Derrière le hochet des bonus, que le gouvernement français en la personne de Nicolas Sarkosy agite, pour impressionner la finance américaine, qu'il veut mettre au pas, le chasseur de prime est revenu bredouille. Tout au plus est il question que les États-Unis adoptent en 2011 les règles de Bâle II.
Le sommet prétend se « démocratiser » en suicidant le G8 au profit du G20, nouvelle structure permanente de l' ordre mondial, ou tout se passe avant dans des réunions plus intimes. Qui empêchera le G8 ( sous un autre nom) de se réunir pour s' entendre !!!
L' élargissement se fait au détriment, des pays de l' Union, la Grande Bretagne, la France et l' Allemagne verront leur pouvoir affectés, quant aux Etats -Unis ils ne seront pas affectés, ils ont simplement accorder à leur principal créancier , la Chine, le droit de continuer à être créancière.
Alors qu' avant le G20, la Chine agitait son hochet d' une monnaie universelle autre que la monnaie hélico1 de B. Bernanke qu' elle menaça habillement, en se positionnant pour acheter l' or du FMI. Il semble que le leader de la remise en cause du dollar hélico a accepté un compromis2 pour le moment avec les Etats-Unis et il semble que la question n' a même pas été évoquée.
La baudruche s'est considérablement dégonflée, et pour marquer le coup le G20 a commencé, par une déclaration fracassante contre l'Iran. Le Président de la France Nicolas Sarkosy s' est même fortement distingué par son attaque véhémente contre le régime de Téhéran. Attaque qu'il avait déjà prévu avec Merkel fin août
Il faut tout de même souligner, que le groupe Total s'est fait rafler sa place sur le projet iranien South Pars, par le groupe pétrolier chinois CNPC. Ce qui explique d'une part l' attitude plus offensive de Sarkosy et l' extrême discrétion de la Chine sur le problème du nucléaire iranien. Comme la bourse est toujours sensible, aux déclarations guerrières, la déclaration de Pittsburgh n 'est pas faite pour déplaire au Président Mahmoud Ahmadinejad et Wall street qui espèrent une remontée des cours du pétrole qui viennent encore de chuter.
Le 1 octobre 2009
Notes
1En novembre 2002, Bernanke (qui n’était alors qu’un des gouverneurs de la Réserve fédérale) a prononcé un discours célèbre dans lequel il a déclaré qu’au cas où déflation aux Etats-Unis serait semblable à celle du Japon, le gouvernement américain devait imprimer de l’argent à l’infini (faire marcher la planche à billets) et le déverser par hélicoptère. Depuis on le surnomme « helicopter Ben ». Les marchés le soupçonnent d’être un inflationniste.
2Peut être sur l' affaire des pneus chinois taxés de 35%
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