lundi 12 mai 2025

RTS et troisième révolution industrielle.? 2 éme partie

 


Évolution de l’automation.

Nous pouvons considérer que le phénomène de l’ automatisation a fait son apparition, vers les années 1940-1960, début de l’automatisation des industries de process : cimenteries, raffineries de pétrole, tandis que le travail à la chaîne se généralise dans les industries d’assemblage.

La encore un perfectionnement décisif des automatismes s’est produit avec la maîtrise de l’électronique, technologie plus performante que l’électro-mécanique dans le mesure où la première permet de résoudre le problème du véhicule de l’information, au sens étymologique du mot.

Autrement dit : il faut que l’information se matérialise par un élément qui soit de masse aussi faible que possible et véhiculable par le moins d’énergie possible. L’électron, qui n’a pas de masse, fut cet élément qui permit de faire un saut prodigieux à l’informatique. La capacité à maîtriser l’avancée simultanée des progrès de l’informatique et de l’électronique est un des vecteurs de la généralisation de l’automation. Le développement des automatismes ne pouvait se concevoir sans les progrès conjugués de la micro-électronique et de l’informatique :

“ Les composants de base peuvent être produits par des procédés de fabrication qui intègrent dans un morceau unique de cristal de silicium de plusieurs dizaines de milliers de composants élémentaires, tels que diodes, résistances et capacités. Ils résolvent des fonctions complexes de logique combinatoire et séquentielle, avec mise en mémoire d’informations allant jusqu'à la réalisation d’unités centrales d’ordinateurs complètes, les microprocesseurs ”. ( Réflexions sur l’automatique et ses perspectives - Giralt - La Pensée - 1977 - P. 77)

Le prix des composants électroniques, qui limitait l’automatisation va rapidement être surmonté, par une chute régulière des prix. Coût divisé par cinq tous les ans. Les prix de revient plus bas de l’informatique et de l’électronique permettront d’augurer la généralisation des machines automatiques dans le système productif.

Dans le secteur industriel, on peut distinguer 4 types de machines automatiques :

  • les machines-outils à commande numérique (M.O.C.N.) dirigées par ordinateur

  • les robots et manipulateurs programmables

  • les automatismes de process (régulation de production “ fluente ” : pétrochimie, sidérurgie )

  • la conception assistée par ordinateur ou C.A.O.

La robotique, forme la plus avancée des automatismes.

“ C’est l’anatomie de l’homme qui permet de comprendre l’anatomie du singe ”

Que Marx et Engels aient dès le 18éme siècle compris le sens interne de la révolution industrielle et de ses dommages pour l’homme, son éviction et remplacement par la machine, que l’automation et la robotique actuelle ne soient que le prolongement des machines-outils automatiques cela me semble une évidence. Mais que depuis Marx il n’y ait pas eu de saut qualitatif au sein du capitalisme industrialisé est une hérésie.

Depuis l’invention de l’ordinateur, nous avons connu cinq périodes de développement technologique. Je vais brièvement en rappeler les grandes lignes et surtout développer la 5éme vague.

Les années 60 : automatisation des processus administratif.

Les années 70 : automatisation des processus de production.

Les années 80 : automatisation du travail individuel de bureau.

Les années 90 : automatisation des transmissions :

les années 2000 : automatisation des échanges.

Aux sources.

C’est sans aucun doute la découverte de la mécanique quantique qui nous a ouvert la voie au transistors, au laser , aux microprocesseurs1... Sans cette découverte du savant Enstein le monde ne serait pas aujourd’hui confronté à la révolution dite informationnelle.

C’est à la fin de la seconde guerre mondiale que le premier calculateur électronique (ENIAC 1945) fait son apparition. C’est l’époque dite de l’informatique lourde, qui va se développer dans les années 50 aux USA et 60 en France ( seulement 50 ordinateurs dans les entreprises françaises en 1960) et 10 000 en 1970, période d’automatisation des processus de production.

L’informatique dite lourde n’est capable que de gérer des processus administratifs les plus courants : comptabilité, bulletin de paie, gestion des stocks, tenue des comptes bancaires, facture EDF..

Les mécanographes ( vulgairement les perfos), qui perforent des cartes sont soumissent au système de taylor . A partir de 1964 il devient possible de remplacer le système des cartes perforées par des bandes magnétiques. C’est la fin du “ métier des perfos ”. A partir de la fin des années 1960, se répand à travers tous les pays industrialisés un vaste mouvement de “ résistance ” au travail répétitif et parcellisé, issu du taylorisme. Véritable mouvement de masse aux multiples formes dont les principales sont : l’augmentation de l’absentéisme, du turn-over, du manque de soin /sabotage du travail.2

Au cours des années 70, dans le tertiaire, les bandes magnétiques étaient progressivement remplacées par des ordinateurs à disques. Dans l’industrie, les premiers robots allaient engendrer l’automatisation des processus de production. On parle de la fin du travail à la chaîne de la mise en place d’atelier flexibles.. ( Voir le livre au édt Spartacus Ouvriers et Robots de Michel Kamps qui témoigne bien de cette période)

“ Les dégâts du progrès ” 3 sur l’emploi vont commencer à s’amplifier, les industries touchées seront celles à flux continu ( Chimie, pétrole, agro-alimentaire).

Puis l’industrie automobile, qui au cours de l’année 1980 sera jalonnée d’impressionnantes restructurations et de compressions d’effectif. En avril 1980 : General Motors met au chômage pour une durée indéterminée 12000 de ses ouvriers horaires. Cette mesure découle de la suppression d’équipes postées dans 7 des 26 usines d’assemblage de voitures et de camions, afin d’adapter la production à la demande.

Au même moment, Ford annonce la fermeture d’ici à la fin 1980, de trois usines et la réduction d’activité de 4 autres, ce qui entraîne la suppression de 15000 emplois. Parallèlement, Ford annonce un plan d’investissements de 300 millions de dollars sur 3 ans en Australie, qui s’ajoute aux 500 millions qui doivent être investis dans le sud-est asiatique.

Septembre 1980 : Fiat à son tour annonce un plan de restructuration qui prévoit 14 469 suppression d’emplois. La bataille technologique est déclarée, et Gerald C. Meyers, président à l’époque du Conseil de Direction d’American Motors déclare “ Il y a trente entreprises ( d’automobiles) indépendantes dans le monde entier... d’ici la fin du siècle, il n’en restera plus que douze ou treize. ”

C’est compte tenu de ces exigences de rentabilité, de productivité, de flexibilité de l’appareil de production, dans l’arène internationale dominée par la crise, que les machines à commande numérique, les robots, les ateliers “ flexibles ” pénètrent et se généralisent dans l’industrie automobile.

La 3éme vague, celle de la micro-informatique, ou Bureautique va déferler dans les années 80 sur tous les secteurs. Ce n’est plus une ou plusieurs branches d’industrie ou du tertiaire qui sont touchées, c’est l’ensemble de la société ( de l’entreprise à l’école, des transports au monde médical, des administrations aux banques et assurances, du médecin au pharmacien...c’est l’informatisation de la société qui se met en place.

La 4éme vague ( années 90) automatisation des transmissions elle se caractérise par la mise en réseaux des gros systèmes informatiques et des micro-ordinateurs professionnels , système (EDI) Echange de données Informatisées)

La 5éme vague (années 2000). Elle apparaît comme la résultante de diverses technologies issues de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel. C’est le compactage de ces technologies et leur porosité (elles s’introduisent partout) qui engendre le bouleversement actuel du mode de production capitaliste.

Comme toute révolution de ce type elle tend à bouleverser les sphères industrielles les unes après les autres, elle touche la société civile , les transports, l’agriculture,l’enseignement.. Rien n’y résiste. Sa caractéristique est de poursuivre le mouvement déjà entamé à l’époque de la grande révolution industrielle “ la division accrue du travail entre sa partie manuelle et intellectuelle ”.

Nous pouvons observer, l’existence d’un mouvement contradictoire de déqualification de la grande masse des travailleurs et de la “ surqualification ” d’un petit nombre les managers, les informaticiens...

et autres emplois hauts de gamme, qualifiés par les dirigeants d’entreprises de “ cœur de compétence ” le noyau indispensable.

La “ surqualification ” des uns a pour origine la déqualification et l’exclusion des autres et comme le faisait remarquer Marx “ l’homme n’est plus rien il n’est plus que la carcasse du temps ”

En somme au stade de la coopération, les ouvriers ont perdu la maîtrise du procès de production : au stade de la manufacture la maîtrise du procès du travail. Au stade du machinisme, ils perdent la maîtrise de leur travail lui-même. L’automatisation de plus en plus poussée va même faire perdre le contact de la matière à traiter et la proximité avec la machine, nous sommes entré dans le monde virtuel du réel. A noter au passage que l’écriture elle même est une représentation abstraite du réel parlé.

Ce monde virtuel du réel, n’est qu’une recomposition numérique de la réalité. La numérisation est le complément indispensable de la société de l’information, par sa codification numérique et digitale appelés “ bits ” elle fait sa pénétration au cœur même des tissus cellulaires de la société humaine comme système de contrôle permanent.

L’informatisation intégrée et de plus en plus compactée, comme elle devient aussi indispensable que le carburant pour un moteur, toute panne ou défectuosité du système va avoir des conséquences démultipliées puisque par EDI ou Internet le travail est dorénavant dépendant de réseaux..

Impacts de la réorganisation informationnelle du Capital sur le travail.

Ce qui est caractéristique, et vérifiable dans toutes les entreprises, c’est l’accélération des phases de décentralisation /centralisation. Avant une réorganisation avait lieue tous les 8 ou 10 ans. Maintenant avec l’introduction des TIC les réorganisations “ re-engeenering ” le cycle est de trois ou quatre ans.

L’entreprise est à la fois de plus en plus soumise à la nécessité de se réorganiser dans un déséquilibre permanent. Toute transformation à un pôle peut déséquilibrer un ensemble et le rendre obsolète. Toutes les innovations de processus techniques et organisationnelle visent la productivité et l’emploi.

Exemple : Depuis janvier 1999, Renault a regroupé sur un même site à Saint-Quentin -en-Yvelines 7500 salariés dans un technocentre (ils étaient auparavant répartis sur 60 sites différents. Objet du regroupement réduire de plusieurs mois le temps de conception d’un modèle grâce au travail de proximité. Solution déjà en fonction chez Chrysler et BMW.


“ Parallèlement au développement spectaculaire des technologies de l’information, les entreprises américaines ont adopté de “ nouvelles ” pratiques de travail. Ces dernières qualifiées par l ‘ OCDE (1999) de “ flexibles ” - terme que nous retiendrons- ou de “ haute performance ” marquent une rupture avec la logique tayloriste. Les changements organisationnels conjugués avec les technologies de l’ information et de la communication (les TIC) jouent un rôle important dans la réussite de l’économie américaine ces dix dernière années (...)” (Problèmes économiques 2001 la nouvelle odyssée du capitalisme , Le développement des pratiques “ flexibles ” de travail page 31.)

Ces changements peuvent se résumer par l’adoption du juste-à-temps 4, le nivellement des structures hiérarchiques, le re-engineering5, la qualité totale et les certifications ISO ...La modularité, polyvalence, flexibilité, traçabilité,

Les logiciels intégrés de type PGI ou ERP sont des outils technologiques, de diffusion relativement récente ( milieu 1990). Ces logiciels sont constitués de plusieurs modules qui couvrent l’ensemble des activités de l’entreprise ( production , achat, ressources humaines.) qu’ Ils ont pour caractéristique de mettre de mettre à jour . Les entreprises qui adopteront ces logiciels seront obligées de procéder à une réorganisation profonde pour s’adapter aux contraintes du logiciels avec pour objectif final le bon fonctionnement du flux tendu par l’intégration et la simultanéité de diffusion des informations.

Actuellement, en France, c’est le logiciel allemand SAP qui se taille 50% du marché.

 Les conditions d’exploitation de la force de travail.

La liquidation reformulation de pratiquement l’ensemble des conventions collectives en France au moment du passage à la loi Aubry sur les 35h en échange de la flexibilité totale et des pratiques “ flexibles ” n’est pas le fruit du hasard, mais bien un calcul productiviste en conformité avec ce que le gouvernement appelle l’entrée de la France dans la “ société de l’information ” . Le livre blanc de jacques Delors de 1993 insistait beaucoup sur les impacts de la société de l’information qui allaient devenir “ un enjeu décisif pour l’avenir ”. En janvier 1998 le gouvernement met en place le PAGSI (Programme d’Action Gouvernemental pour la Société de l’Information ) on en parlera plus loin.

La flexibilité totale n’est que la consécration de la politique sociale personnalisée du CNPF des années 80 en somme sa victoire. Le concassage du temps de travail est maintenant un fait, les horaires dérogatoires se sont démultiplier, le travail le samedi et aussi le Dimanche (dans le commerce) commence à se banaliser. La flexibilité totale, c’est l’embauche à temps partiel...

Tout maintenant est possible, les externalisations de services et de secteurs entiers, le concassage complet des horaires de travail sont maintenant autorisés dans certaines Conventions Collectives ( horaires par secteur, service et individuel).


La libéralisation a rendue poreuses les frontières entre de grand secteurs, la banque peut faire de l’assurance et l’assurance de la banque, la poste entre dans le mouvement ainsi que les hyper marchés qui vendent des voyages..

Travail en réseaux et suppression des intermédiaires.

La productivité .

On reprend souvent dans la presse cette réflexion du professeur américain Robert Solow, prix nobel d’économie. “ on voit des ordinateurs partout... sauf dans les statistiques. ” Stockholm 1987.

En effet il apparaît qu’il est particulièrement complexe, surtout pour le tertiaire de déterminer si les TIC engendrent des gains de productivité et de nouveau la question déjà posée par Marx revient sur le tapis.

“  on peut cependant demander si ce qui est gagné d’un côté n’est pas perdu de l’autre, si l’emploi des machines économise plus de travail qu’en coûtent leur construction et leur entretien ” le Capital T 1 page 371 édt Moscou.

Avec les TIC ce n’est pas le coût de leur production (toujours en baisse) qui entrave la rentabilité des TIC c’est bien plutôt le coût des réorganisations, des infrastructures, et de la maintenance qui est en cause et je laisse de coté volontairement les pannes .

En avril 1998, un rapport du commissariat général du plan constatait :

“  Les études statistiques n’ont pas permis de mettre en évidence un impact significatif des investissements en technologies de l’information sur la productivité du travail ou sur la productivité globale des facteurs ” on reste dans le doute, cependant poursuit le rapport “  Deux résultats apparaissent néanmoins : d’une part, un impact positif se dégage des études sur les données individuelles d’entreprises. Ces études montrent a minima que les entreprises utilisant intensivement l’informatique ne sont pas pénalisées par rapport aux autres et que les effets sur la productivité sont positifs même s’ils ne sont pas toujours significatifs. ” (Technologies de l’information et de la communication et performances économiques ” avril 1998.

Pour l’instant, et malgré la décision du Conseil européen de Corfou des 24 et 25 juin 1994 de prendre les premières décisions concernant le lancement “ de la société européenne de l’information ” rien ne laisse présager une accélération des investissements en TIC ( la récession menace).

Rien que pour mettre en place un PGI, les entreprises sont réticentes les coûts sont beaucoup plus élevés que prévus : les coûts totaux varient de trois à cinq fois le prix d’achat du logiciel ; les temps de mise en place ne sont pas de six mois comme prévu, mais de plusieurs années (le Monde Informatique du 16 avril 1995)

Il en résulte, que l’introduction et l’amortissement des PGI, est surtout envisager par des réductions d’effectifs. Le PGI est un logiciel “ destructeur d’emplois ” environ de 20à 30% des services concernés.

Le journal l’Expansion du 21 juin au 5juillet produisait un article sur St Gobain sur l’introduction de l’ERP.   (Entreprise Ressources Planning) un équivalent du PGI en voici des extraits :

“ En cinq ans, entre 1997 et 2002, le groupe a investi 150 millions d’euros dans ses systémes d’information (hors distribution). Saint-Gobain a ainsi entamé, il y a trois ans, un long processus d’intégration de progiciels de gestion ERP, qui , à terme, équiperont toutes les branches du groupe. ” et il poursuit “ Du fait de sa politique de décentralisation, le groupe (1000 sociétés, 9 branches indépendantes) n’est pas le plus avancé en termes d’ERP. ”Cela fait tout de même sept ans que ces logiciels ont commencé à être adoptés massivement en Europe ”

A noter au passage la contradiction entre l’article du Monde Informatique et celui de l’Expansion, l’un prétend que l’introduction des PGI/ERP est difficile l’autre dit qu’elle est massive. Par contre l’Expansion ne dit rien sur le nombre d’emplois liquidés par l’ERT.


Il est donc paradoxal, par rapport à l’énorme propagande en faveur des TIC facteur de productivité de constater (voir tableau) que les dépenses informatiques, presque de moitié de celle des USA n’empêche pas l’Allemagne d’être compétitive.


USA

9,4% du PIB

Royaume Uni

8,3% du PIB

France

5,7% du PIB

Allemagne

4,9% du PIB


Brenahan et ali (1999) ont étudié cette question pour 350 entreprises parmi les 1000 Fortune. Toutes choses égales par ailleurs, ils ont mis en évidence que les entreprises seulement intensive en TIC ou seulement flexibles ont un niveau de productivité similaire à celles n’utilisant que peu de TIC et de dispositifs flexibles, alors que celles conjuguant les deux type d’innovations -technologiques et organisationnelles- présentent une productivité significativement supérieure. (...) Ces résultats suggèrent une solution au paradoxe de la productivité de Solow durant les année quatre-vingt : l’absence de corrélation entre informatisation et performances cache un succès dans les entreprises (ou les industries) avec une structures flexible et un échec dans les autres ” (Problèmes économiques 2001 la nouvelle odyssée du capitalisme , Le développement des pratiques “ flexibles ” de travail page 31.)


En 1999, devant le congrès américain, le 22 juillet Alan Greenspan, faisait l’éloge de la netéconomie, celle-ci était devenue le moteur de la croissance américaine depuis 1995 avec un PIB en hausse de 4%.

Depuis nous savons que la netéconomie c’est effondrée.


“ Renault a pour objectif de doubler sa production de son usine phare de sandouville (haute normandie) d’ ici 2002 qui produit la Laguna ii et Estate. Pour y parvenir il faudrait réduire le temps de fabrication d’un véhicule à 15 h contre 24 actuellement et fabriquer 70 voitures par an et par personne. ”.

G.Bad

Depuis

nous avons édité un livre qui est un recueil des articles publié par « Echanges et mouvement » sur les luttes et restructuration de l' industrie automobile mondiale entre 1979 et 2009.

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1 On doit l’invention de la “ puce ” à Jack Saint Clair Killy (1958), ingénieur de Texas Instruments.

2 A noter, qu’en 1910, quand Ford installe ses premiéres chaînes de montage, que le métier céde le pas à une opération de détail parcellaire, que les salaires sont fixés à un niveau uniforme pour tous, les ouvriers expriment leur mécontentement en abandonnant leurs emplois par groupes entiers, il y avait alors, encore beaucoup d’autres emplois. “ Le taux d’abandon était de 380% pour la seule année 1913 , écrit Ford.

3 Référence au livre de la fédération CFDT des services “ Les dégâts du progrés ”.

4 Directement issue de la production toyotiste ( élimination des stocks, juste-à-temps, circulation horizontale de l’information, suggestions des salariés pour améliorer les performances et la qualité.

5 Reconfiguration, recherche la réduction des coûts et l’externalisation. Il concerne plus particulièrement l’encadrement, les nouvelles technologies de communication permettant l’émergence de nouveaux services et la coordination et le contrôle du travail à travers des réseaux locaux et non les cadres intermédiaires.

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RTS et troisième révolution industrielle.? 2 éme partie

  Évolution de l’automation. Nous pouvons considérer que le phénomène de l’ automatisation a fait son apparition, vers les années 1940-1960...