Et bien si ! on a déjà vu le FN au pouvoir !
http://mai68.org/spip3/spip.php?article666
Bonjour à toutes et à tous,
Certains disent : « Ce qui me paraît étrange, c'est cette haine pour un parti qui n'a jamais gouverné et n'est donc pas responsable de nos énormes ennuis. »
C'est faux ! on a déjà vu en France le FN au pouvoir dans certaines villes. On a vu des associations privées de subventions dès leur arrivée à la tête de certaines municipalités. Ainsi que certains livres disparaître des bibliothèques. Certes, ils n'ont pas encore osé les brûler, mais qu'arriverait-il s'ils arrivaient au pouvoir au niveau national ?
Le Front National n'est pas vierge, il a une histoire, et une famille de divers partis arrivés au pouvoir dans divers pays. Bien sûr que si, on a vu le Front National ou l'équivalent au pouvoir au niveau national. On a vu Vichy et la collaboration dont descend le FN en droite ligne ; mais, on a vu aussi Franco en Espagne, Salazar au Portugal, les quatre colonels en Grèce, ou Pinochet au Chili. On a vu tous ces gens-là, on a vu ce qu'ils ont fait. Je ne veux pas de ça pour mon pays.
LFI n'est pas d'extrême gauche. Même le Conseil Constitutionnel l'a déclaré. Par contre il n'a pas hésité à classer le RN et Ciotti à l'extrême droite.
LFI n'est même pas aussi à gauche que Mitterrand en 1971 au congrès d'Épinay qui chantait l'internationale, alors que Mélenchon l'interdit depuis longtemps dans ses meetings. Mitterrand disait qu'il faudrait abolir le capitalisme. Mélenchon ne le dit pas ! LFI est très loin d'être d'extrême gauche !
Quant aux immigrés, il faut tordre le cou à certains mensonges. Par exemple, « les aides accordées à des immigrés qui n'ont jamais payés le moindre centime d'impôt » est très facile à démonter. Ils payent la TVA dès qu'ils achètent la moindre chose, et payent les mêmes cotisations que les nationaux dès qu'ils travaillent : cotisation chômage, cotisation sécu, et même cotisation retraite alors qu'ils ne la toucheront peut-être pas s'ils rentrent au pays !
La peur de l'immigré est instillé par la droite et l'extrême droite depuis des lustres. Mais, comme le dit un vieux slogan : « Première, deuxième, troisième génération, on est tous des immigrés ! »
La propagande pour le FN est financée par le multi-milliardaire Bolloré qui possède des chaines de télé (Canal +, CNews…). Ce sont les Patrons qui veulent Le Pen, car ils veulent mener le prolétariat à la trique ! Vous voyez bien que Le Pen est monté aussi subitement en 2024 que Macron en 2017, ça ne vous met pas la puce à l'oreille ?
Bien sûr que la famille Le Pen est extrêmement dangereuse ; et Bardella est membre de cette famille, c'est un neveu par alliance de Marine. Le fascisme s'avance toujours à visage masqué. Oui, masqué. Par exemple en changeant le non du FN, qui rappelle trop le père, par RN. Et aussi en changeant le nom de Marion Maréchal Le Pen, afin de lui faire faire de l'entrisme chez Zemmour pour le détruire de l'intérieur :
http://mai68.org/spip3/spip.php?article482
Une telle famille, un tel clan, capable de telles magouilles est capable de tout.
Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip3
Quant aux promesses ouvrières du clan Le Pen, n'en croyez rien ! Ils ont commencé par dire plein de choses pour qu'on soit attirés par eux, abolition de la réforme des retraites, TVA, etc. Mais, c'était une technique classique de manipulation, une fois attirés par eux, on a du mal à s'en défaire quand ils reviennent petit à petit, tout doucement, sur certaines promesses.
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Un
engagement d’extrême droite Gérard Longuet et Madelin Alain (Wikipédia)
Au printemps 1964, il prend part, en compagnie de Alain Madelin, à la création du mouvement d'extrême droite Occident, souvent impliqué dans des affrontements violents contre l'extrême gauche.
Le 12 janvier 1967, Gérard Longuet participe à un commando d'Occident qui attaque des étudiants d'extrême gauche du Comité Vietnam national à l'université de Rouen5,6. Parmi les nombreux blessés, Serge Bolloch – il deviendra vingt ans plus tard journaliste au Monde – est dans le coma, le crâne fracassé7. Le 12 juillet 1967, il est condamné à 1 000 francs d'amende comme co-auteur de « violence et voies de fait avec armes et préméditation8,9 », en même temps que douze autres militants de l'extrême droite – dont Patrick Devedjian, Alain Madelin, Alain Robert10.
Après la dissolution d'Occident par le Conseil des ministres en octobre 1968, il rejoint ensuite le Groupe union défense (GUD), un autre groupuscule d'extrême droite mené par Alain Robert, dont il écrit la charte, puis Ordre nouveau, destiné à rassembler les nationalistes10.
En 1969, il devient attaché de presse pour le Conseil national du patronat français, l'ancêtre du Medef11.
En 1971, il fait partie avec Claude Goasguen de la direction d'Ordre nouveau10, dissous par décret du Conseil des ministres le 28 juin 1973 pour « atteinte à la sûreté de l’État »12.
Énarque
Il entre à l'École nationale d'administration (ENA) en 1971 et en sort en 1973 (promotion François-Rabelais).
Entre-temps, en 1973, il rédige le premier programme économique du Front national13.
Étant l'un des « plus actifs » aux réunions du Club de l'horloge, il en est nommé membre d'honneur[Quand ?]14.
De ses engagements à l'extrême droite dans les années 1960-1970, il dit : « J'assume avoir été d'extrême droite. On s'est simplement trompé sur le modèle colonial, qui ne pouvait perdurer15 ».
Carrière politique au sein de la droite parlementaire
Nommé sous-préfet durant l'été 1973 à sa sortie de l'ENA, il est d’abord directeur de cabinet des préfets de l'Eure (1973-1974), puis de la Somme (1974-1976) et enfin de Jacques Dominati, secrétaire d’État auprès du Premier ministre Raymond Barre (1977-1978).
En 1978, il est élu député de la 1re circonscription de la Meuse sous les couleurs de l'Union pour la démocratie française-Parti républicain. Il perd son mandat en 1981 après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.
Membre du conseil général de la Meuse pour le canton de Seuil-d'Argonne de 1979 à 1992, il en devient vice-président de 1982 à 1986. Il est également élu conseiller municipal d'opposition de Bar-le-Duc en 1983.
En 1984, il est élu député européen, en 33e position sur la liste UDF-RPR menée par Simone Veil. Comme tous les membres du Parti républicain, il siège au sein du groupe Libéral et démocratique (LD), devenu en 1985 le groupe Libéral, démocrate et réformateur (LDR), présidé par Simone Veil. Il est membre de la Commission des affaires sociales et de l'emploi de 1984 à 1985, puis de celle de l'énergie, de la recherche et de la technologie de 1985 à 1986, et participe à la délégation pour les relations avec les États du Golfe à partir de 1985.
Il reste membre du Parlement européen jusqu'à son entrée au gouvernement en 198616.
Gouvernement
Sous le gouvernement de la première cohabitation, mené par Jacques Chirac et formé en 1986, il est chargé des Postes et Télécommunications comme secrétaire d'État puis ministre délégué, auprès du ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme Alain Madelin.
Quittant son ministère après la victoire socialiste aux présidentielle et législatives de 1988, il retrouve, à la faveur de cette élection, son siège de député de la Meuse.
Dans les années 1980, avec d'autres quadragénaires du Parti républicain (Alain Madelin, Jacques Douffiagues ou Claude Malhuret) de la « bande à Léo » (ainsi appelée en référence à son chef de file, François Léotard), puis du groupe des réformateurs et du mouvement Force unie, au sein de l'UDF et du RPR, il appelle à un renouvellement générationnel des dirigeants de la droite parlementaire en remettant en cause l'autorité sur celle-ci de Jacques Chirac et de Valéry Giscard d'Estaing.
Il est trésorier de 1982 à 1988, puis secrétaire général de 1988 à 1990 et finalement président du Parti républicain de 1990 à 1995.
En 1992, il devient président du conseil régional de Lorraine. À ce poste, il appuie la création de la LGV Est, en particulier la construction de la gare de Meuse TGV17.
En 1993, il est appelé au gouvernement par Édouard Balladur, retrouvant le portefeuille des Télécommunications avec le ministère de plein exercice de l'Industrie, des Postes et télécommunications et du Commerce extérieur. En tant que tel, c'est lui qui autorise Bruno Lasserre, alors directeur général des Postes et télécommunications à créer une troisième licence de téléphonie mobile en ouvrant le réseau hertzien à un troisième opérateur, Itineris et SFR se partageant le marché18. Les auditions commencent en juin 1994, et aboutiront à l'entrée sur le marché de Bouygues Telecom18.
Inquiété pour le financement du Parti républicain et la construction de sa villa, il doit démissionner du gouvernement Édouard Balladur en octobre 199411, et entame un retrait médiatique tout en restant à la tête de la région Lorraine. Il est mis en examen en 1995 dans l'enquête sur le financement occulte du Parti républicain19. Il bénéficie d'un non-lieu le 8 mars 2010, en partie grâce à la loi d'amnistie de 1990 sur les financements politiques, certains faits reprochés représentant un financement illégal de parti politique, mais la loi d'amnistie ne permet des poursuites que pour « des faits d'enrichissement personnel20,21 ».
Renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « recel d'abus de crédit » dans une affaire concernant la construction de sa villa de Saint-Tropez (Var), il est relaxé en première instance, puis par la cour d'appel de Paris, en novembre 1998. Mis en garde à vue en mai 2001 pour recel de corruption dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, il est également relaxé, en octobre 200522.
Durant ces années, il est administrateur de sociétés d’ingénierie informatique et de conseil, il préside la société Herbemont-César et Associés à partir de juillet 1999, et fonde en avril 2004 une holding spécialisée dans le conseil, Sokrates Group23, dont il est le président. Il est également réélu à la tête de la région Lorraine en 1998, tout en réintégrant la même année le conseil général de la Meuse désormais pour le canton de Fresnes-en-Woëvre (il le reste jusqu'en 2001). En désaccord avec le départ de l'UDF de Démocratie libérale (DL, nouveau nom depuis 1997 du Parti républicain), il participe à la création du Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL) qui fusionne en novembre 1998 avec Force démocrate et les Adhérents directs de l'UDF pour donner naissance à la « Nouvelle UDF ». Il en est pendant quelques mois le vice-président, aux côtés de François Bayrou. Il soutient la candidature de ce dernier à l'élection présidentielle de 2002.
Après son entrée au Sénat à la faveur des élections de 2001 et son adhésion à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002, il revient sur le devant de la scène politique, en prenant, le 10 juillet 2002, la tête de l'Association des régions de France (ARF), alors qu'un accord devait permettre qu'après Jean-Pierre Raffarin, entre 1998 et 2001, la présidence aille au socialiste Alain Le Vern24.
À la suite de la « vague rose » des régionales de 2004, il perd les présidences de la Lorraine et de l'ARF. L'année suivante, il prend celle de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).
Gérard Longuet lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy en 2012.
De 2008 à 2009, il fait partie du Comité pour la réforme des collectivités locales. Il est élu président du groupe UMP au Sénat le 7 juillet 2009, succédant à Henri de Raincourt, nommé ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Gouvernement de François Fillon
Pressenti pour entrer dans le troisième gouvernement Fillon à l'automne 2010, Gérard Longuet l'intègre finalement en devenant ministre de la Défense et des Anciens Combattants en remplacement d'Alain Juppé, alors nommé ministre des Affaires étrangères après la démission de Michèle Alliot-Marie le 27 février 2011. Sa nomination permet de rééquilibrer « politiquement » le gouvernement Fillon en donnant un poste clé à l'aile centriste et libérale de l'UMP, chose qui était réclamée, après le départ de plusieurs ministres centristes trois mois plus tôt. Gérard Longuet quitte son mandat parlementaire le mois suivant et est remplacé à la présidence du groupe UMP au Sénat par Jean-Claude Gaudin.
Lors des élections sénatoriales de 2011, il est réélu sénateur dans la Meuse au premier tour de scrutin avec 50,51 % des voix. Il décide néanmoins de conserver sa fonction ministérielle, et ne pouvant donc siéger au Sénat, il ne prend pas part au vote du 1er octobre 2011 pour l'élection de son président. Il est remplacé le 2 novembre 2011 par son suppléant, Claude Léonard.
Il fait l'objet en mars 2011 d'une plainte de Jean-Marie Kuhn, actionnaire privé de GDF Suez, pour prise illégale d’intérêt. Sénateur pour la Meuse et membre du groupe d’étude sur l’énergie au Sénat, il aurait eu une activité de conseil auprès du groupe énergétique25. En 2011 également, il est mis en cause avec Michèle Alliot-Marie pour avoir séjourné au cours de ses vacances dans un palace tunisien aux frais du régime Ben Ali, renversé peu après par une révolte populaire26.
En janvier 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP avec cinq autres personnalités du parti, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.
Il soutient le candidat François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 201627.
Prises de position
Gérard Longuet appartient à la frange libérale-conservatrice de l’UMP, puis de LR (Les Républicains).
Salaire des députés
En 2013, Gérard Longuet dénonce le travail « très mal payé » des députés pour 7 000 euros mensuels28,29.
Selon lui, « ce n'est pas un traitement convenable, surtout quand on vous interdit de gagner votre vie honnêtement à côté »28,30,29.
Bouclier fiscal et 35 heures
Il s'est déclaré favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF avant 201231. Gérard Longuet condamne la loi sur les 35 heures en raison de la « perte de compétitivité » induite par cette loi, de la « stagnation du pouvoir d'achat » des salariés et de la charge imposée aux contribuables pour financer ce système32.
Dette intérieure
En réponse à la crise économique de 2008, Gérard Longuet est favorable à un « soutien aux États les plus endettés par un rachat de leur dette par la Banque centrale européenne », ayant pour effet une dévaluation de l'euro. Gérard Longuet a ainsi déclaré : « Ou on sort de l'euro ou on sort des 35 heures, mais on ne peut pas avoir les deux33 ».
Évasion fiscale
Interrogé en novembre 2017 sur le scandale des Paradise Papers, Gérard Longuet estime que « si ces milliards d'euros ne viennent pas dans les caisses de l'État, tant mieux, parce qu'il les gaspille »34.
En réponse, l'association Anticor lui répond par une infographie35.
Chômage
En décembre 2015, en réponse à une question posée lors de l'émission « Preuves par trois », sur Public Sénat, au sujet du chômage et de la formation professionnelle, Gérard Longuet répondit que « La formation professionnelle, c’est indispensable, mais ce qui compte le plus c’est la motivation professionnelle. Nous avons des Français qui ont des poils dans la main, il faut le savoir ».
Il prolonge ensuite son propos en évoquant la supposée réaction de certains individus lorsqu'un travail leur est proposé :
« C’est trop dur, c’est trop loin, c’est pas ce que je veux. Moi, j’ai été formé pour faire du théâtre et on me propose de faire du commerce (…) C’est une vérité. Tous les employeurs vous le disent36 ».
Il indiqua aussi que le problème essentiel du chômage est constitué par « le coût du travail écrasé par les charges », et que « nous avons trop d'inactifs, on commence trop tard, on arrête trop tôt, on ne fait pas assez d'heures par semaine, pas assez de semaines dans l'année37 ».
Présidence de la Halde
En 2010, Gérard Longuet s'oppose à la nomination de Malek Boutih à la tête de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), déclarant qu'« il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l'accueil de tous nos compatriotes38 ». Ces propos sont condamnés par de nombreux politiques de gauche, par SOS Racisme et quelques personnalités de la majorité présidentielle, comme Jean-Louis Borloo, Éric Besson ou Frédéric Lefebvre, qui jugea « plutôt regrettables » les propos de Gérard Longuet39,40.
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