mardi 3 décembre 2024

ASSEMBLÉE NATIONALE ou GOUVERNEMENT des CONSEILS Rosa Luxemburg


 Au moment ou le parlement français est en crise parlementaire, il est intéressant de revenir sur ce que la gauche allemande et italienne pensait du parlementarisme.

ASSEMBLÉE NATIONALE ou GOUVERNEMENT des CONSEILS

Rosa Luxemburg

17 décembre 1918

C’est en ces termes qu’est formulé le deuxième point de l’ordre du jour du Congrès des conseils d’ouvriers et de soldats, et c’est en effet la question cardinale de la révolution dans le moment présent. Ou l’Assemblée Nationale, ou tout le pouvoir aux conseils d’ouvriers et de soldats ; ou le renoncement au socialisme, ou la lutte de classes la plus rigoureuse contre la bourgeoisie, avec le plein armement du prolétariat : tel est le dilemme.

II y a un plan idyllique, qui prétend réaliser le socialisme par la voie parlementaire, par la simple décision d’une majorité. Ce rêve rose ne tient même pas compte de l’expérience historique de la révolution bourgeoise ; sans parler du caractère spécifique de la révolution prolétarienne.

Comment les choses se sont-elles passées en Angleterre ? C’est là qu’est le berceau du parlementarisme bourgeois, c’est là qu’il s’est développé le plus tôt, avec le plus de force. Lorsqu’en 1649 l’heure de la première révolution bourgeoise moderne sonna en Angleterre, le parlement anglais avait déjà derrière lui une histoire plus que trois fois centenaire. C’est pourquoi le parlement devint, dès le premier moment de la révolution, son centre, son rempart, son quartier général. Le fameux « Long Parlement » a vu sortir de son sein toutes les phases de la révolution anglaise. Depuis les premières escarmouches entre l’opposition et la puissance royale, jusqu’au procès et à l’exécution de Charles Stuart, ce parlement fut, entre les mains de la bourgeoisie ascendante, un instrument insurpassable, parfaitement adapté.

Et qu’advint-il ? Ce même parlement dut créer une « armée parlementaire spéciale, que des généraux choisis dans son sein conduisirent au combat, pour y mettre en déroute complète, au cours d’une guerre civile longue, âpre et sanglante, le féodalisme, l’armée des « cavaliers » fidèles au roi. Ce ne fut pas dans les débats de l’Abbaye de Westminster, qui était pourtant alors le centre spirituel de la révolution, mais sur les champs de bataille de Marstonmoor et de Naseby, ce ne fut point par les brillants discours prononcés au parlement, mais par la cavalerie paysanne, par les « Côtes-de-Fer » de Cromwell que se décida le sort de la révolution anglaise. Et son développement conduisit du parlement, au travers de la guerre civile, à l’ « épuration " par la force, à deux reprises, de ce même parlement, et, finalement, à la dictature de Cromwell.

Et en France ? C’est là qu’est née l’idée de l’Assemblée Nationale. Ce fut, dans l’histoire mondiale, une géniale inspiration de l’instinct de classe, lorsque Mirabeau et les autres déclarèrent en 1789 : « Les Trois Etats, jusqu’à maintenant toujours séparés, la Noblesse, le Clergé et le Tiers-Etat, doivent dorénavant siéger en commun en tant qu’Assemblée Nationale. » Cette assemblée devint en effet d’emblée, par la réunion des états, un instrument de la bourgeoisie dans la lutte des classes. Avec l’appui de fortes minorités des deux états supérieurs, le Tiers-Etat, c’est-à-dire la bourgeoisie révolutionnaire, disposait immédiatement dans l’assemblée nationale d’une majorité compacte.

Et qu’advint-il, encore une fois ? La Vendée, l’émigration, la trahison des généraux, la constitution civile du clergé, le soulèvement de 50 départements, les guerres de coalition de l’Europe féodale, et, finalement, comme seul moyen d’assurer la victoire finale de la révolution : la dictature, et avec elle le règne de la terreur. Voilà donc ce que valait la majorité parlementaire pour la défense des révolutions bourgeoises. Et pourtant, qu’était l’opposition entre la bourgeoisie et le féodalisme, auprès de l’abîme géant qui s’est ouvert aujourd’hui entre le travail et le capital ! Qu’était la conscience de classe des combattants des deux camps qui s’affrontaient en 1649 ou 1789, comparée à la haine mortelle, inextinguible qui flambe aujourd’hui entre le prolétariat et la classe des capitalistes !

Ce n’est pas en vain que Karl Marx a éclairé de sa lanterne scientifique les ressorts les plus cachés du mécanisme économique et politique de la société bourgeoise. Ce n’est pas en vain qu’il a fait apparaître, de façon éclatante, tout son comportement, jusqu’aux formes les plus sublimes du sentiment et de la pensée, comme une émanation de ce fait fondamental qu’elle tire sa vie, comme un vampire, du sang du prolétariat.

Ce n’est pas en vain qu’Auguste Bebel, en conclusion de son célèbre discours du congrès du parti de Dresde, s’est écrié : « Je suis et je reste l’ennemi mortel de la société bourgeoise !,

C’est le dernier grand combat, dont l’enjeu est le maintien ou l’abolition de l’exploitation, c’est un tournant de l’histoire de l’humanité, un combat dans lequel il ne peut y avoir ni échappatoire, ni compromis, ni pitié.

Et ce combat, qui, par l’ampleur de ses tâches, dépasse tout ce que l’on a connu, devrait mener à bien ce qu’aucune lutte de classes, aucune révolution n’a jamais mené à bien : dissoudre la lutte mortelle entre deux mondes en un doux murmure de luttes oratoires au parlement et de décisions prises à la majorité !

Le parlementarisme a été, pour le prolétariat, une arène de la lutte de classes, tant qu’a duré le train-train quotidien de la société bourgeoise : il était la tribune d’où les masses, rassemblées autour du drapeau du socialisme, pouvaient être éduquées pour le combat.

Aujourd’hui, nous sommes au milieu de la révolution prolétarienne, et il s’agit aujourd’hui de porter la hache sur l’arbre de l’exploitation capitaliste elle-même. Le parlementarisme bourgeois, comme la domination de classe de la bourgeoisie, dont il est l’objectif politique essentiel, est déchu de son droit à l’existence. C’est maintenant la lutte de classes sous sa forme la plus dépouillée, la plus nue, qui entre en scène. Le capital et le travail n’ont plus rien à se dire, ils n’ont plus maintenant qu’à s’empoigner dans un corps à corps sans merci pour que le combat décide lequel sera jeté à terre.

La parole de Lassalle vaut aujourd’hui plus que jamais : l’action révolutionnaire consiste toujours à exprimer ce qui est. Et ce qui est s’appelle : ici est le travail — ici le capital ! Pas d’hypocrite négociation à l’amiable, là où il y va de la vie et de la mort, pas de victoire de la communauté, là où il s’agit d’être d’un côté ou de l’autre de la barricade. C’est clairement, ouvertement, honnêtement, et avec toute la force que confèrent la clarté et l’honnêteté, que le prolétariat doit, en tant que classe constituée, rassembler dans ses mains la puissance politique tout entière.

« Egalité des droits politiques, démocratie ! », nous scandèrent pendant des décades les prophètes grands et petits de la domination de classe bourgeoise.

« Egalité des droits politiques, démocratie ! », leur scandent aujourd’hui, comme un écho, les hommes à tout faire de la bourgeoisie, les Scheidemann.

Oui, ce mot d’ordre doit maintenant devenir une réalité, car l’ « égalité politique " s’incarne au moment où l’exploitation économique est radicalement anéantie. Et la « démocratie s, la domination du peuple commence lorsque le peuple travailleur s’empare du pouvoir politique. II s’agit d’exercer sur les mots d’ordre mésusés par les classes bourgeoises pendant un siècle et demi la critique pratique de l’action historique. II s’agit de faire, pour la première fois, une vérité de la devise de la bourgeoisie française en 1789, « Liberté, Egalité, Fraternité " — par la suppression de la domination de classe de la bourgeoisie. Et comme premier pas, voici le moment, devant le monde entier, et devant les siècles de l’histoire mondiale, d’inscrire hautement à l’ordre du jour : Ce qui jusqu’à présent se présentait comme égalité des droits et démocratie — le parlement, l’assemblée nationale, le droit de vote égal — était mensonge et tromperie ! Le pouvoir tout entier aux mains des masses travailleuses, comme une arme révolutionnaire pour l’extermination du capitalisme — cela seul est la véritable égalité des droits, cela seul est la véritable démocratie !

« Die Rote Fahne », 17 décembre 1918.

En complément:

 «Se représenter la société socialiste comme l'Empire de l'Égalité est une conception française trop étroite et qui s'appuie sur 1a vieille devise Liberté Égalité Fraternité, conception qui, en ses temps et lieu, a eu sa raison d'être, parce qu'elle répondait à une phase d'évolution, mais qui comme toutes les conceptions trop étroites des écoles socialistes qui ont précédé, devrait à présent être dépassée, puisqu'elle ne crée que de la confusion dans les esprits et qu'elle a été remplacée par des conceptions plus précises et répondant mieux aux réalités  (F. Engels à Bebel, 18-28.04.1875).

"La majestueuse égalité des lois interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans la rue et de voler du pain. "Anatole France

dimanche 1 décembre 2024

LA THEORIE DE LA CRISE CATASTROPHIQUE DU MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE

 


LA THEORIE DE LA CRISE CATASTROPHIQUE DU MODE DE

PRODUCTION CAPITALISTE, BASE VITALE DE LA PREVISION

REVOLUTIONNAIRE DU COMMUNISME

Communisme ou Civilisation

Réédition 2009 / V 1.02

(parution originale 1980-1998)

 

https://www.robingoodfellow.info/pagesfr/archives/listextccfr.htm

 

R o b i n G o o d f e l l o w , B P 6 0 0 4 8 , 9 2 1 6 3 A n t o n y C e d e x

h t t p : / / w w w . r o b i n g o o d f e l l o w . i n f o

m La théorie de la crise catastrophique … – Page 2 sur 296 29/11/09maire


SOMMAIRE.............................................................................................................................2

1. INTRODUCTION..........................................................................................................8

1.1 Présentation des textes. ...............................................................................................8

1.2 Une victoire éclatante. ..................................................................................................9

1.3 Les travaux sur la crise...............................................................................................12

1.4 Crise et luttes des classes..........................................................................................25

2. PREVISION ET PARTI...............................................................................................29

2.1 La Gauche Communiste d'Italie et la prévision. .........................................................29

2.2 Parti et prévision du communisme. ............................................................................34

3. LE DOUTE REVISIONNISTE A L'ASSAUT DE LA THEORIE COMMUNISTE........40

3.1 La montée du révisionnisme.......................................................................................40

3.2 Les réactions. .............................................................................................................49

3.3 Rosa Luxemburg, chef du mouvement communiste international..............................52

4. LA REPRODUCTION SIMPLE ET ELARGIE DANS LE LIVRE II DU « CAPITAL »56

4.1 L’état du livre II du « Capital » ....................................................................................56

4.2 Les schémas de reproduction : la reproduction simple ..............................................57

4.3 Les schémas de reproduction : la reproduction élargie..............................................60

5. L’ASSAUT REVISIONNISTE.....................................................................................69

5.1 Tougan-Baranovsky ...................................................................................................69

5.2 Le programme communiste comme critique de l’économie politique.........................71

5.3 Le « milieu révolutionnaire », héritier de l’économie politique ....................................74

5.4 Rosa Luxemburg ........................................................................................................77

6. LES CRISES ET LES DISPROPORTIONS ...............................................................80

6.1 Un argument en faux-semblant : la composition du produit social. ............................80

Robin

Goodfellow

Communisme ou Civilisation. La théorie de la crise catastrophique … – Page 3 sur 296 29/11/09

6.2 Disproportion et harmonie ..........................................................................................80

6.3 Tougan-Baranovsky révise le communisme...............................................................81

6.4 Tougan-Bararanovsky révise les schémas de reproduction.......................................82

6.5 Tougan-Baranovsky ne rencontre plus de limites ......................................................84

6.6 La théorie communiste et la sous-consommation ......................................................86

7. LA TENTATIVE DE RESTAURATION DE ROSA LUXEMBURG ET SES LIMITES 89

7.1 Rosa Luxemburg adoube Tougan-Baranovsky ..........................................................89

7.2 Rosa Luxemburg critique des schémas de reproduction ...........................................90

7.3 L’« Economie » de Marx.............................................................................................91

7.4 Les livres du « Capital » .............................................................................................92

8. LA CRISE CHEZ ROSA LUXEMBURG ....................................................................95

8.1 Rappel des résultats obtenus précédemment ............................................................95

8.2 Ce que la théorie de Rosa Luxemburg n’est pas .......................................................95

8.3 La théorie des crises de Rosa Luxemburg .................................................................96

9. LE MARXISME VULGAIRE CONTRE ROSA LUXEMBURG .................................103

9.1 Les réactions dans la social-démocratie ..................................................................103

9.2 Otto Bauer ................................................................................................................104

9.3 Sweezy.....................................................................................................................106

9.4 Grossmann...............................................................................................................107

9.5 Mandel et la concurrence .........................................................................................107

9.6 Hausse des salaires et réalisation de la plus-value..................................................110

9.7 Boukharine ...............................................................................................................111

9.8 Emmanuel ................................................................................................................112

10. AU DELA DE ROSA LUXEMBURG : LES POSITIONS DU PROGRAMME

COMMUNISTE.....................................................................................................................115

10.1 La structure du Livre II..............................................................................................115

10.2 Le circuit du capital individuel...................................................................................115

10.3 Le circuit du capital total. ..........................................................................................117

Robin

Goodfellow

Communisme ou Civilisation. La théorie de la crise catastrophique … – Page 4 sur 296 29/11/09

10.4 La crise générale de surproduction ..........................................................................121

10.5 Crise et cycle ............................................................................................................124

10.6 Crise historique, crise finale .....................................................................................125

11. ROSA LUXEMBURG ET L’OR DANS LES SCHEMAS DE REPRODUCTION......128

11.1 L’inachèvement du Livre II........................................................................................128

11.2 La reproduction de la matière monétaire dans les manuscrits du livre II du « Capital »

131

11.3 Les objections de Rosa Luxemburg .........................................................................132

11.4 Le matériel argent doit-il faire l’objet d’une section particulière ?.............................133

11.5 Les solutions de Rosa Luxemburg et de Grossmann...............................................140

11.6 Esquisse d’un schéma équilibré ...............................................................................145

11.7 Thésaurisation et reproduction simple......................................................................148

11.8 L’abolition du capital argent......................................................................................152

11.9 Remarques complémentaires...................................................................................156

12. ACCUMULATION DU CAPITAL ET MILITARISME : ROSA LUXEMBURG..........158

12.1 Rosa Luxemburg et le problème des armements.....................................................158

12.2 Les épigones à la dérive...........................................................................................158

12.3 Rosa Luxemburg brûle ce qu’elle avait adoré ..........................................................162

12.4 Un schéma désarmant .............................................................................................166

12.5 Les épigones sur le sentier de la guerre ..................................................................168

12.6 Les racines de la production d’armements...............................................................170

13. LA REPRODUCTION DES ARMEMENTS DANS LE CADRE DES SCHEMAS DE

LA REPRODUCTION ELARGIE DU CAPITAL...................................................................172

13.1 La production et reproduction des armements .........................................................172

13.2 Un schéma intégrant la production d’armements .....................................................172

13.3 Les effets de la disparition des armements ..............................................................174

14. ACCUMULATION DU CAPITAL ET MILITARISME : ERNEST MANDEL .............177

14.1 Ernest Mandel entre dans le troisième âge ..............................................................177

Robin

Goodfellow

Communisme ou Civilisation. La théorie de la crise catastrophique … – Page 5 sur 296 29/11/09

14.2 Ernest Mandel, chambre d’écho de l’économie vulgaire ..........................................177

14.3 Ernest Mandel, apôtre de la disproportion................................................................179

14.4 Ernest Mandel cherche son bâton de maréchal .......................................................181

14.5 Ernest Mandel bat la campagne...............................................................................183

15. ROSA LUXEMBURG ET LES DISPROPORTIONS DANS LES SCHEMAS DE

REPRODUCTION ................................................................................................................185

15.1 Rosa Luxemburg, le révisionnisme et le programme communiste...........................185

15.2 Les deux tendances de l’économie politique............................................................187

15.3 Les modifications des schémas de reproduction......................................................195

15.4 Henryk Grossmann bouleverse la disproportion ......................................................199

16. LA THEORIE DES CRISES DE FRITZ STERNBERG ............................................201

16.1 Fritz Sternberg, épigone de Rosa Luxemburg..........................................................201

16.2 Sternberg, luxemburgiste de bas étage....................................................................202

16.3 Sternberg sur son échafaudage ...............................................................................204

17. LES THEORIES DES CRISES DE GROSSMANN MATTICK ET LE PROGRAMME

COMMUNISTE.....................................................................................................................211

17.1 Le "milieu révolutionnaire"et Grossmann .................................................................211

17.2 Grossmann et l’effondrement du système capitaliste...............................................212

17.3 Les présupposés des théories de Grossmann .........................................................215

17.4 Accumulation et consommation de la plus-value .....................................................216

17.5 Grossmann et le schéma de Bauer ..........................................................................217

17.6 Grossmann énième avatar de l’économie politique vulgaire ....................................219

17.7 Taux de profit et taux d’accumulation.......................................................................219

17.8 Suraccumulation et baisse tendancielle du taux de profit ........................................220

17.9 Grossmann et Mattick épigones de Ricardo.............................................................223

17.10 Une disproportion imaginaire....................................................................................224

17.11 Henryk Grossmann bouleverse le socialisme scientifique .......................................224

17.12 Grossmann et la limite absolue de la baisse du taux de profit .................................225

17.13 Grossmann réécrit le « Capital » ..............................................................................227

17.14 De la théorie de l’effondrement à l’effondrement de la théorie.................................228

17.15 La théorie de la surpopulation ..................................................................................231

18. GROSSMANN ET LE COMMERCE INTERNATIONAL..........................................233

18.1 Introduction...............................................................................................................233

18.2 Le communisme théorique et le commerce international .........................................234

18.3 De l’impérialisme ......................................................................................................236

18.4 Les évolutions du PIB : chiffres internationaux.........................................................238

18.5 Création de valeur et temps de travail......................................................................241

18.6 Population, population active : chiffres internationaux .............................................242

18.7 Population active, population employée : chiffres internationaux.............................245

18.8 PIB et capital fixe : chiffres internationaux................................................................246

18.9 Intensité apparente du travail : chiffres internationaux .............................................249

18.10 Le déclin du Royaume-Uni et des Etats-Unis...........................................................250

18.11 Le communisme et la loi de la valeur à l’échelle internationale................................254

18.12 Les formes de l’exploitation dans le commerce international. ..................................269

18.13 Limites de l’exploitation, concurrence et division internationale du travail. ..............270

18.14 En guise de conclusion : vers l’euro ? ......................................................................272

19. ANNEXE 1 : COMMUNISME ET THEORIE DES CRISES......................................274

19.1 Une lettre de « Il nostro lavoro » ..............................................................................274

19.2 La prévision de la gauche.........................................................................................275

19.3 La production de l’or dans les schémas de reproduction .........................................275

19.4 Les théories de la disproportion ...............................................................................279

20. ANNEXE 2 : OU L'ON RETROUVE UNE CLASSE OUVRIERE QUE D'AUCUNS

DISAIENT DISPARUE.........................................................................................................283

20.1 La diminution de la classe productive.......................................................................283

20.2 Conséquences théoriques........................................................................................284

20.3 Les faits ....................................................................................................................285

20.4 Variations mensongères...........................................................................................287


21. ANNEXE 3 : SOMMAIRE DES TRAVAUX DE COMMUNISME OU CIVILISATION

290

21.1 A- Textes parus dans la revue "Communisme ou Civilisation" (1976-1998) ............290

21.2 B- Travaux de Communisme ou Civilisation parus dans la Revue Internationale du

Mouvement Communiste (RIMC), de 1988 à 1998..............................................................293



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