samedi 31 janvier 2004
Ce texte est paru dans Echanges n° 106 (automne 2003).
Le 2 juin 2003, le syndicat IG Metall lançait un mot d’ordre de grève dans les cinq Länder de l’ex-RDA. Une grève que les " métallos " de l’Ouest n’ont pas toujours vu d’un bon oeil. Il reste bien deux Allemagne, mais la même tempête économique met à mal cinquante ans d’un système codifié de relations capital-travail. Il est difficile de comprendre ce qui s’est réellement passé dans les grèves des métallos d’Allemagne de l’Est, car leurs arrière-plans sont particulièrement obscurs :
les difficultés politiques du pouvoir, qui doit faire face à une crise économique majeure ;
les
restructurations, impératives pour le maintien de la compétitivité et
des profits, et qui mettent fin à un système basé sur une croissance
régulière, avec le plein emploi et une collaboration étroite
patronat-syndicats (la cogestion des grandes firmes) ;
l’intégration dans l’Union européenne des pays de l’Est, tous limitrophes et qui connaissent des coûts de main-d’oeuvre très inférieurs à ceux des travailleurs allemands.
Ces trois arrière-plans ont des incidences directes sur toutes les conditions d’exploitation, sur tout le système de garanties sociales (santé, chômage, retraite, etc.) et, par contrecoup, sur la structure même des organisations syndicales et leurs relations avec le patronat. Le conflit des métallos d’Allemagne de l’Est va être le révélateur de l’ensemble de ces problèmes.
A première vue, ce conflit se déroule sous la forme la plus classique des conflits des dernières décennies en Allemagne. Le puissant syndicat de la métallurgie, IG Metall, lance le lundi 2 juin 2003 un ordre de grève pour toute la métallurgie et sidérurgie de l’ex-RDA (République démocratique allemande, plus communément baptisée Allemagne de l’Est). Ce mot d’ordre de grève est appuyé par un vote favorable de 83 % des 7 000 membres est-allemands du syndicat (sur 310 000 métallos de l’ex-RDA). Comme cela se déroule depuis toujours, la grève n’est pas totale mais ponctuelle, tournante par roulement usine par usine avec des piquets de grèves et chaque fois pour un temps limité. Le tout méticuleusement organisé par la bureaucratie syndicale, avec une tactique visant les points les plus vulnérables du procès de production et un certain crescendo lié aux résistances patronales dans les pourparlers (ou les refus de pourparlers) en cours.
Il semble qu’un épisode curieux, dont il n’est guère donné
d’explications, se déroule dès le dimanche 8 juin, alors que la grève
dure depuis une semaine. Après treize heures de négociations, le
syndicat IG Metall et la Fédération patronale de la métallurgie signent
un accord sur la revendication principale : l’alignement du temps de
travail et des salaires de l’Est et de l’Ouest (35 heures au lieu de 38
pour le salaire effectif de
35 heures). Mais ce ne
serait pas immédiat : 37 heures au 1er avril 2005, 36 au 1er avril 2007
et 35 au 1er avril 2009, et encore si les conditions économiques ne se
dégradent pas à l’Est.
Cet accord rencontre une forte opposition, tant d’une bonne partie des patrons que des dirigeants politiques des cinq Länder de l’Est (Mecklembourg-Poméranie occidentale, Brandebourg, Saxe, Saxe-Anhalt, Thuringe), qui craignent la fuite des emplois vers les futurs membres de l’Union européenne limitrophes (Pologne et République tchèque). On peut penser aussi que ceux qui avaient voté la grève, malgré la levée de boucliers médiatiques, ne voient pas comment un tel accord peut changer la situation présente. Outre que l’harmonisation est reportée, la dégradation de la situation économique est déjà là et il y a de fortes chances pour que cet accord reste lettre morte. On ne sait pas s’il y a eu un rejet formel de cet accord par la base ou par une partie de la bureaucratie syndicale, mais le fait est que la grève continue alors que tous les pourparlers pour y mettre fin sont dans l’impasse.
Les premières firmes de l’Ouest touchées par la grève semblent celles de l’automobile ; elles exploitent dans l’ex-RDA plus de 100 000 travailleurs fabriquant des pièces détachées. Le 23 juin, BMW annonce que la grève chez un fabricant de boîtes de vitesse du Brandebourg l’oblige à stopper une partie des ses chaînes à Regensburg, Munich et Dingolfing (toutes usines de l’Ouest) et de mettre à pied 10 000 travailleurs. Par ricochet, 30 000 travailleurs des sous-traitants devraient subir le même sort. Volkswagen annonce au même moment qu’il devra ralentir sa production pour son usine centrale de Wolfsburg, près de Hanovre, si la grève se poursuit.
Le 26 juin, après pas mal de rencontres infructueuses pour parvenir à un accord et alors que les grèves commencent effectivement à " mordre " ainsi sur l’industrie automobile de l’Ouest, les leaders respectifs d’IG Metall (Klaus Zwickel) et du syndicat patronal (Martin Kannegiesser) se rencontrent " informellement " et discutent pendant huit heures, sans résultat est-il dit, sauf qu’il est prévu une reprise des négociations au cours du week-end des 28 et 29 juin.
Le 27 juin, le même leader d’IG Metall, Zwickel, et d’autres leaders syndicaux rencontrent le chancelier Gerhard Schršder pour être informés de (et vraisemblablement donner leur accord à) tout un ensemble de mesures d’austérité qui touchent l’ensemble des dispositifs sociaux. De ces entretiens, peu de choses ont transpiré, sinon que le chancelier a appelé alors à un règlement du conflit dans la métallurgie pour limiter les dommages sur l’économie.
Le samedi 28 juin, Zwickel annonce brutalement la fin de la grève, sans conclusion d’un accord quelconque, même pour sauver la face. On ne sait pas comment cette décision a été prise, ni s’il y eut des réactions des travailleurs qui pendant quatre semaines avaient été, par périodes, plus ou moins impliqués dans cette lutte. Lorsque fut lancé l’ordre de reprise, il y avait encore 7 700 grévistes ; mais on dira plus tard que nombre de travailleurs traversaient les piquets de grève et que, de plus, le syndicat avait également suspendu toute action chez un sous-traitant de l’automobile pour éviter le blocage total d’une usine de l’Ouest.
Aussitôt, les médias, qui s’étaient déchaînés contre la grève tout en
clamant qu’elle causait des dommages à l’économie, parlent d’échec pour
le syndicat IG Metall (et bien sûr pour les métallos est-allemands). Le
1er juillet, dans un discours prononcé à Berlin, Schršder enchaîne sur
ce prétendu échec pour avancer la nécessité, dans la situation
économique présente, de modifier les pratiques de conventions
collectives nationales de branche au profit d’accords particuliers
d’entreprise, ce qu’il appelle une plus grande flexibilité dans les
relations de travail - en termes plus clairs, une flexibilité des
conditions de travail adaptées aux nécessités propres de chaque
entreprise.
A priori pourtant, l’objet de la grève paraissait au départ devoir
rencontrer un écho certain parmi les travailleurs de l’ex-RDA. Depuis la
chute du Mur, il y a treize ans, la réunification de l’Est et de
l’Ouest m’a nullement signifié pour les travailleurs de l’Est une
égalisation des conditions d’exploitation et des niveaux de vie. Le
capital allemand, tout en prétendant que l’annexion était un fardeau dû
au sous-équipement de l’ex-RDA, a su en profiter largement (il n’a
d’ailleurs pas été le seul : voir par exemple le " rachat " de
l’entreprise pétrolière Leuna par Elf). Discréditer le niveau des
installations industrielles lui permettait de les annexer à bon compte,
imposer aux travailleurs de cette partie de l’Allemagne un statut
inférieur à leurs équivalents à l’Ouest l’autorisait de plus à tirer de
leur exploitation des profits substantiels.
Encore
aujourd’hui, ils travaillent légalement 38 heures pour un salaire
équivalent à 35 heures (celui payé à l’Ouest), sans majoration pour les
trois heures supplémentaires. Pour les firmes allemandes, le gain
supplémentaire de cette exploitation était d’environ 10 % : cela
explique pourquoi nombre de firmes de l’automobile y ont installé, comme
nous l’avons souligné, des sous-traitants fabriquant des pièces
détachées pour les usines de montage de l’Ouest.
Les choses ont duré, bien sûr avec la complicité des syndicats, pendant treize années, sans que cette question d’harmonisation ait été sérieusement soulevée au cours des quasi annuels " conflits " dans la métallurgie autour du renouvellement des contrats collectifs à l’échelle nationale.
On peut donc se poser une première question importante : pourquoi avoir attendu treize ans pour ce faire ?
La réponse n’est pas aisée. Si la revendication avait de quoi mobiliser les métallos de l’ex-RDA, par contre le taux élevé de chômage de 20 % (contre 8 % à l’Ouest) pouvait les dissuader de se lancer dans une grève qui risquait tout simplement de conduire à la fermeture de l’usine et la perte de leur emploi. C’est une situation qui pouvait d’autant plus les préoccuper que les travailleurs des pays proches qui doivent bientôt entrer dans la Communauté européenne (certains même plus proches de l’Ouest que de l’Est) vivent des conditions d’exploitation sans commune mesure même avec les salaires réduits de l’ex-RDA. La Slovaquie, par exemple, peut " offrir " des salaires de 3 euros alors que pour le même emploi, l’ex-RDA propose 11,32 euros...
D’autre part, le syndicat IG Metall n’est plus aussi puissant qu’il l’était il y a quelques années ; à l’échelle de l’Allemagne, il regroupe bien aujourd’hui 2 600 000 membres, mais en dix ans il en a perdu 500 000 ; et nous avons vu que dans l’ex-RDA son influence, déjà moindre, s’est en outre amoindrie avec les années (dans toute l’Allemagne, le taux de syndicalisation est passé de 29 % en 1992 à 25 % en 2001 et, dans l’ex-RDA, de 40 % à 18 %).
On peut penser que cette perte d’influence est due au fait que nombre d’accords négociés au niveau de l’entreprise (souvent sous le chantage au licenciement par mise en faillite) ont introduit des dérogations importantes aux garanties des accords de branche, comme on le découvrira au cours de cette grève. Sans aucun doute, pourtant, le syndicat IG Metall restait, comme le souligne un commentateur, " un important interlocuteur dans les prises de décisions, occupant des postes dans un ensemble d’organismes où s’élabore la politique économique et sociale de l’Allemagne ". Mais ce " pouvoir " devenait ainsi pour les appareils bureaucratiques un pouvoir légal plutôt qu’un pouvoir d’intervention directe dans les relations de travail.
C’est précisément sous cet angle qu’il faut examiner ce qui peut
expliquer la stratégie des syndicats (de la confédération DGB et des
syndicats affiliés) dans l’ensemble des structures politiques,
syndicales et économiques qui sont les rouages garantissant pour le
capital la continuité de l’exploitation des travailleurs. Comme partout
ailleurs dans le monde capitaliste occidental, la crise et les pressions
pour maintenir le taux de profit, donc le taux d’exploitation du
travail, en accaparant une part grandissante de plus-value, se font jour
dans tous les domaines. Cela touche bien sûr l’intensification du
travail (accroissement du temps de travail et recherche d’une
flexibilité totale pour adapter strictement le temps de travail à son
utilisation productive ).
C’est la raison en
particulier de la résistance du patronat allemand à l’alignement du
temps et des salaires pour les travailleurs de l’ex-RDA. Cela touche
aussi toutes les " réformes " des accessoires du salaire, qui subissent
comme partout ailleurs une attaque généralisée sous des prétextes
divers. Le gouvernement Schršder a concocté un " Agenda 2010 "
concernant des restrictions sur les retraites, sur l’indemnisation du
chômage (réduction de la période d’indemnisation), sur la Sécurité
sociale (avec une augmentation sensible des dépenses restant à la charge
des malades), sur les garanties de licenciement en faveur des petites
entreprises, sur le coût du travail non-qualifié autour d’une politique
définie par la formule " Travail au lieu du
Welfare ".
Après les dernières décennies au cours desquelles les syndicats avaient pu maintenir, au prix des galops annuels précédant les accords collectifs de branche d’industrie, une paix sociale garantissant à la fois un niveau de vie à peu près constant et une progression également constante de la production capitaliste, il leur devenait difficile de prendre ouvertement parti pour le programme d’austérité. D’autant plus que leur perte d’influence pouvait aussi signifier que déjà des résistances se développaient contre une mise en place progressive de telles mesures. Ce n’était sans doute pas tant cette perte d’influence qui les préoccupait que la perspective de résistances et de grèves échappant à leur contrôle, et réduisant ainsi leur influence comme intermédiaires dans la gestion de la force de travail (1).
Lors des précédentes annonces des mesures d’austérité, les mois précédents, les syndicats regroupés dans la fédération DGB avaient dû, pour ne pas perdre la face, s’afficher comme force d’opposition à ces " restructurations ". Une opposition purement verbale et qui ne cherchait nullement à impulser d’une manière ou d’une autre une mobilisation des travailleurs contre ces mesures. Il était plus conforme à leur rôle sous le capital de tenter d’organiser au contraire une sorte de contre-feu, une démobilisation face à des résistances qui ne manqueront pas de se faire jour.
L’appel à la grève des métallos d’Allemagne de l’Est et son " échec " programmé faisait-il partie de cette stratégie syndicale ? On peut le penser lorsque l’on regarde les conditions dans lesquelles elle a été lancée et la manière dont elle s’est terminée. C’était la plus sûre façon de persuader l’ensemble des travailleurs que, dans le contexte actuel, toute grève était vouée à l’échec et qu’il n’y avait pas d’autre voie que de se plier aux impératifs présents du capital. Il est difficile de croire que les dirigeants syndicaux aient pu en toute bonne foi penser, avant le conflit, ce qu’ils déclareront après la grève : qu’ils " avaient mal jugé la situation politique et estimé que la situation économique en Allemagne était plus positive ".
Mais cette tactique a provoqué de profonds remous au sein des bureaucraties syndicales, notamment dans celle de l’IG Metall. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans les méandres de ce qui prend l’apparence de questions de personnes et de conceptions de l’action syndicale. Au sein du même appareil, c’est la correspondance des approches que l’on peut voir en France entre Thibault, le leader de la CGT, et Chérèque, le leader de la CFDT. Après pas mal de remous, le conflit apparent s’est résolu par une sorte de direction bicéphale entre le prétendu " radical " et le prétendu "réformiste ", qui oeuvreront de concert pour l’accomplissement de la même fonction syndicale qu’auparavant, dans une approche encore plus pragmatique - ce qui signifie plus de flexibilité face à l’austérité gouvernementale et aux impératifs capitalistes.
La grève de l’Est semble également entraîner une certaine hostilité des travailleurs de l’Ouest, dont le travail était paralysé : on peut également se demander si cette rupture de solidarité (alimentée pour une bonne part par les médias au nom de l’intérêt national) n’était pas un des buts recherchés par les dirigeants syndicaux ; il était évident que la surexploitation des travailleurs de l’Est permettait aux firmes de l’Ouest d’accorder aux travailleurs de l’Ouest de meilleures conditions d’exploitation et que l’harmonisation pouvait se faire aux dépens de ces derniers. Il devenait dès lors facile de laisser se développer une hostilité à la grève de l’Est, d’autant plus qu’à l’Ouest bien peu de solidarité dans un sens favorable à l’harmonisation s’était manifestée depuis treize ans.
Quelque chose avait déjà changé et changera sans doute encore à
l’avenir dans la concrétisation de cette fonction syndicale. La pression
de ces changements, conséquence eux-mêmes des transformations des modes
de gestion de la force de travail dans les entreprises, elles-mêmes
conséquences des nécessités de la survie du capital dans la course aigu‘
à la compétitivité, n’est certainement pas étrangère aux remous dans la
bureaucratie syndicale que nous avons évoqués. Les relations de travail
ne peuvent plus, à l’intérieur d’un cadre national, être réglées
strictement et uniformément pour toutes les entreprises, placées chacune
dans des situations spécifiques face aux conditions du marché, et
devant y faire face dans le particularisme de son propre procès de
production.
On assiste partout, et pas seulement en
Allemagne, à un glissement des conditions unifiées pour une branche
d’industrie (temps de travail, salaires et avantages, etc.) réglées pour
l’ensemble des travailleurs de cette branche vers une adaptation
entreprise par entreprise (voire travailleur par travailleur) des
relations d’exploitation. Les 35 heures en France introduisant la
flexibilité totale négociée au niveau de chaque unité de travail ont
matérialisé un tel glissement avec la dénonciation de presque toutes les
conventions collectives de branches d’industrie. Un tel glissement
s’accomplit actuellement en Allemagne, et cela influe radicalement sur
les structures syndicales.
Dans l’ex-RDA déjà, sous la pression du chômage, des accords spécifiques d’usine ont fait que les travailleurs ont accepté le passage des 38 heures aux 40 heures sous la menace de perdre leur emploi ; dans des firmes de l’industrie chimique, la même situation a contraint les travailleurs à accepter jusqu’à 10 % de réduction de salaires. Et même à l’Ouest, de plus en plus de firmes ont conclu des accords d’entreprise pour " adapter " les accords collectifs aux conditions spécifiques d’exploitation du travail de l’entreprise..
Si l’on considère ce qui se passe dans les autres pays capitalistes " avancés ", on voit que la même tendance se développe partout rapidement. Elle se traduit par des changements de législation ou des débats sur la question de la représentativité des syndicats au niveau de l’entreprise, c’est-à-dire par une modification du niveau d’insertion de la fonction d’intermédiaire dans la gestion de la force de travail. La conséquence sur les luttes pourrait être une multiplication des conflits dans des unités de travail distinctes, d’autant plus que la multiplication de la sous-traitance et autres recettes pour réduire les coûts de production émiettent les lieux d’exploitation.
Avec, comme corollaire, la quasi-disparition des luttes globales par branches professionnelles. Il est certain que d’autres évolutions nationales en ce sens permettront de préciser la généralisation de cette restructuration de l’exploitation et de la manière dont les travailleurs réagiront face à ces bouleversements.
H. S.
septembre 2003
NOTES
(1) Roland Koch, premier ministre (démocrate-chrétien) du Land de Hesse, est l’auteur du slogan cité " Travail au lieu du Welfare ". Il propose d’imiter les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour régler le problème des travailleurs sans qualification qui forment 40 % des chômeurs alors qu’il n’occupent que 12 % des emplois. Sa solution serait de contraindre ces travailleurs à accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelles conditions et n’importe où avec des incitations financières pour les employeurs. Nous ne sommes pas très loin de ce qui est envisagé en France pour le RMA. Il annonce (The Financial Times du 27 août) qu’il travaille avec le premier ministre social-démocrate de Nord-Westphalie-Rhénanie (région industrielle de la Ruhr) à la mise au point d’un tel programme.
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