La Gauche Communiste Germano-Hollandaise des origines à 1968
Nos lecteurs trouveront ici la dernière version (2018) du travail de référence de Philippe Bourrinet sur la Gauche Communiste Germano-Hollandaise des origines à 1968
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
ICONOGRAPHIE
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE. – DU TRIBUNISME AU COMMUNISME (1900-1918)
CHAPITRE PREMIER. – ORIGINES ET FORMATION DU COURANT TRIBUNISTE (1900-1914)
1. Religion, capitalisme et empire colonial : De l’Âge d’or (Gouden Eeuw) au déclin
2. Les débuts du mouvement ouvrier aux Pays-Bas.
3. Domela Nieuwenhuis, le SDB et le SDAP
4. Domela Nieuwenhuis et les racines anarchistes du «conseillisme» libertaire
5. Les débuts du SDAP. – Trois générations de marxistes. – Troelstra
et la droite du parti
6. Les premiers combats du marxisme contre le révisionnisme
7. Les grèves des transports de janvier et avril 1903
8. L’opposition marxiste dans le SDAP (1903-1907)
8.1 Du Congrès de La Haye (1905) au Congrès d’Utrecht (1906)
8.2 Le nouveau cours révisionniste (1906-1907)
9. La naissance du mouvement «tribuniste»
9.1 La question de la période et de la crise du capitalisme
9.2 Gorter contre Troelstra sur la question de la «morale prolétarienne»
10. La scission au Congrès extraordinaire de Deventer (13-14 février 1909)
11. L’activité du SDP tribuniste jusqu’en 1914
12. Le SDP et la question coloniale indonésienne
12.1 Colonialisme et anticolonialisme dans la social-démocratie hollandaise : de Van Kol au tribunisme
12.2 Les sections de la IIe Internationale entre patriotisme colonial et anticolonialisme. – Le cas des socialistes français et de Jean Jaurès
12.3 Henk Sneevliet et la création de l’ISDV en Indonésie
12.4 Internationalisme marxiste ou nationalisme islamiste ?
13. La Gauche hollandaise et son influence sur le Linksradikalismus allemand
13.1 Premiers contacts avec la social-démocratie allemande
13.2 Pannekoek «révolutionnaire» professionnel
13.3 Pannekoek dans l’opposition radicale : la Bremerlinke (1909-1914)
CHAPITRE II. – PANNEKOEK ET LE MARXISME «HOLLANDAIS» DANS LA DEUXIÈME INTERNATIONALE
1. Les fondements philosophiques du marxisme radical aux Pays-Bas
1.1 Le marxisme : science, méthode et ‘idéologie’ du prolétariat
1.2 L’influence décisive de «l’ouvrier» Joseph Dietzgen
1.3 La lutte contre l’idéologie
1.3.1 Marxisme et/ou darwinisme ?
1.3.2 Marxisme : «contre la nature» ?
1.3.3 Le combat contre le néokantisme.
1.3.4 Une nouvelle éthique du prolétariat ?
1.4 La conception marxiste radicale de la conscience de classe
2. Les obstacles idéologiques à la révolution prolétarienne
2.1 La religion
2.2 Révisionnisme et anarchisme. – Leurs causes sociales
3. De la grève de masse à la révolution prolétarienne
3.1 Le débat sur la grève de masses dans la Deuxième Internationale avant 1905
3.2 La Gauche germano-hollandaise et la grève de masses. – Henriëtte Roland Holst et Rosa Luxemburg
3.3 Le combat contre le «centrisme» de Karl Kautsky
3.4 La nouvelle tactique de l’action de masse. – Pannekoek «antikautskyste» sur la question de l’État
4. Guerre ou révolution mondiale ?
4.1 Crise et impérialisme
4.2 Nation ou classe ? La question nationale
4.3 L’alternative : guerre ou révolution mondiale
CHAPITRE III. – LE COURANT TRIBUNISTE HOLLANDAIS ET LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE (1914-1918)
1. Social-démocratie et tribunisme face à la guerre
2. Le combat politique et théorique de Gorter contre la guerre
2.1 La nature de la guerre
2.2 Le déclin du système capitaliste
2.3 La banqueroute de la social-démocratie et le kautskysme
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2.4 Le futur
3. Le SDP et la Conférence de Zimmerwald
4. Le développement du SDP : entre révolution et opportunisme
5. Le SDP en 1917 : son attitude face à la Révolution russe
5.1 Premiers signes révolutionnaires aux Pays-Bas
5.2 La direction du SDP et la Révolution russe
5.3 Révolution russe et révolution mondiale
6. Année1918 : entre révolution et opportunisme. – La naissance du Parti communiste
des Pays-Bas
6.1 Fraction et opposition
6.2 La révolution avortée de novembre 1918
6.3 La fondation du Parti communiste hollandais (CPH/CPN)
DEUXIÈME PARTIE. – LA GAUCHE COMMUNISTE GERMANO-HOLLANDAISE ET LA RÉVOLUTION MONDIALE (1919-1927)
CHAPITRE IV. – LA GAUCHE GERMANO-HOLLANDAISE DANS LE KOMINTERN (1919-1921)
1. Les courants de gauche dans l’Internationale communiste (Komintern) en 1919
2. La question allemande
3. Le Bureau d’Amsterdam (1919-1920)
4. Le KAPD et la minorité du CPN
5. Le tournant du IIe congrès du Komintern : maladie infantile ou maladie mortelle du communisme ?
6. Les arguments de la Gauche communiste contre la Maladie infantile du communisme de Lénine
6.1 Cours historique et tactique opportuniste
6.2 Le rôle du Parti communiste. – ‘Masses et chefs’
6.3 La «révolution ouest-européenne» et la «tactique prolétarienne»
6.4 La question syndicale
6.5 Le rejet du ‘parlementarisme révolutionnaire’
6.6 «L’argument du méridien»
CHAPITRE V. – LE RECUL DE LA RÉVOLUTION MONDIALE ET LA TENTATIVE AVORTÉE DE FONDER UNE QUATRIÈME INTERNATIONALE [K.A.I.] (1921-1927)
1. Le recul de la révolution mondiale. – La «Tragédie de Kronstadt» et l’«Action de Mars» 1921 en Allemagne centrale
1.1 L’insurrection de Kronstadt (mars 1921)
1.2 L’Action de mars 1921 (März-Aktion)
2. L’exclusion de la Gauche communiste du Komintern
2.1 La gauche du Parti communiste hollandais
2.2 Les communistes de gauche bulgares
2.3 La gauche communiste allemande (KAPD)
3. Gorter, le KAPD et la fondation de l’Internationale communiste-ouvrière (KAI)
3.1 La question russe : capitalisme d’État, Parti et Internationale
3.2 Le Congrès extraordinaire du KAPD (11-13 septembre 1921) et la question de la fondation d’une Quatrième Internationale (KAI)
3.3 Le rejet des luttes économiques immédiates
4. La scission du KAPD et son impact international
4.1 La scission de mars 1922
4.2 Gorter et le courant d’Essen
4.3 La décomposition de la tendance d’Essen
4.4 La naissance d’une «tendance de Berlin» dans le KAP hollandais
TROISIÈME PARTIE. – LE GIC DE 1927 À 1940
LE GROUPE DES COMMUNISTES INTERNATIONALISTES – GIC (1927-1939)
1. Les origines du GIC
2. La presse du GIC
3. Intervention dans la lutte de classe et audience du communisme des conseils
4. Le fonctionnement du GIC : les ‘groupes de travail’
5. Les militants du GIC
CHAPITRE VI. – LA NAISSANCE DU GIC (1927-1933)
1. La rupture avec le KAPD
1.1 L’évolution du KAPD après 1923
1.2 Le GIC, Pannekoek et le KAPD
2. Le GIC et le regroupement international des communistes des conseils (1929-1932)
2.1 Le GIC et le mouvement communiste des conseils allemand. Naissance de la KAU (Union communiste-ouvrière)
2.2 Le regroupement international des communistes de conseils
2.3 La tentative de regroupement aux Pays-Bas (1932-1933)
3. L’avènement du nazisme et ses conséquences. – Le GIC et la situation allemande
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4. Le communisme des conseils hollandais et le «cas Van der Lubbe»
CHAPITRE VII. – VERS UN NOUVEAU MOUVEMENT OUVRIER ? LES FONDEMENTS DU COMMUNISME DES CONSEILS APRÈS 1933
1. Le communisme des conseils allemand après 1933. – Ses rapports avec le GIC. – Définition du courant ‘conseilliste’
2. L’adoption des Thèses sur le bolchevisme (1934)
2.1 La nature ‘bourgeoise’ du bolchevisme
2.2 La signification des ‘Thèses’
2.3 Les contradictions du GIC
3. Un ‘nouveau mouvement ouvrier’ ? Les thèses du GIC (1935)
3.1 Une théorie de la défaite
3.2 Le nouveau mouvement ouvrier et les ‘groupes de travail’
3.3 Les ‘groupes de travail’ et le parti révolutionnaire
3.4 La fonction et le fonctionnement des ‘groupes de travail’
3.5 Les contradictions du ‘nouveau mouvement ouvrier’
3.6 Des comités de lutte à la transformation de la société
3.7 La Conférence de Copenhague (8-11 juin 1935) et ses conséquences
4. Une vision ‘économiste’ de la révolution ? Les Grundprinzipien kommunistischer Produktion und Verteilung
4.1 Le KAPD et Jan Appel sur la période de transition avant 1930
4.2 La période de transition du capitalisme au communisme. – La vision des Grundprinzipien
4.3 La position d’Anton Pannekoek
4.4 Objections, suggestions : les critiques de Paul Mattick
4.5 Le mouvement «communisateur» blitz enfin trouvé du communisme ?
5. Une philosophie ‘antiléniniste’ ou une impasse philosophique? Lenin als Philosoph de John Harper (1938)
5.1 La problématique philosophique et scientifique de Matérialisme et empiriocriticisme
5.2 La réponse de Pannekoek : «illuminisme» matérialiste ou matérialisme dialectique ?
5.3 Les apports de Mach et d’Avenarius à la science : l’empirisme est-il soluble dans la logique subjectiviste ou le «mysticisme» ?
5.4 Le bolchevisme est-il soluble dans l’idéologie léniniste ? Pannekoek entre historicisme et refondation du matérialisme militant
5.5 Pannekoek entre matérialisme militant et matérialisme anthropologique
CHAPITRE VIII. – VERS LE CAPITALISME D’ÉTAT. – FASCISME-DÉMOCRATIE-STALINISME ET FRONTS POPULAIRES. – LA GUERRE INÉVITABLE (1933-1939)
1. Les théories de l’effondrement du capitalisme
1.1 Divergences théoriques au sein du mouvement communiste des conseils
1.2 La théorie des crises selon Pannekoek et le GIC
2. Le rejet du binôme fascisme/antifascisme
3. La question du capitalisme d’État
4. Luttes de classe et Front populaire. – Un cours nouveau ?
4.1 La lutte des chômeurs d’Amsterdam (juillet 1934)
4.2 Le GIC et les grèves de mai-juin 1936
5. La ‘guerre inévitable’. – Guerre et économie de guerre
CHAPITRE IX. – LES INTERNATIONALISTES HOLLANDAIS FACE AUX ÉVÉNEMENTS D’ESPAGNE (1936-1937)
1. Les divergences des communistes des conseils hollandais
2. Leçons tirées par le GIC des événements d’Espagne
2.1 Pas de ‘révolution bourgeoise’
2.2 ‘Front antifasciste’ ou ‘révolution prolétarienne’ ?
2.3 Les leçons de juillet 1936 en Espagne
2.4 Les ‘tâches du prolétariat’ en Espagne et en Europe
2.5 ‘La première tâche : la destruction de l’État’
2.6 ‘Révolution prolétarienne’ dans chaque pays ?
3. Communisme des conseils et courant anarchiste
4. Le GIC et la Conférence internationale de Paris sur l’Espagne (mars 1937)
QUATRIÈME PARTIE. – LE COMMUNISME DE CONSEILS PENDANT
ET APRÈS LA GUERRE (1939-1968)
CHAPITRE X. – AVATARS DU COMMUNISME DES CONSEILS, DU MLL FRONT DE SNEEVLIET AU COMMUNISTENBOND SPARTACUS (1939-1942)
1. Les communistes des conseils hollandais contre la guerre
2. Le travail politique de Pannekoek : Les Conseils ouvriers
3. Du RSAP au Marx-Lenin-Luxemburg Front. – Le «troisième front» contre la guerre
4. La grève de Février 1941 et ses conséquences politiques
5. Le rejet de la ‘défense de l’URSS’. – La rupture avec le trotskysme
6. La décapitation du MLL Front de Sneevliet (avril 1942)
CHAPITRE XI. – L’UNION COMMUNISTE SPARTACUS ET LE COMMUNISME DES CONSEILS (1942-1980) 7
1. L’évolution politique du Communistenbond de sa naissance à l’été 1942 à la «Libération»
2. Le Communistenbond Spartacus de 1945 à 1947
2.1 Composition, organisation et activités du Communistenbond Spartacus
2.2 Le Congrès de décembre 1945. – Les Thèses sur le parti
3. La nécessité du parti : l’acheminement vers la conscience de classe
3.1 Les tâches du parti. – Théorie et praxis
3.2 Le fonctionnement du parti
3.3 Le lien avec la classe ouvrière
3.4 Parti, État et révolution
3.5 Les scissions
4. Le bilan politique
4.1 La question russe
4.2 La question nationale et coloniale
4.3 La question syndicale
4.4 Le développement de la lutte de classe et les conseils ouvriers
5. La conférence internationale de Bruxelles (25-26 mai 1947)
6. Le retour aux positions du GIC
7. Le déclin du communisme des conseils hollandais
8. Le mouvement «conseilliste» international de l’après-guerre à l’après-1968
CONCLUSION
1. Une «École hollandaise du marxisme» ?
2. Un courant «germanique» ou «ouest-occidental» ?
3. Un courant «petit-bourgeois intellectuel» ?
4. Un courant «syndicaliste» ?
5. Un courant «extrémiste utopique» ou «messianique» ?
6. Continuité et discontinuité du communisme de gauche au ‘conseillisme’ ?
OUVRAGES CITÉS
LISTE DES SIGLES D’ORGANISATIONS
INDEX
AVERTISSEMENT AU LECTEUR (mai 2018)
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