Manoeuvres militaires autour de Taïwan, inquiétude de Washington le 14 octobre 2024
L’autonomie stratégique européenne au prisme des importations croissantes d’armes américaines
Extrait du GRIP
À cette fin, le texte procède en quatre étapes. La première consiste à illustrer le renforcement de la domination américaine sur les marchés européens d’armements ces cinq dernières années. La seconde étape revient sur les raisons de l’attractivité des systèmes d’armes américains. Elle considère l’impact de la livraison en Europe des premiers avions de combat F-35 Lightning II et son poids parmi les facteurs explicatifs de la hausse des importations européennes d’armes américaines. La troisième étape replace les décisions d’achats en armes des pays européens dans le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine, débutée en février 2022. Elle met en lumière que l’augmentation des importations européennes d’armements américains est également une conséquence de la guerre en Ukraine qui est venue souligner à la fois les faiblesses capacitaires de la BIDTE et la domination de l’industrie de défense des États-Unis lorsqu’il devient nécessaire pour les États membres de l’UE de s’équiper en systèmes d’armes éprouvés. Cette dimension se trouve renforcée par les garanties de sécurité qu’offrent les États-Unis par le biais de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), garanties dont l’importance a été revigorée par le conflit en Ukraine. Enfin, la quatrième étape revient sur les critiques formulées en 2019 par les États-Unis à l’égard des premières initiatives européennes de défense et aux réactions qu’elles ont suscitées. À travers cette démarche, le texte invite à ne pas écarter la possibilité que l’objection américaine et le climat d’incertitude qu’elle crée quant à l’avenir de la relation transatlantique aient pu amener certains pays de l’UE à s’approvisionner prioritairement en armes auprès de fournisseurs américains.
L'activité de Thales est en forte augmentation : c'est ainsi que la firme va créer 220 emplois à Etrelles en Ille-et-Vilaine dans le cadre de la production d'avions de guerre. C'est à ce titre que la Région a décidé d'une aide de 150.000 €.
CNN a « fuité » un rapport sur la gravité de la situation en Ukraine (Korybko)
11 septembre 2024 Robert Bibeau 11 Commentaires
Andrew Korybko, 09 sept. 2024, sur CNN a partagé un aperçu de la gravité de la situation en Ukraine (substack.com)
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Les forces armées ukrainiennes sont au milieu de crises convergentes causées par l’échec de la contre-offensive, la politique de conscription forcée et la gaffe de Zelensky à Koursk, qui entraînent davantage de désertions, de défaites et, en fin de compte, plus de désespoir.
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CNN a réalisé un rare acte de service journalistique avec son rapport détaillé sur la façon dont « l’armée ukrainienne, dépassée en armes et en nombre, est aux prises avec un moral bas et la désertion ». Il décrit franchement les nombreux problèmes qui affligent les forces armées ukrainiennes (UAF) à ce moment charnière du conflit, alors qu’elles continuent d’occuper une partie de Koursk mais continuent de perdre du terrain dans le Donbass. Leur histoire commence par la présentation d’un commandant de bataillon qui a perdu la plupart des quelque 800 hommes sous son contrôle.
.Ce chiffre n’en pouvait plus et a donc été transféré à un emploi administratif militaire confortable à Kiev. Lui et les cinq autres personnes à qui CNN a parlé lors de leurs recherches pour leur rapport les ont informés que «la désertion et l’insubordination deviennent un problème généralisé, en particulier parmi les soldats nouvellement recrutés». Selon les mots d’un commandant, «Tous les soldats mobilisés ne quittent pas leurs postes, mais la majorité sont… Soit ils quittent leurs positions, soit ils refusent d’aller au combat, soit ils essaient de trouver un moyen de quitter l’armée. »
Le lecteur est ensuite informé que ces troupes sont enrôlées de force, ce qui ajoute un contexte à la raison pour laquelle elles désertent, mais ils ont également affirmé que des problèmes de moral ont commencé à infecter les rangs des forces armées pendant l’impasse maintenant résolue sur l’aide américaine supplémentaire à l’Ukraine. Bien que cela ait probablement joué un rôle, CNN omet ostensiblement de mentionner l’échec de la contre-offensive de l’été dernier, qui a prouvé que l’Ukraine est incapable de reconquérir ses terres perdues malgré tout le battage médiatique et l’aide qu’elle a reçue jusqu’à ce moment-là.
Après avoir clarifié la véritable raison de la chute du moral de l’UAF au cours de l’année écoulée, les drones ont rendu le champ de bataille plus insupportable qu’auparavant, et le temps entre les rotations a augmenté puisque certaines troupes ne peuvent tout simplement pas quitter leurs positions sans risquer leur vie. CNN a ensuite ajouté que « Au cours des quatre premiers mois de 2024, les procureurs ont lancé des poursuites pénales contre près de 19 000 soldats qui ont abandonné leur poste ou déserté ».
Ils ont également reconnu que « c’est un nombre stupéfiant et – très probablement – incomplet. Plusieurs commandants ont déclaré à CNN que de nombreux officiers ne signaleraient pas les désertions et les absences non autorisées, espérant plutôt convaincre les troupes de revenir volontairement, sans être sanctionnées. Cette approche est devenue si courante que l’Ukraine a modifié la loi pour dépénaliser la désertion et l’absence sans permission, si elles sont commises pour la première fois.
La bataille imminente de Pokrovsk, qui pourrait changer la donne pour la Russie sur le front du Donbass, risque de se transformer en un désastre total pour l’UAF puisque «certains commandants estiment qu’il y a 10 soldats russes pour chaque Ukrainien». Tout aussi alarmante est l’affirmation d’un officier selon laquelle «il y a même eu des cas où les troupes n’ont pas divulgué l’image complète du champ de bataille à d’autres unités de peur que cela ne les fasse mal paraître». Des problèmes de communication seraient également monnaie courante entre les différentes unités de Kiev.
Le front de Koursk n’est pas aussi mauvais, mais il n’a peut-être pas rempli son objectif politique de remonter le moral des UAF, contrairement à ce que Zelensky a prétendu. CNN a cité des sapeurs qui n’étaient pas sûrs de la stratégie impliquée, se demandant pourquoi ils avaient été redéployés de la défense de Pokrovsk pour envahir la Russie alors que le front du Donbass connaît de telles difficultés comme cela a déjà été rapporté. L’article se termine ensuite par la déclaration d’un expert en soutien psychologique qu’il ne sera plus émotionnellement attaché à personne.
En réfléchissant au reportage étonnamment critique de CNN, il est clair que l’UAF est au milieu de crises convergentes causées par l’échec de la contre-offensive, la politique de conscription forcée et la gaffe de Zelensky à Koursk, qui conduisent à plus de désertions, de défaites et, en fin de compte, de désespoir. Dans de telles circonstances, l’Ukraine peut soit maintenir le cap en restant à Koursk au prix de perdre plus de terrain dans le Donbass, soit se retirer de Koursk pour aider à tenir le Donbass, soit procéder à une escalade asymétrique.
Les deux premiers scénarios sont explicites, tandis que le dernier pourrait concerner l’extension du conflit à d’autres régions russes, à la Biélorussie et/ou à la Transnistrie séparatiste de la Moldavie, endommageant gravement les centrales nucléaires russes dans le but désespéré de provoquer une réponse nucléaire, et/ou assassinant des Russes de haut rang. Il ne reste que quelques mois avant que l’hiver n’entrave les opérations de combat des deux côtés, après quoi le statu quo persistera jusqu’au printemps, lorsque l’un ou les deux camps pourraient passer à l’offensive.
Cette chronologie ajoute de l’urgence à la bataille imminente de Pokrovsk, que la Russie veut gagner le plus rapidement possible afin de pousser à travers les champs au-delà, de capturer plus de territoire, de menacer l’agglomération de Kramatorsk-Slaviansk par le sud et éventuellement de se préparer à faire un mouvement sur la ville de Zaporozhye depuis le nord-est. Si l’Ukraine peut tenir jusqu’à l’année prochaine, elle pourrait avoir plus de temps pour construire davantage de défenses au-delà de Pokrovsk, réduisant ainsi le rythme de l’avancée de la Russie si elle l’emporte là-bas.
Même si l’Ukraine tient bon pendant au moins plusieurs mois ou peut-être jusqu’à six mois de plus, les problèmes abordés dans l’article de CNN ne feront probablement que s’exacerber, vu que davantage de soldats enrôlés de force seront jetés dans ce qui pourrait alors devenir le prochain hachoir à viande tristement célèbre. Le moral continuera probablement de chuter tandis que les défections pourraient augmenter, ce qui pourrait se combiner pour paralyser l’UAF et créer une ouverture que la Russie pourrait exploiter à Pokrovsk ou ailleurs le long du front.
La solution idéale pour Kiev serait de parvenir à un cessez-le-feu pour faciliter son retrait volontaire d’une partie du Donbass (ex : les environs de Pokrovsk) en parallèle avec le retrait de Koursk, qui sont des conditions que la Russie pourrait envisager car elles feraient avancer certains de ses objectifs politiques et militaires. Du point de vue de l’intérêt de son régime, il est préférable pour l’Ukraine d’avoir un retrait ordonné plutôt qu’un retrait chaotique si la Russie réalise une percée, mais Zelensky et ses semblables ne sont pas connus pour leurs décisions rationnelles.
Néanmoins, ceux qui, comme l’Inde et la Hongrie, veulent aider à résoudre politiquement ce conflit pourraient proposer quelque chose du genre, peut-être aussi suggérer la relance de la proposition de cessez-le-feu partiel du mois dernier, sous médiation qatarie, pour éviter les attaques contre l’infrastructure énergétique de l’autre. Il est peu probable que Zelensky soit d’accord, d’autant plus qu’il est sous l’influence de l’ultra-faucon Yermak, mais il serait toujours préférable de faire circuler de manière informelle une variante de la proposition susmentionnée le plus tôt possible.
Quelles que soient les propositions de tierces parties bien intentionnées, le conflit semble prêt à continuer à faire rage l’année prochaine, en l’absence d’un effondrement militaire et/ou politique complet en Ukraine, ce qui ne peut être exclu compte tenu de la gravité de la situation, selon le dernier rapport de CNN. L’Ukraine et ses alliés anglo-américains de « l’État profond » (sic) pourraient également organiser une provocation majeure visant à «escalader pour désamorcer la marche vers la guerre globale»… (sic)
Une arme laser a été testée avec succès à bord de la frégate de défense aérienne Forbin
par Laurent Lagneau · 20 juin 2023
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En juin 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] commanda à l’entreprise CILAS [Compagnie industrielle des lasers] un prototype opérationnel du système laser HELMA-P, dans le cadre du marché L2AD [Laser de lutte anti-drones], doté de dix millions d’euros. Et il était question de réaliser une étude en vue de l’intégration de ce dispositif à bord d’une « plateforme navale », des tests de faisabilité en mer étant d’ailleurs prévus dans la foulée de l’attribution du contrat.
Développé à partir de 2017, le système HELMA-P est en mesure de neutraliser des micro-drones aériens en altérant leur structure en l’espace de quelques secondes, tout en étant associé à différents dispositifs de détection et de suivi. L’un des enjeux était alors de le miniaturiser tout en augmentant sa puissance et en développant un ensemble de « protections matérielles et logicielles ».
Le laser le plus puissant du monde, 10 millions de milliards de watts pour faire des expériences de physique en conditions extrêmes
Situé près de Bucarest, en Roumanie, cet instrument de recherche sans équivalent offre de nouvelles perspectives en physique fondamentale, en médecine et pour la production d’énergie. En guise de tir, il s’agit de l’émission de lumière laser la plus puissante du monde. Dix pétawatts (PW), soit 10 millions de milliards de watts, soit encore un dixième de la puissance reçue sur Terre et émanant du Soleil. Ou six millions de fois plus qu’un réacteur EPR… Mais si la salle de contrôle n’a pas tremblé, c’est que cette puissance est délivrée pendant un temps très court, environ 25 femtosecondes, ou 25 millionièmes de milliardièmes de seconde et sur trois micromètres de large.
Ce « dragon » cracheur de feu se terre dans un hall de 2 400 mètres carrés de l’Infrastructure en lumière extrême (Extreme Light Infrastructure, ELI), à Magurele, à dix kilomètres au sud de Bucarest (Roumanie), près d’un centre de recherche nucléaire, qui a longtemps hébergé un réacteur soviétique. Il a, en fait, plusieurs têtes, deux crachant 10 PW (une fois par minute au maximum), deux autres 1 PW (une fois par seconde) et deux encore 100 térawatts (TW) (dix fois par seconde).
Thales est un groupe d'électronique français spécialisé dans l'aérospatial, la défense, la sécurité et le transport terrestre dont le siège social se situe à Meudon5, dans les Hauts de Seine.
Coté à la bourse de Paris, présent dans 68 pays6 et employant 77 000 salariés au 22 juin 2023, Thales est l'un des leaders mondiaux des équipements à destination des industries de l'aéronautique, de l'espace, de la défense, de la sécurité7 et des modes de transport.
Les origines du groupe remontent à 1998 lorsque les branches spécialisées dans les activités militaires d'Alcatel, de Dassault Électronique et de Thomson-CSF sont réunies pour former une nouvelle société. Fin 2000, l’entreprise prend son nom actuel8.
Thales se classait en 2023 au quatorzième rang mondial pour la production d'armement et dix-septième en 2024, derrière notamment Airbus (classé treizième). Sources Wikipédia
Le nom Thales (sans accent) est le fruit de la fusion de lettres de diverses entités qui désormais composent le groupe : Thomson-CSF (TH), Alcatel (AL) et ES pour Electronic Systems
Des initiatives internationalistes contre la guerre et le capitalisme (Communist Workers Organisation)
Publié le 27 Août 2024 par Revolutionary perspectives, août 2024
INTRODUCTION Avant que la revue Controverses (émanation du site Controverses (https://www.leftcommunism.org/) ne publie sous peu son propre compte-rendu (motivé) de la conférence internationaliste d'Arezzo (Italie), nous donnons notre traduction en français...
Maximilien RUBEL*, Guerre et paix nucléaires . Reprint : Non Lieu, avril 2024.
ISRAEL
Alors qu'en 1949, seuls 400 étudiants de yeshiva étaient exemptés du service militaire, leur nombre a explosé pour atteindre près de 63 000 en juin 2023. Pour inciter à l'enrôlement, la Cour suprême a suggéré une mesure radicale : suspendre le financement des étudiants refusant de servir. Parallèlement, Tsahal envisage d'allonger la durée du service militaire obligatoire pour les hommes de 32 à 36 mois.
Cependant, ces décisions ne font pas l'unanimité. Des manifestations ont éclaté dans les périphéries des quartiers orthodoxes, avec des milliers de personnes bloquant les routes pour protester contre ce qu'elles perçoivent comme une atteinte à leur mode de vie et à leurs valeurs religieuses.
Au-delà des considérations sociales et religieuses, ce texte, que Benjamin Netanyahou essaye d'éviter à tout prix, pourrait fragiliser la coalition gouvernementale actuelle, qui s'appuie en partie sur le soutien de partis ultra-orthodoxes.
Voir VIDEO DE arte
La Chine livrera deux corvettes pour le Cambodge « au plus tôt » en 2025
De lemarin.ouest-france.fr - 5 septembre, 15:55
La Chine a annoncé jeudi 5 septembre qu’il construirait deux corvettes pour le Cambodge, pays allié qui dépend beaucoup d’elle. Pékin finance déjà la modernisation d’une des principales bases navales cambodgiennes.
Les satellites de l'US Space Force pourront suivre les avions et véhicules terrestres après 2030.
UKRAINE
La guerre dure et l'armée cherche 400 000 soldats. De nouveaux centres de recrutement ouvrent un peu partout. Les recruteurs sont des civils. Selon la directrice d'un de ces centres, à Lviv, "les Ukrainiens seront tous impliqués, d'une manière ou d'une autre, dans les forces armées".
Alors que les files d'attente vues devant les centres militaires au début de l'invasion russe ne sont plus qu'un souvenir, l'Ukraine cherche de nouveaux moyens de recruter toujours plus de soldats. Une loi destinée à mobiliser des centaines de milliers de soldats se prépare. Et des centres de recrutement "nouvelle génération" voient le jour, comme à Lviv dans l'ouest du pays.
Ce centre n'a ouvert qu'il y a un mois, la peinture kaki sent encore le neuf et Halina Psykorska, sa responsable, est convaincue qu’il faut recruter les soldats, comme on recrute en entreprise. "La raison d'être de ce centre, c'est le constat que la guerre continue et qu'elle ne va pas finir rapidement. Les Ukrainiens doivent comprendre qu'ils seront tous impliqués, d'une manière ou d'une autre, dans les forces armées d'Ukraine", selon Halina.
"On est pas là pour les enrôler de force"
Ici, tous les recruteurs sont des civils, pour lever la barrière psychologique qui, selon Halina, retient de nombreux Ukrainiens de s'engager après deux ans de guerre. "Quand des candidats qui n'ont pas d'expérience militaire viennent nous voir, ils sont plus à l'aise parce qu'on est des civils, on a les mêmes craintes. On n'est pas là pour les enrôler de force", insiste Halina Psykorska.
Ce centre est un peu le Pôle Emploi de l'armée, on parle projet professionnel personnalisé et avec la conseillère, Nataliya, on regarde les offres d'emploi militaires listées en ligne. "Regardez, il y a des offres pour des conducteurs de moto, chauffeurs mécaniciens pour les chars. On peut trouver selon votre spécialisation, vos compétences", détaille-t-elle.
Pour le moment, 300 personnes ont poussé la porte du nouveau centre, alors que l'armée ukrainienne estime avoir besoin de 400 000 nouveaux soldats cette année. Halina et Nataliya le savent, leur démarche est complémentaire, mais ne remplacera pas une mobilisation plus massive et obligatoire.
Un reportage de Camille Magnard édité par Diane Warin
Extrait du texte de notre revue Matériaux Critiques N° 10 : « Économie de guerre ou guerre à l’économie » ainsi que sur le site web: https://materiauxcritiques.wixsite.com /monsite/textes Dans la course accélérée vers la généralisation guerrière, le besoin de redéploiement d’une « économie de guerre » est un signe évident en même temps qu’un élément indispensable au retour avoué à l’austérité sous prétexte de préparation belliciste. Cette expression est néanmoins floue et relativement ambigüe, porteuse à la fois d’une nécessité économique et sociale pour le système et d’une perspective anticipatrice angoissante voire auto réalisatrice. A l’instar de la « guerre contre le terrorisme », c’est autant une préparation idéologique qu’une réelle tendance vers un « keynésianisme belliciste » planifié pour imposer un retour au développement de l’appareil productif national tout en augmentant la productivité du travail. En effet, l’économie de guerre signifie d’abord le réveil du protectionnisme centré sur une production nationale encadrée et dirigée par l’État, impliquant une dégradation salariale et des conditions de travail, le tout justifié par un nationalisme dans tous les domaines, exacerbé par le « danger » de guerres à venir. La réponse prolétarienne est hier, aujourd’hui et demain, toujours, la même : Guerre à l’économie, même si cette réponse tarde lourdement à venir !
Vendre des Rafale à la Serbie : est-ce bien raisonnable ?
De www.challenges.fr - 30 août, 06:30
Un contrat pour 12 Rafale avec Belgrade devrait être annoncé lors de la visite d’Emmanuel Macron en Serbie. Un joli coup à l’export, mais qui pose question, vu la proximité de Belgrade avec la Russie et la Chine
Russia deploys rare air defense system on Crimea bridge
De defence-blog.com - 31 août, 14:42
Russia has deployed a rare modification of the Pantsir air defense system directly on the Crimean Bridge also called Kerch Strait Bridge or Kerch Bridge, which connects mainland Russia to the annexed Crimean Peninsula. This deployment was recently highlighted in images published by the Telegram channel "Crimean Wind," showcasing the system's placement on the critical infrastructure. Satellite images confirm that
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