorte d' autocritique, et optera pour le parlementarisme. Cet instrument de duperie des masses étant devenu subitement un moyen d'émancipation. Ceci pour montrer qu'il y a eu un retournement, nous n' étions plus sous le slogan « l' arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes », la critique des armes ne devant être que défensive.
Ce retournement peut amener à penser qu'il y en a d'autres, et notamment sur le développement des forces productives comme progrès social. Certains accuseront Marx et Engels d' être des accompagnateurs du capitalisme, c'est méconnaître que dés l'idéologie allemande ils seront parfaitement clairs sur cet « accompagnement » :
«Dans le développement des forces productives, il arrive un stade où naissent des forces productives et des moyens de circulation qui ne peuvent être que néfastes dans le cadre des rapports existants et ne sont plus des forces productives, mais des forces destructrices (le machinisme et l’argent), — et, fait lié au précédent, il naît une classe qui supporte toutes les charges de la société, sans jouir de ses avantages, qui est expulsée de la société et se trouve, de force, dans l’opposition la plus ouverte avec toutes les autres classes, une classe que forme la majorité des membres de la société et d’où surgit la conscience de la nécessité d’une révolution radicale, conscience qui est la conscience communiste et peut se former aussi, bien entendu, dans les autres classes quand on voit la situation de cette classe. » (L’Idéologie allemande, Editions sociales, pages 67-68 : « Feuerbach l’opposition de la conception matérialiste et idéaliste.)
C'est limpide, les forces productives se transforment en forces destructrices, et il est précisé dans le Capital :
« La production capitaliste ne développe donc la technique et le combinaison du procès
de production sociale qu'en épuisant en même temps les deux sources d'où jaillit toute la
richesse : la terre et le travailleur. »Le Capital livre 1-XV ,Machinisme et grande industrie
Dans le programme de Gotha il fera remarquer que le travail n'est pas la source de toute richesse .
« La nature est tout autant la source des valeurs d'usage (qui sont bien, tout de même, la richesse réelle!) que le travail, qui n'est lui-même que l'expression d'une force naturelle, la force de travail de l'homme. Cette phrase rebattue se trouve dans tous les abécédaires, et elle n'est vraie qu'à condition de sous-entendre que le travail est antérieur, avec tous les objets et procédés qui l'accompagnent. » (critique des programmes de Gotha et d'Erfurt, ed sociales p,22)
Nous voyons, que même si Marx et Engels effrayés par le massacre de la commune, rengainent les couteaux, ils restent fidèles à la nécessité de détruire le Capital . Les solutions voulant trouver refuge dans le parlementarisme nous les rejetons et depuis l' époque de Marx, les preuves ne manquent pas de l' échec de cette tactique pour prendre le pouvoir. Se souvenir du Chili avec l' assassinat d' Allende par Pinochet.
Nous
pourrions donner d' autres exemples, mais ce n'est pas l 'aspect
principal de ce texte qui se veut lutter contre la théocratie
mondiale.
Gerard Bad août 2025
NOTES
1Voir le récent reportage de ARTE sur les évangélistes et Trump.
3Dans la Bible, le peuple d’Amalek symbolise le mal absolu. Même si les Égyptiens ont asservi les Hébreux, il leur est prescrit de ne jamais molester l’Égyptien, « car, est-il écrit, tu as été étranger dans sa terre ». Amalek, lui, n’a aucun intérêt à son combat contre Israël, si ce n’est de laisser son nom dans l’Histoire. Ce qui le meut profondément, en réalité, c’est sa haine folle du peuple juif. Le Talmud affirme qu’Amalek rêve d’une « solution finale » pour les Hébreux,
4 L’Idéologie allemande constitue d’abord, aux yeux de Marx et d’Engels, une étape dans la formation de leur doctrine. C’est presque, pourrait-on dire, un ouvrage que Marx et Engels ont écrit pour eux-mêmes, pour élucider leur position théorique en attaquant avec verve et mordant celle de leurs adversaires…
5 -Tout en reconnaissant l’immense de Hegel, contre les détenteurs de chaires universitaires qui avaient tendance à le traiter en « chien crevé »
6Voir sur le sujet : Franz Jakubowski Les superstructures idéologiques dans la conception matérialiste de l' histoire edition edi