Thalès équipe des drones de combat israéliens depuis 2018
Le groupe d’armement français a vendu, entre 2018 et 2023, pour 2
millions d’euros de composants électroniques et de systèmes de
communication destinés à équiper des drones israéliens, révèle Disclose,
documents commerciaux à l’appui. Le matériel fabriqué par Thalès est
susceptible de servir dans des bombardements contre des civils
palestiniens.
À en croire sa communication, Thalès serait une entreprise modèle. Une
multinationale de l’armement soucieuse d’élever « année après année
[son] niveau d’intégrité, de responsabilité et de pratiques commerciales
éthiques », comme le proclame son dernier rapport d’activité. Un souci
qui expliquerait aussi sa présence parmi les signataires du Pacte
mondial des Nations Unies, qui s’engagent notamment « à ne pas se rendre
complices de violations des droits de l’Homme .
Cette règle, Thalès, dont l’État français est l’actionnaire majoritaire,
semble la piétiner dans les grandes largeurs. C’est ce que révèle
l’enquête de Disclose, basée sur douze factures émises entre 2018 et
2023 et destinées à deux poids lourds de l’industrie de l’armement
israélien : Israel Aerospace Industries et Elbit Systems. D’après ces
documents commerciaux, Thalès leur a vendu pour 2 millions d’euros de
systèmes d’aide au pilotage pour des drones armés. Et pas n’importe
lesquels, puisqu’il s’agit des drones de surveillance et d’attaque Heron
TP et Hermes. Deux modèles accusés de servir contre la population
palestinienne depuis près de quinze ans.
Contactée par Disclose, l’entreprise confirme la vente de composants à
des « ntités israéliennes . Tout en relativisant l’impact de ces
« systèmes aéroportés de communication », car, écrit-elle, ils sont
« non létaux ! Ces transpondeurs et autres radars « altimètre » et
anticollision n’en demeurent pas moins indispensables au fonctionnement
d’engins qui, eux, peuvent bel et bien servir à tuer. « Une radio ou ciel. Leur excellente précision est très
utile pour savoir où le drone regarde », rappelle Chris Lincoln Johnson,
un ancien officier de l’armée britannique devenu consultant sur l’usage
des dronun
radar altimètre sont des outils vitaux pour un drone militaire afin de
déterminer sa position dans lees.
Source : Extrait d’un article de disclose.ngo
Maroc : les syndicats appellent au boycott des navires transportant des armes pour Israël
Depuis l’allocution de Macron, EELV est sur le pont pour défendre la surenchère militaire. La conversion des Verts au militarisme débridé pourrait surprendre, mais elle apparaît plutôt comme la conclusion logique d’un long itinéraire de soutien aux « interventions extérieures » et d’intégration au régime guerrier de la Ve République.
Entre défense de l’arme atomique, plan vélo, « écologie de guerre », « économie de guerre et écologie de paix » ou défense européenne, leur discours n’est pas toujours lisible, mais la volonté de réarmer l’Europe explicite. Le zèle des Verts pourrait surprendre, tant la force politique aime à revendiquer son « pacifisme ». Pourtant, à y regarder de plus près, cette conversion au militarisme le plus débridé apparaît comme la conclusion logique d’un long itinéraire de soutien aux « interventions extérieures » et d’intégration au régime guerrier de la Ve République.
De la Anti-War Protests in Gazaliquidation de l’héritage antimilitariste des années 1970 au soutien des guerres de François Hollande, retour sur quelques-uns des jalons qui ont mené les Verts à cette surenchère guerrière.
Lire aussi : EELV et l’« écologie de guerre » : la course à l’armement va-t-elle sauver la planète ?
Anti-War Protests in Gaza
/ GUERRE DE CLASSE / Nous publions ici un petit article de la CWO sur les toutes récentes manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs localités de la bande de Gaza. Contrairement à l’ensemble des mercenaires gauchistes partisans du campisme crasseux, et qui prennent parti pour l’une ou l’autre fraction bourgeoise, nous sommes pleinement conscients du caractère de classe de cette expression de colère « contre la guerre » mais aussi « contre le Hamas », qui n’est rien d’autre que le garde-chiourme étatiste et nationaliste agissant contre la classe ouvrière dans cette région.
D’autre part, le fait de publier un article d’un groupe autoproclamé « communiste de gauche » ne signifie pas que nous adhérions globalement et même pas partiellement – loin s’en faut… qu’on se le dise ! – à son programme bolchevik et à ses points de vue sur la révolution sociale mondiale ainsi que sur la nécessaire organisation du prolétariat combattif en classe et donc en parti, son organisation en pleine force, en énergie militante de destruction de ce Monde de la Mort…
Manifestations contre la guerre à Gaza
Source: https://www.leftcom.org/fr/articles/2025-03-30/manifestations-contre-la-guerre-à-gaza
Également disponible dans d’autres langues / Italiano / Deutsch / Español / Svenska /
Le fragile cessez-le-feu à Gaza a inévitablement pris fin le 18 mars, avec la reprise des frappes aériennes israéliennes. Des centaines de Palestiniens ont été tués en l’espace de quelques heures, ce qui a constitué l’une des journées les plus meurtrières du conflit jusqu’à présent. Les attaques d’Israël ont été motivées par trois facteurs principaux : des considérations militaires (le Hamas commençait à se regrouper), la situation politique interne (le gouvernement de coalition de Netanyahou tente de rester au pouvoir face à une opposition croissante) et des intérêts impérialistes régionaux plus larges (la guerre à Gaza étant la clé de la tentative d’Israël de reconfigurer le Moyen-Orient). L’administration Trump – qui, au cours des dernières semaines, avait elle-même jeté de l’huile sur le feu en menaçant d’expulser massivement les Palestiniens de Gaza pour faire place à une « Riviera du Moyen-Orient » – a tout simplement donné le feu vert à Netanyahou.
Ce sont les Palestiniens qui, une fois de plus, paient le prix fort, réduits à n’être que des numéros, des familles entières et leurs maigres moyens de subsistance étant continuellement anéantis. Pourtant, malgré la guerre et l’occupation, les « Palestiniens » ne forment pas un bloc homogène, mais une société aux intérêts sociaux, politiques et économiques contradictoires. Les événements récents ont mis en lumière ce fait de manière frappante.
Le 25 mars, des centaines de personnes sont sorties dans les rues de Beit Lahia pour défier la réalité brutale de leur vie quotidienne. Ils agitaient des bouts de tissus blancs, portaient des pancartes faites maison et scandaient des chants. Les manifestations se sont étendues à d’autres villes et les slogans qui ont résonné dans les décombres parlent d’eux-mêmes : « Nous voulons la paix », « Arrêt de la guerre » et « Le Hamas dehors ». Le slogan le plus simple mais le plus direct était un retour à celui des manifestations économiques à Gaza que le Hamas avait dispersées en 2019 : « nous voulons vivre » (1).
Comme c’est toujours le cas lorsque l’on est confronté à des mouvements apparemment spontanés et sans leader, les différentes factions de la classe dirigeante tentent instantanément d’intervenir, de manipuler le récit et d’exploiter l’événement dans leur propre intérêt. Cela se reflète dans les médias : au Moyen-Orient, les reportages minimisent le sentiment anti-Hamas des manifestations, alors qu’en Occident, le sentiment anti-Hamas fait la une des journaux. Néanmoins, certains manifestants ont été en mesure d’apporter des précisions :
Nous refusons de mourir pour qui que ce soit, pour l’agenda d’un parti ou pour les intérêts d’États étrangers … Le Hamas doit se retirer et écouter la voix des personnes en deuil, la voix qui s’élève sous les décombres – c’est la voix la plus honnête (2).
Nos enfants ont été tués. Nos maisons ont été détruites… [Nous sommes] contre la guerre, contre le Hamas et les factions (politiques palestiniennes), contre Israël et contre le silence du monde (3).
Nous sommes opprimés par l’armée d’occupation [Israël] et par le Hamas (4).
En d’autres termes, ces manifestations sont un cri courageux et désespéré contre la guerre et contre tous les camps en conflit. Nous pouvons y entendre la véritable voix des masses dépossédées qui commencent à voir qu’aucune faction de la classe dirigeante ne peut leur offrir un salut. Les travailleurs du monde entier doivent entendre ce cri.
Les guerres impérialistes sont le produit direct d’un système mondial qui, en fin de compte, se préoccupe du profit et non des vies humaines. La seule force capable non seulement d’arrêter la course à la guerre, mais aussi de créer une nouvelle société sans guerre, est le mouvement de masse de la classe ouvrière internationale, sur l’exploitation de laquelle le capitalisme est construit. Seul un tel mouvement pourrait véritablement répondre au cri venant de Gaza.
Dyjbas
Communist
Workers’ Organisation
28
Mars 2025
Notes :
(1)
hrw.org
(2)
bbc.co.uk
(3)
time.com
(4)
edition.cnn.com
À bas la guerre capitaliste de mort et de misère !
N° 920 10/04/2025 Macron, Bayrou et son gouvernement préparent une nouvelle vague d’offensives austéritaires. Sans préciser quel ministère se serrera la ceinture, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin a annoncé mercredi un effort supplémentaire de réduction de la dépense de l'État, à hauteur de 5 milliards d'euros qui serait réallouée au secteur de la défense pour donner:« les moyens de soutenir l'Ukraine(1), de réarmer notre pays ». Elle a aussi réaffirmé l'ambition de faire passer le déficit sous le maximum européen de 3 % du PIB en 2029 malgré la mise en place des taxes douanières américaines.
Le PIB de la France recule
La dégradation de la conjoncture économique, déjà difficile va diminuer les revenus fiscaux de la France. Le gouvernement tablait dans son budget sur une progression de 0,9 % du PIB cette année. Ce dernier pourrait être affecté à hauteur de 0,3 % à 0,5 % du fait des tarifs douaniers américains. Amélie de Montchalin ment, les chiffres de baisses de croissance étaient annoncés bien avant les annonces de Trump.Le ministre de l’Économie Eric Lombard a annoncé, dans la foulée, de nouvelles coupes importantes dans le budget des ministères.
La première d’entre elles : une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.
Le Premier ministre et la ministre du Travail ont présenté une nouvelle « réforme » visant à saigner encore davantage les plus précaires et à « aller plus loin dans le durcissement des critères d’indemnisation ». Alors que la dernière réforme est entrée en vigueur il y a tout juste une semaine,
Bayrou veut mettre les bouchées doubles pour un budget 2026 encore plus austéritaire que celui de 2025 et lancer de nouvelles attaques contre les travailleurs et faire d’importantes économies, comme toujours, sur le dos des travailleurs pour préserver les milliards d’euros de subventions distribués chaque année aux entreprises creusant année après année la dette publique.Pour soutenir les profits des multinationales Bayrou prône également une « nouvelle organisation du travail et de la production » afin de « produire plus ».
De nombreuses autres mesures austéritaires devraient rapidement suivre.
Macron a décidéd’une conférence intitulée : « l’indépendance de la France », son objectif: accélérer la militarisation, entreprendre de nouvelles réformes, justifier de nouveaux cadeaux et sauver les profits du capitalen faisant les poches des travailleurs. A cette conférence les représentants syndicaux sont invités au dialogue !Non, nous devons compter uniquement sur nos propres forces et notre capacité à bloquer l’économie afin d'imposer nos revendications et refuser la société capitaliste.
Les retraites dans le viseur de Macron, de Bayrou et du MEDEF
Pendant que patronat et pouvoir mènent l'attaque, des confédérations syndicales continuent de jouer le petit jeu du dialogue social. « S'accorder sur le retour à l'équilibre » du système de pension, sans augmenter les cotisations, est « un préalable » à l'examen de tous les sujets dans le cadre de la négociation sur les retraites lancée par le gouvernement, a averti le Medef. Avec celui-ci, la CFDT, la CFE-CGC et le CFTC s’étaient accordés sur une nouvelle feuille de route, réaffirmant« l'impératif de soutenabilité financière » ou encore le fait que le « rétablissement de [l']équilibre est une nécessité » et mettant à contribution les retraités pour redresser le système, Patrick Martin du MEDEFa rejeté toute remise en cause de l'âge de départ en retraite à 64 ans et veut augmenter rapidement l’A.O.D(2)au-delà des 64 ans imposés en 2023 par le 49.3.
Le patronat présente, avec l’accord plus ou moins explicite de la CFDT, la capitalisation comme une réponse pour financer les retraites, c’est surtout une nouvelle baisse du niveau de vie tout au long de sa vie avec le risque de tout perdre quand les Bourses chutent.
Il est urgent que les salariés, la jeunesse et les classes populaires se mobilisent, en rupture complète avec le dialogue social et contre le militarisme. Oui, il faut se battre pour nos intérêts de classe contre le capitalisme qui nous exploite, contre son système.
La crise, les conflits, la guerre c’est le capitalisme
La réalité est là : les crises tiennent à l’existence même du capitalisme. Elles sont inséparables de sa nature et font partie de son fonctionnement. Il recherche en permanence des débouchés, des sources de matières premières, de la main d’œuvre le moins cher possible. Depuis que le capitalisme existe des crises ont lieu à intervalles réguliers. Elles ont été la cause de deux guerres mondiales. Comme toutes celles qui l’ont précédée, la crise actuelle découle directement de l’existence du capitalisme qui domine le monde dans sa phase impérialiste.
Toutes celles et ceux qui approuvent notre combat et veulent abattre le capitalisme et construire une société socialiste débarrassée de l’exploitation capitaliste ont toute leur place dans notre parti pour ce combat.
(1)Fin mars, Emmanuel Macron avait annoncé, en présence du président ukrainien, VolodymyrZelensky, une nouvelle aide de deux milliards d'euros à l'Ukraine.
(2)L’âge d’Ouverture des Droits à la retraite
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