L’extrémisme et le terrorisme en Asie et en Afrique
RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.
Le Hamas, premier mouvement islamiste sunnite arabe ouvertement anti américain, tranchant avec l’ambiguïté de son ancienne position. Yahya Sinwar, chef…
Par : René Naba – dans : Actualités Analyse – le 14 décembre 2024. Sur https://www.renenaba.com/lextremisme-et-le-terrorisme-en-asie-et-en-afrique/
Le Hamas, premier mouvement islamiste sunnite arabe ouvertement anti américain, tranchant avec l’ambiguïté de son ancienne position.
Yahya Sinwar, chef militaire du Hamas, a été propulsé au rang de Roi des Arabes et des Musulmans, par l’écrasante majorité de la population du sud global… au même titre que Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais et d’Abdel Malak Al Houthi, chef des rebelles yéménites.
Texte de l’intervention de l’auteur en sa qualité de vice-président du Centre International de lutte contre le terrorisme (ICAT), basé à Genève, au colloque tenu le 1 Mars 2024 sur le thème « L’extrémisme et le radicalisme en Asie et en Afrique.
René Naba est en outre membre du Conseil consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme (SIHR).
Hier, les États-Unis ont annoncé l'envoi du porte-avions USS Gerald R. Ford, le plus grand navire de guerre jamais construit, en mer des Caraïbes, dans le cadre d'une escalade majeure de l'offensive militaire de Donald Trump contre le Venezuela. Ce déploiement s'ajoute à l'imposante flotte de guerre déjà constituée.
Dix bateaux ont été détruits par les forces américaines et des dizaines d'autres tués, sans qu'aucune preuve n'ait été apportée les reliant au trafic de drogue. Trump a déclaré que « la terre sera la prochaine étape », ouvrant la voie à des attaques sur le sol vénézuélien.
Ce qui a commencé comme un acte d’agression habituel des États-Unis – augmentant la prime sur la tête du président Maduro à 50 millions de dollars – a rapidement révélé son véritable objectif : une agression militaire visant à renverser violemment le gouvernement bolivarien du Venezuela.
À cette situation s'ajoutait la contrebande par l'extrême droite vénézuélienne de quantités alarmantes d'explosifs, de détonateurs, de munitions, de grenades, de mitrailleuses et de matériel de guerre divers dans au moins cinq villes clés du pays. L'objectif affiché était de déclencher une vague de violence armée afin de provoquer un maximum de perturbations.
Le déploiement menaçant de la flotte de guerre américaine – composée d'environ huit navires de guerre, d'avions de chasse F-35 et même d'un sous-marin nucléaire – visait officiellement à stopper le trafic de drogue, prétendument en provenance du Venezuela. En réalité, il s'agissait d'intervenir et d'appuyer la vague de violence de l'extrême droite vénézuélienne.
Depuis son déploiement, la flotte américaine a détruit quatre petites embarcations, commettant de manière flagrante des crimes contre l'humanité qui ont jusqu'à présent tué 21 personnes.
La dernière et la plus grave escalade de la menace militaire américaine a été le décret de Trump, déclarant les États-Unis officiellement en état de « conflit armé » avec les cartels de la drogue latino-américains. Ce décret fournit un prétexte aux forces militaires américaines pour lancer des attaques sur le territoire vénézuélien.
Tout ceci est basé sur une invention monumentale : la fausse accusation selon laquelle le gouvernement vénézuélien aurait expédié des centaines de tonnes de cocaïne aux États-Unis, dans le cadre d'opérations menées par le « Cartel de los Soles » inexistant.
Suite à la décision absurde du comité Nobel d'attribuer le prix Nobel de la paix à la putschiste María Corina Machado, qui a ouvertement appelé à une attaque militaire contre le Venezuela, ce webinaire examinera la menace croissante de la militarisation américaine en Amérique latine et la manière dont les Vénézuéliens réagissent à la menace d'invasion.
Intervenants
Carlos Ron - ancien vice-ministre des Affaires étrangères pour l'Amérique du Nord (2018-2025) et président de l'Institut Simón Bolívar pour la paix et la solidarité entre les peuples (2020-2025).
Maria Paez Victor - Sociologue vénézuélienne.
Diego Sequera - Mision Verdad.
Cira Pascual Marquina – Éducatrice populaire, Pluriversidad, Commune El Panal, Caracas.
Ricardo Vaz – Analyse vénézuélienne.
Jesus Rodriguez-Espinoza - rédacteur, Orinoco Tribune.
Modérateur : Saheli Chowdhury - co-éditeur, Orinoco Tribune
Organisateurs:
Organisé par Orinoco Tribune et la Campagne de solidarité avec le Venezuela. Organisé par l'International Manifesto Group.
Cliquez ici pour vous inscrire
Les sociétés britanniques en crise : que peut nous dire Marx ?
INSCRIVEZ-VOUS ICI
Avant le budget de novembre, un panel d'économistes politiques marxistes examine la crise des sociétés anonymes britanniques.
En septembre 2025, l'endettement public britannique a atteint son plus haut niveau depuis la pandémie de Covid-19. Alors que les agences de notation ont abaissé la note de la France et que d'autres économies du G7 sont confrontées à une dette croissante et à une désindustrialisation, le Royaume-Uni est le pays le moins résilient et le plus exposé à la domination des capitaux financiers américains et mondiaux, via la City de Londres.
La crise actuelle des sociétés anonymes britanniques émerge dans le contexte de nouvelles formes d'impérialisme mondial : les tarifs douaniers de Trump ; une crise de la dette britannique et européenne dans un contexte d'escalade des dépenses militaires ; le sommet « Brexit reset » Royaume-Uni/UE et les discussions sur un « pacte de défense » européen ; les sanctions commerciales contre la Russie, l'Iran, la Chine, l'Inde, etc.
Que nous dit le marxisme sur la crise des sociétés anonymes britanniques ?
Président : Alex Gordon
Intervenants :
Michael Burke , Socialist Economic Bulletin et contributeur à l' Alternative Defence Review
Radhika Desai, professeure invitée à la LSE, directrice du groupe de recherche en économie géopolitique et coordinatrice du groupe du manifeste international
Tony Norfield , auteur de La City de Londres et le pouvoir mondial de la finance (Verso)
Michael Roberts , économiste politique et ancien conseiller financier de la City de Londres
Khem Rogaly , chercheur en économie politique militaire et son rôle dans la crise climatique
-
Qu'est-ce que la COP30 ?
La 30e session de la Conférence des parties (COP) s'inscrit dans la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC). Ce texte a été adopté à l'occasion du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, afin de lutter contre le changement climatique au niveau mondial. Il s'applique depuis 1994.
Lors des COP, les pays négocient des accords internationaux et veillent au respect des engagements pris par les États en matière de climat. Elles permettent d'évaluer les mesures mises en place et les progrès accomplis par les parties.
Quand et où se déroule la COP30 ?
La COP30 se tient du 6 au 21 novembre à Belém, au Brésil. La première COP s'est déroulée en 1995 à Berlin, en Allemagne. L'année dernière, la COP29 s'est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan.
Située au cœur de l'Amazonie, Belém est la plus grande ville de la région. Sa sélection comme hôte de la COP30 met en lumière le rôle crucial de la forêt amazonienne dans la régulation du climat mondial, notamment en tant que puits de carbone vital.
Le président brésilien, Lula, entend justement mettre les forêts au cœur des discussions. Il pousse notamment pour la création d'un nouveau fonds pour lutter contre la déforestation : le "Tropical Forever Forest Facilities", TFFF.
Selon Clément Helary, chargé de campagne forêts à Greenpeace, ce fonds viserait à "réunir 125 milliards de dollars, placés ensuite sur les marchés financiers", dont les bénéfices seraient reversés aux pays abritant des forêts tropicales en Amazonie, dans le bassin du Congo ou en Asie du Sud-Est. Le Brésil a déjà promis 1 milliard de dollars, rejoints par la Chine et les Émirats arabes unis.
à leur demande, merci de faire circuler largement le dernier communiqué en date des blessés de St Soline :
Communiqué des blessés de Ste Soline :
Il importe de faire la lumière sur les violences policières à Sainte-Soline et ailleurs
Le 25 mars 2023, lors d’une manifestation à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les mégabassines, les forces de l’ordre ont blessé plus de 200 personnes – dont nous quatre gravement. Une plainte a été déposée par nous ou par des proches de nous, notamment pour tentative de meurtre et pour entrave à l’arrivée des secours.
Les experts que le procureur de la République a chargés d’enquêter sur les violences policières ont mis deux ans à rendre leurs conclusions, qui sont à la fois partiales et lacunaires. Selon eux, les forces de l’ordre auraient seulement répondu à la violence de certains manifestant-e-s. En fait, comme l’ont démontré force témoignages, images et enquêtes journalistiques, les 3 200 policiers « défendant » un trou de terre vide ont bombardé (de 5 010 grenades) sans sommation l’ensemble des manifestant-e-s.
Toujours selon ces experts, l’organisation des
secours n’aurait pas entraîné une « perte de chance » pour
les victimes… parce qu’elles ont été soignées sur place « de
façon consciencieuse et irréprochable ». En fait, ce n’est
pas la qualité de ces soins qui a été dénoncée, c’est
l’interdiction faite aux ambulanciers d’accéder aux personnes
blessées même quand il y a eu un retour au calme – interdiction
que, là encore, divers témoignages confirment.
L’enquête
indique que les soignants n’étaient pas autorisés à arriver
seuls sur les lieux, et que des tirs « non réglementaires »
ont été opérés par les forces de l’ordre. Mais de nombreuses
zones d’ombre subsistent dans ses conclusions, en particulier
concernant les ordres explicites d’effectuer ces tirs « non
réglementaires » : quoique figurant dans le dossier, ils
n’ont pas été traités.
Enfin, si des « dysfonctionnements inexplicables » sont relevés dans l’organisation des secours (le PC pompiers ne répondait pas aux appels à l’aide, des motards de la police ont tardé à venir escorter des ambulanciers et les ont abandonnés en chemin, etc.), aucun avis n’est émis dessus. La manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite nos plaintes, aussi demandons-nous la poursuite des investigations.
Loin d’être un événement ponctuel, le 25 mars 2023 à Sainte-Soline s’inscrit dans un processus visant depuis de nombreuses années à banaliser une répression toujours plus violente. L’objectif de l’Etat ce jour-là n’était pas d’empêcher les manifestant-e-s de parvenir sur le chantier de la mégabassine, mais de dissuader quiconque de manifester à nouveau contre de telles constructions – lesquelles ont depuis été jugées inutiles et illégales par les autorités compétentes. La mobilisation antibassines de Sainte-Soline a ainsi été pour l’Etat une occasion d’appliquer sa « doctrine du maintien de l’ordre », qui implique d’assimiler les mobilisations sociales à des attentats terroristes afin de déclencher officieusement un plan Orsec permettant leur répression par de véritables moyens militaires, mais ne prévoyant pas les moyens sanitaires à la hauteur de cette répression.
Le terrorisme, c’est ça : rendre une population passive face aux agissements d’un pouvoir devenu omnipotent. Nous avons aujourd’hui les preuves audio et vidéo de ce dont nous nous doutions : les actes qui ont causé tant de blessures et fait frôler la mort à nombre d’entre nous ne sont pas l’œuvre d’individus particulièrement violents, mais découlent de l’ordre donné par une institution. Et des actes semblables ont blessé et tué dans d’autres contextes (mouvements des gilets jaunes ou contre la réforme des retraites, émeutes après la mort de Nahel…). Alors nous voulons faire peser sur cette institution le cadre juridique dont elle s’affranchit délibérément. Apporter un éclairage sur ce dossier ne suffira évidemment pas à le clôturer, mais cela nous aidera à trouver les réponses dont nous avons besoin et à affirmer un refus de se laisser tétaniser par la terreur.
Nous n’en continuerons pas moins de mener d’autres batailles pour une réelle justice sociale et environnementale.
Mickaël, Serge, Alix, Olivier et des proches, le 5 novembre 2025
Sources le PRC
Budget national et sécurité sociale : #ToutBloquer c’est Vital !
N° 950 06/11/2025 L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale a débuté le 4 novembre à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a pour objectif un budget drastique de la Sécurité sociale pour 2026 avec en ligne de mire son démantèlement:
*Un doublement des montants des franchises médicales(1) et des participations forfaitaires(2) , celles-ci avaient déjà été augmentées en 2024. Dispositifs également étendus aux rendez-vous chez le chirurgien-dentiste, aux produits médicaux comme les lunettes, les béquilles et les pansements… Les plafonds annuels de ces franchises seraient aussi doublés passant de 50 à 100 euros. Le tout coutera 2,3 milliards d’euros aux travailleurs et seront accaparés par l’État.
Le gouvernement fait les poches des malades, des pauvres, des apprentis, des retraités, des travailleurs.
*Les autres dispositifs sont la réduction des indemnités journalières pour les personnes sous le régime d’affection longue durée(3) ou encore la suppression de l’exonération des cotisations pour les apprentis.
*Plus largement le gouvernement propose également d’imposer les indemnités journalières perçues par les personnes en affection longue durée lorsqu’elles sont en arrêt de travail.
*Les montants des aides personnalisées au logement (APL) et des pensions de retraites gelés, au lieu de suivre le rythme de l’inflation.
La ministre de la Santé Stéphanie Rist assume : ce budget 2026 de la Sécurité sociale est « difficile »... « On a une responsabilité collective à faire que le trou de la Sécu, qui est à 23 milliards cette année, diminue l’année prochaine, car c’est comme cela que notre Sécurité sociale va pouvoir continuer à protéger les Français », a-t-elle déclaré.
Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde des médecins s’inquiètent de ces mesures : « un accroissement assumé des inégalités sociales de santé qui retardent les prises en charge médicales des patients ayant de faibles revenus et coûtent finalement plus cher que l’économie visée de 2,3 milliards d’euros ». 45 % des Français déclarent d’ailleurs avoir renoncé à au moins un acte de soin, ces cinq dernières années, pour difficultés financières !
France Assos Santé, a également dénoncé ce budget « profondément injuste et inefficace ». « Il est urgent d’arrêter le braquage des malades et de commencer à s’attaquer aux causes structurelles des maladies chroniques, taxer et réglementer les industriels qui nous contaminent, négocier les coûts exorbitants des traitements contre le cancer imposés par les laboratoires pharmaceutiques », a aussi réagi violemment le collectif Cancer dans un communiqué.
Le gouvernement veut faire croire que le système de santé est en difficulté à cause des malades masquant ainsi la vraie cause de l’austérité et des cadeaux au patronat. Ces débats sur le budget de l’État et de la sécurité sociale ont mis en lumière la collusion du LR et du RN sur un programme en faveur des riches et du patronat afin de supprimer certains impôts de production, réduire à peau de chagrin la taxe sur les holdings, abaisser le niveau de la surtaxe sur les grandes entreprises et limiter à deux semaines les arrêts maladie par un médecin de ville : une attaque majeure contre les travailleurs.
Cirque parlementaire, négociations opaques, tractations avec le PS et déjeuner à Matignon avec Olivier Faure, les débats sur le budget 2026 ont lieu plus que jamais en coulisses. D’un bout à l’autre de l’examen du budget 2026. Lecornu dispose de tous les moyens pour imposer l’austérité en évitant un vote final sur le budget et le faire passer par ordonnances au bout de 70 jours. L’examen du budget de l’État s’arrêtera nécessairement le 23 novembre puis le texte passera au Sénat. Même si le texte est adopté et sa version amendée transmise au Sénat, Gérard Larcher, président LR du Sénat, défenseur des intérêts patronaux a donné le ton: il enverra à la poubelle tous les amendements
Afin de mettre fin à toute cette mascarade : une riposte des travailleurs tous ensemble !
Les directions syndicales, des représentants du patronat et le gouvernement ont débuté la conférence sur les retraites et le travail. La CFDT applaudit et vole au secours du macronisme : « Un cadre qui nous va bien ».
Initialement prévue le 20 novembre, la conférence a été avancée au 4 novembre, une manœuvre de manière à faire coïncider le même jour que l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le gouvernement macroniste relance le « dialogue social » dans le but de gagner du temps et calmer la colère dans le monde du travail. Le budget est taillé sur mesure pour satisfaire les classes dominantes et les multinationales, les coupes budgétaires brutales se préparent en coulisses La quasi-totalité des directions syndicales ont choisi d’accepter le cadre fixé par Lecornu et ont participé à la première réunion de la Conférence Travail et Retraites du gouvernement. Le gouvernement tente de faire diversion pour faire passer le projet de Bayrou et le patronat d’août dernier. Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou a expliqué que la conférence a pour but d’être « un lieu de débat, pas un lieu de négociation » dans la perspective d’« aboutir à l’été 2026 en espérant que les sujets sociaux soient au cœur du débat de la campagne présidentielle et pourront être tranchés par un vote démocratique. » Des groupes de travail vont s’organiser afin de discuter du secteur public et du secteur privé. Au programme, des débats sur la retraite, le travail et l’emploi. L’objectif serait « de conclure les travaux en… septembre 2026 » selon le journal patronal "les Echos".
Le principal syndicat du patronat, le Medef, a annoncé ne pas participer à cette conférence, montrant ainsi le caractère inutile des parlotes quand il faut, à ses yeux taper fort et vite sur les travailleurs. En revanche, toutes les directions syndicales du monde du travail étaient présentes : CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et enfin Solidaires. La CGT était absente, mais n’a pas rejeté sa participation déclare Sophie Binet : «Je veux dire au ministre du Travail, que s’il souhaite la participation de la CGT, il faut que le calendrier, le contenu, les modalités, l’animation de cette fameuse conférence travail dont on ne sait rien, soit décidé et travaillé avec l’ensemble des organisations syndicales, y compris la CGT». Les directions syndicales s’apprêtent à négocier de longs mois pour rien, sinon des reculs sociaux comme lors du conclave sur les retraites organisé par François Bayrou.
Loin d’établir un plan de bataille capable de mettre fin aux coupes budgétaires, à l’austérité dans la santé et dans l’éducation, les directions syndicales tentent une fois de plus de négocier avec le gouvernement macroniste plutôt que de défendre les travailleurs. Il est urgent de dénoncer cette impasse. Seule une intervention massive et déterminée de la classe ouvrière et le blocage de l’économie peut imposer au gouvernement la fin des politiques austéritaires, la retraite à 60 ans, cela implique d’abandonner les stratégies de démobilisation et de leurre de l’intersyndicale.
Arrêtons de s’adapter au cirque et calendrier parlementaire et à la discussion avec un gouvernement. Le mouvement ouvrier doit intervenir pour s’opposer aux offensives en cours. La colère existe pour faire tomber l’offensive austéritaire. Une colère non pas pour imposer des élections législatives ou présidentielles anticipées, comme le voudraient certains mais pour arracher nos revendications par la lutte de classes. Construire une puissante mobilisation dans les rues, les entreprises, les fac et les lycées, dont l’objectif central est d’en finir avec leur politique d’austérité. Dans la période historique présente la lutte au quotidien contre les empiètements du capital, afin de changer la situation est indispensable. « Si la classe ouvrière lâchait pied dans son conflit quotidien avec le capital, elle se priverait certainement elle-même de la possibilité d’entreprendre tel ou tel mouvement de plus grande envergure » écrivait Marx en 1848. Sa participation au combat contre le capitalisme est décisive. La lutte contre le capitalisme exige le plus large rassemblement des travailleurs, notre union à tous est indispensable pour vaincre. Nous devons dans les luttes faire grandir l'idée que le changement de société est nécessaire et que cela passe par enlever l’appareil d’Etat aux capitalistes et à leurs représentants. C'est la condition indispensable pour construire une société au service du peuple en lui donnant des droits et des pouvoirs permettant d’intervenir à tous les niveaux économique, social, politique : une société socialiste débarrassée de l’exploitation de l'homme par l'homme.
Les sommes qui restent à la charge des patients sur les boîtes de médicaments
Le reste à charge des consultations médicales
«non exonérante » : celle présentant une dépression légère ou des troubles musculosquelettiques, par exemple.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire