mardi 29 juillet 2025

爭奪統治機器控制權的戰爭

traduction en chinois par google de l' article:

La guerre pour le contrôle de la machine à gouverner

爭奪統治機器控制權的戰爭

最近,我們看到圍繞GAFAM(全球人工智慧與應用數學家)的網越來越緊,一些國家計劃對其徵稅,而其他國家也正在考慮,例如法國的蒂埃里·布雷頓,他希望更進一步,推動歐洲人工智慧的發展。 這位「歐洲數位先生」以屢次與GAFAM的老闆們對抗而聞名,甚至辭去了歐盟委員的職務。此後,馬克宏出手相助,再次提名他為歐盟委員。 這種「主權」1的雛形始於2023年,當時名為MISTRAL AI的公司。 目前,大國之間的競爭正在加劇,以確定誰將最終掌控全球治理的主導權;中國顯然最有能力實現這一目標。這在一定程度上解釋了美國以及更廣泛的西方國家為何渴望佔有稀土,就像在烏克蘭發生的一樣,以及在控制微處理器製造方面正在發生的事情。我們必須回顧華為事件。美國指控華為從事間諜活動,稱其5G無線網路設備可能存在後門,允許中國政府進行監控。華為曾宣稱,其產品“不構成比其他供應商更大的網路安全風險”,並且沒有美國聲稱的間諜活動證據。由於這些擔憂,華為最終退出了美國市場。 我們認識到最終讓新技術在全球佔據主導地位的重要性。 「大重置」推崇中國的反烏托邦模式,即國家資本主義與自由主義的融合。施瓦布教授也推崇這種模式,他於2018年獲得了習近平主席授予的「友誼勳章」。中國式的社會主義市場經濟與施瓦布希望在歐洲以「社會市場經濟」之名實現的模式非常接近,這是一種改良版的秩序自由主義。 當美國人似乎掌控著世界矽片殖民的統治時,一個名叫DeepSeek的中國外來者卻動搖了西方的既定信念。事實上,中國僅憑560萬美元的投資,就在24小時內抹去了超過1.12兆美元的股市值——其中光是美國公司Nvidia2就蒸發了5,890億美元。美國科技股納斯達克指數在DeepSeek現象的影響下暴跌了3.07%,但此後有所回升。 納斯達克的下跌並非美國和西方關注的重點。事實上,在Nvidia一天內損失5000億歐元的倒閉前不久,這家晶片製造商曾在一周內獲利2500億歐元。因此,DeepSeek震動的不僅是華爾街;它的技術實力引發了關於人工智慧對網路安全影響的爭論。 我們又回到了與華為類似的境地,所有人都擔心間諜活動和後門。自從其先進的人工智慧模型DeepSeek-R1推出以來,多個國家已決定停用這些技術,擔心它們會危及國家安全。 美國率先對DeepSeek採取嚴厲措施,禁止官員安裝涉嫌包含間諜軟體的DeepSeek。五角大廈和美國國家航空暨太空總署(NASA)正成為DeepSeek禁令的目標。比利時資料保護局、愛爾蘭資料保護委員會、法國國家資訊和自由委員會(CNIL)和韓國資料保護委員會等其他機構也表示有意調查DeepSeek如何處理使用者個人資訊。 我們可以清楚地看到,「人工智慧之戰」才剛開始。所有局部衝突和戰爭最終都會被這場爭奪地球和太空技術控制權的全球戰爭的主流所席捲。 G.Bad 2025 7 14 日 請注意美國公司的參與:Mistral 宣布與微軟[18]合作,將其 Mistral Large 模式在 Azure 雲端上開放。根據該協議條款,這家美國公司預計將持有該公司的少數股權[19]。此合作關係允許 Mistral AI 將其模型分發給企業,並以與微軟分享收益為交換條件[20]。該合作夥伴關係還包括研發,為所有歐洲政府創建應用程序,並滿足公共部門在人工智慧方面的特定需求[21]。來源:維基百科


Zuìjìn, wǒmen kàn dào wéirào GAFAM(quánqiú réngōng zhìhuì yǔ yìngyòng


samedi 26 juillet 2025

Marxisme internationaliste ou nationalisme islamiste ?

 


Publié le 31 Décembre 2017 par pantopolis in histoire

Ajout d'un article sur la question du colonialisme.

  Télécharger CHAPITRE PREMIER

Chapitre premier du livre de Ph. B. sur la gauche germano-hollandaise, revue, corrigé et augmenté. Une partie sur Jaurès et le colonialisme a été rajoutée.

Marxisme internationaliste

ou nationalisme islamiste ?

La  gauche hollandaise et l'islamisme (Barend Luteraan Sneevliet, Tan Malaka)

Le cas de l'Indonésie.

 

Lors de son congrès des 6 et 7 juin 1914, à Leiden, et à, l’instigation de Wijnkoop, le SDP adopte le mot d’ordre : «Los van Holland nu !» («séparation immédiate de la Hollande»). Ce mot d’ordre était la concrétisation de la politique adoptée officiellement par la Deuxième Internationale. Néanmoins, la politique coloniale du SDP entraîna aussitôt des ambiguïtés à l’égard du mouvement nationaliste indonésien qui était alors en pleine expansion. Le parti se solidarisa, sans critique, avec 1’Indisch Partij (parti indonésien) de E.V.E. Douwes Dekker, le lointain descendant de Multatuli, alors exilé aux Pays-Bas. Il ouvrit même les colonnes de De Tribune en 1914, au dirigeant nationaliste (114), dont le but était l’indépendance en liaison avec les «élites» asiatiques, autrement dit avec la bourgeoisie nationale d’Asie. Cela annonçait une politique de soumission du prolétariat «indigène» à la bourgeoisie asiatique, qui fut pleinement développée dans le Komintern, et dont Sneevliet fut l’un des artisans.

Les ambiguïtés de la politique du SDP à l’égard du problème colonial se trouvèrent mises a nu lors du séjour de Sneevliet en Indonésie, entre 1913 et 1918. Sneevliet, qui était formellement membre du SDAP jusqu’en 1916, travaillait sur place avec les membres du SDP. Installé à Semarang, grand port de la côte Nord de Java, il prit la direction de l’Union des cheminots et traminots (VSTP) – Vereeniging van Spooren Tram-Personeel – seul syndicat à admettre des ouvriers indonésiens, et qui allait constituer la base prolétarienne du futur parti communiste d’Indonésie.

En mai 1914, à l’initiative de Sneevliet, qui appliquait ainsi la résolution du congrès international de Paris, se formait l’Union social-démocrate indonésienne (ISDV) (Indische Sociaal-Democratische Vereeniging). Cette organisation comportait une centaine de membres hollandais, dont quelques Javanais et Indo-Européens. Elle se dota d’un bimensuel, en hollandais, Het vrije woord (Libre parole), en octobre 1915; puis en avril 1917, parut le premier journal socialiste en langue indonésienne Soeara Merdika (La Voix de la Liberté). Toute l’ambiguïté de l’existence de l’ISDV découlait de ses relations privilégiées avec les organisations nationalistes. Les deux principales étaient : le Sarekat Islam (Union islamique), formé – par des commerçants musulmans, qui étendirent leur influence sur les ouvriers et paysans; et l’Indische Partij de Douwes Dekker, formé essentiellement d’employés indo-européens, qui – après sa dissolution en 1913 – se dénomma «Insulinde». Sneevliet et des membres de l’ISDV étaient adhérents en même temps au mouvement «Insulinde» mais surtout, l’ISDV noua des relations étroites avec le «Sarekat Islam», à partir de 1916, lorsque la rupture fut consommée avec «Insulinde» qui défendait une politique favorable à l’impérialisme japonais, avec le mot d’ordre nationaliste : «Java aux Javanais». Il se trouvait que des membres indonésiens de l’ISDV étaient simultanément adhérents et même dirigeants du mouvement islamique, tel Semaun (1899-1971), qui en 1921 fut le premier dirigeant du PKI (PC indonésien).

Pendant la, guerre, 1’ISDV recruta un nombre considérable d’Indonésiens provenant du Sarekat Islam, qui comptait 20.000 membres. Pendant une brève période Akmed Soekarno – le futur dirigeant nationaliste et président de l’Indonésie après 1946 – en fut un membre actif. Mais il est notable que beaucoup des nouveaux adhérents de l’ISDV restaient membres de Sarekat Islam. Cette politique préfigurait, à l’état embryonnaire, celle qui fut suivie en Chine – préconisée par l’I.C. et Sneevliet – après 1921, d’un front unique allant jusqu’à la fusion entre une organisation nationaliste (Kuomintang) et le parti communiste de Chine.

Cette attitude d’alliance avec les groupes d’idéologie islamiste fut toujours étrangère au marxisme révolutionnaire. Dès 1916, un chef de la gauche tribuniste – Barend Luteraan – avait mis en garde contre «l’erreur des révolutionnaires des pays occidentaux d’appeler à soutenir l’idéologie de l’Islam» (De Tribune, 14 octobre 1916).

L’ambiguïté vis-à-vis du nationalisme islamique était aussi présente chez Lénine. Pour mettre fin à l’impérialisme colonial de la Russie, Lénine et Staline – commissaire du peuple aux nationalités – proclamaient le 15 novembre 1917 une politique basée sur :

1. L’égalité et la souveraineté des peuples de Russie. 2. Droit des peuples de Russie à disposer d’eux-mêmes, jusqu’à la séparation et la constitution d’un État indépendant. 3. Suppression de tout privilège et limitations, nationaux ou religieux. 4. Libre développement des minorités nationales et groupes ethniques habitant le territoire russe.

Allant plus loin encore, Lénine et Staline lançaient, le 7 décembre 1917, un appel «À tous les musulmans de Russie et d’Orient», en faisant appel exclusivement à leurs sentiments religieux, au lieu de souligner les intérêts antagonistes des paysans et des ouvriers face aux mollahs et aux grands propriétaires fonciers, qui s’appuyaient sur l’idéologie islamiste pour préserver les intérêts de leur propre classe :

Vous tous dont les maisons de prière et les mosquées ont été détruites, dont les croyances et les coutumes ont été piétinées par les tsars et les oppresseurs de la Russie ! Désormais, vos croyances et vos coutumes, vos institutions nationales et culturelles sont libres et inviolables. Organisez votre vie nationale librement et sans entrave ! C’est votre droit.

Cet appel était en fait un appel à desserrer le cordon sanitaire mis en place par les impérialismes occidentaux (mais aussi le Japon qui occupait Vladivostok) autour de la Russie soviétique. Cet appel enjoignait les «Perses, les Turcs, les Arabes et les Indiens» à constituer un front anti-impérialiste, par tous les moyens, y compris en flattant les sentiments religieux des «masses». Lénine, en effet, «dans un geste de haute portée symbolique, ordonne la restitution à Tachkent du Coran d’Othman, l’une des plus anciennes copies du texte sacré» qui était conservé à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg.

[Mathieu Renault, L’Empire de la révolution. Léni

ne et les musulmans de Russie, Syllepse, 2017].

Mais il devint très vite clair aux yeux de Lénine et des bolcheviks, que cet appel encourageait non seulement le panislamisme mais le panturquisme, qui visaient à démembrer la Russie au profit des puissances impérialistes, voire du mouvement de Mustafa Kemal qui allait triompher en 1922.

En juillet 1920 dans une Première ébauche des thèses sur les questions nationale et coloniale (IIe Congrès du Komintern), Lénine soulignait avec force :

2° La nécessité de lutter contre le clergé et les autres éléments réactionnaires et moyenâgeux qui ont de l'influence dans les pays arriérés ;

3° La nécessité de lutter contre le panislamisme et autres courants analogues, qui tentent de conjuguer le mouvement de libération contre l'impérialisme européen et américain avec le renforcement des positions des khans, des propriétaires fonciers, des mollahs, etc.

Néanmoins, malgré cette dangereuse politique frontiste avec des mouvements religieux antisocialistes, Sneevliet et son organisation maintinrent la flamme révolutionnaire contre la guerre : pour Zimmerwaldien, pour la Révolution russe en 1917, pour une Troisième internationale. Tout cela montrait incontestablement la nature internationaliste de l’ISDV. Dès mars 1916, Sneevliet et ses partisans quittaient le SDAP local pour adhérer au SDP tribuniste. L’Union social-démocrate prenant grâce à la Révolution russe un caractère de plus en plus révolutionnaire, la droite de l’organisation scissionna (septembre 1917) pour adhérer au Parti social-démocrate indonésien, branche du SDAP en Indonésie.

À partir de 1917, toute l’activité de l’ISDV fut orientée vers le soutien à la Révolution russe, puis allemande. Le seul mouvement révolutionnaire en Indonésie auquel participa l’ISDV fut celui des soldats et marins de la flotte hollandaise à Surabaya (Java) qui formèrent – sous l’influence des événements d’Allemagne et avec la participation active de Sneevliet – des conseils de marins et soldats à Surabaya (deuxième ville de Java, sur la côte Nord). La participation de Sneevliet à ce mouvement lui valut d’être chassé d’Indonésie («externe») en décembre 1918.

La politique de Sneevliet était incontestablement internationaliste, à la différence de celle conduite par le « marxiste musulman » Tal Malakal (voir infra), mais elle flotta dans l’ambiguïté. Elle était soit tirée irrésistiblement vers l’internationalisme, sous l’impulsion de la Révolution russe, soit tirée vers les mouvements radicaux nationalistes, dirigés les chefs religieux. Dans ce dernier cas, il n’y avait d’autre alternative que la soumission du mouvement prolétarien indonésien à l’islamisme, au nom de la lutte pour «la libération nationale». L’oscillation entre nation et classe internationale était bien résumée par le programme de l’ISDV lors de son congrès de mai 1918 :

L’ISDV se donne pour but l’organisation du prolétariat et des paysans de l’Inde orientale, indépendamment de leur race et de leur religion, en une union indépendante, qui conduit la lutte de classe dans leur propre pays contre une classe capitaliste dominante, et par là renforce la lutte internationale et mène, en même temps, la seule lutte possible pour la libération nationale. (Het Vrije Word, 20 mai 1918.)

En 1920, se constituait le Parti communiste indonésien (PKI), à partir de l’ISDV et des syndicalistes indonésiens liés au mouvement nationaliste. Dans l’I.C., Sneevliet, de façon significative, représentait le PKI et l’aile gauche du Sarekat Islam. Cette alliance avec la bourgeoisie indigène islamique dura jusqu’en 1923. Cette politique d’alliance était le fait du communiste indonésien, membre du PC hollandais, Tan Malaka (1897-1949), qui au IVe congrès du Komintern en 1922, critiqua la position de Lénine contre le panislamisme :

... le panislamisme n'a plus sa signification initiale mais a maintenant en pratique une signification tout à fait différente. ... Aujourd'hui, en Indonésie, parmi les peuples coloniaux opprimés, le panislamisme représente la lutte de libération contre les différentes puissances impérialistes du monde.

Pire, Tan Malakal affirma, lors de ce congrès, qu’il était nécessaire de combattre au coude à coude avec le groupe islamiste Sarekat Islam, en s’affirmant musulmans et avec “le Coran dans les mains”, et qu’il était nécessaire que les prolétaires de l’Orient «comprennent mieux leur religion» en soutenant l’Union soviétique :

Depuis le début de l’année dernière, nous avons travaillé à ré-établir le lien avec Sarekat Islam. À notre congrès en décembre de l’année dernière, nous avons dit que les musulmans du Caucase ou d’autres pays qui coopèrent avec les Soviets et luttent contre le capitalisme international comprennent mieux leur religion; et nous avons aussi dit que s’ils voulaient faire de la propagande pour leur religion, ils pouvaient le faire pour autant qu’ils ne le fassent pas dans des réunions mais dans les mosquées.

On nous a demandé dans des réunions publiques : êtes-vous des musulmans, oui ou non ? Croyez-vous en Dieu, oui ou non ? Que pouvions-nous répondre à cela ? Oui, j’ai dit, quand je suis face à Dieu je suis un musulman, mais quand je suis face à l’homme je ne suis pas un musulman. C’est ainsi que nous avons infligé une défaite à leurs chefs avec le Coran dans nos mains [souligné par nous]; et à notre congrès l’année dernière, nous avons contraint les dirigeants de Sarekat Islam, par le biais de leurs propres membres, à collaborer avec nous.

Dans la gauche communiste hollandaise, il ne fut jamais question d’établir le moindre compromis, et donc la moindre compromission, avec une idéologie totalement étrangère au prolétariat révolutionnaire. Pour la gauche communiste, il s’agissait de lutter jusqu’à la victoire pour un monde libéré autant du capitalisme que des idéologies religieuses travaillant avec acharnement  au maintien de l’ordre social existant.

P.B. (extrait de la réédition de la Gauche communiste hollandaise, par moto proprio, 2018).

A l'intention des islamogauchistes, du NPA à Plenel ("Mes amis les musulmans"), qui vient de la LCR, ces citations lumineuses de Trotsky en 1923 et 1938 :

 « Nous adoptons une attitude tout à fait irréconciliable vis-à-vis de tous ceux qui prononcent un seul mot sur la possibilité de combiner le mysticisme et la sentimentalité religieuse avec le communisme. La religion est irréconciliable avec le point de vue marxiste. Celui qui croit à un autre monde ne peut concentrer toute sa passion sur la transformation de celui-ci. »

« Nous, les révolutionnaires, nous n’en avons jamais fini avec les problèmes de la religion, car nos tâches consistent à émanciper non seulement nous-mêmes mais aussi les masses de l’influence de la religion. Celui qui oublie de lutter contre la religion est indigne du nom de révolutionnaire. »


mercredi 23 juillet 2025

Pannekoek : liens de ses écrits

 



爭奪統治機器控制權的戰爭

traduction en chinois par google de l' article: La guerre pour le contrôle de la machine à gouverner 爭奪統治機器控制權的戰爭 最近,我們看到圍繞 GAFAM...