marchandise,marché,mondialisation,matière, mouvement,machinisme
Marché
« A un certain niveau de croissance, la manufacture (il s’agit donc ici de la phase de soumission formelle NDR) – et plus encore la grande industrie – (phase de soumission réelle, NDR), se crée son propre marché en le conquérant par ses marchandises. Le commerce devient le serviteur de la production industrielle qui ne peut exister sans l’expansion continue du marché. Dans la mesure où il ne fait qu’exprimer la demande existante, ce n’est pas le marché qui limite la production de masse : c’est la grandeur du capital employé et la productivité du travail. » (Marx, Le Capital, Livre III, p. 1104, La Pléiade, t. 2)
« Dire de cette production croissante qu’elle a besoin d’un marché de plus en plus étendu et qu’elle se développe plus rapidement que celui-ci c’est exprimer, sous sa forme réelle et non plus abstraite, le phénomène à expliquer... Il arrive un moment où le marché semble trop étroit pour la production... c’est ce qui arrive à la fin du cycle...le marché et la production étant des facteurs indépendant, l’extension de l’un ne correspond pas forcément à l’accroissement de l’autre. » (Marx, T.2, p. 489)
Matérialisme et superstructure
« D'après la conception matérialiste de l' histoire, le facteur déterminant dans l' histoire est, en dernière instance, la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx,ni moi n' avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu'un dénature cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique est le seul déterminant, il la transforme en une formule vide , abstraite, absurde. La situation économique est la base, mais les différents moments de la superstructure- formes politiques de la lutte de classes et les résultats de celle-ci -constitutions établies une foie la bataille gagnée par la classe victorieuse, etc,- formes juridiques, et même à leur tour les reflets de toutes ces luttes réelles dans le cerveaux des participants, théories politiques, juridiques, philosophiques, conceptions religieuses, et leur développement ultérieur en système de dogmes, exercent également leur action sur le déroulement des luttes historiques et, dans beaucoup de cas , en déterminent de façon prépondérante la forme. ».( Engels à Joseph Bloch, Londres, 21 septembre 1890.)
« L'or devient monnaie, distincte du numéraire, d'abord en se retirant de la circulation sous forme de trésor, puis en y entrant comme non-moyen de circulation, et enfin en franchissant les barrières de la circulation intérieure pour fonctionner comme équivalent général dans le monde des marchandises. C'est ainsi qu'il devient monnaie universelle. » (Karl Marx : Contribution à la critique de l’économie politique ed.sociale, p.111)
« La valeur pratiquement en valeur d’une chose se compose donc, selon M. Dûhring, de deux parties : d’abord du travail qu’elle contient et ensuite, du tribut supplémentaire extorqué « l’épée à la main » . En d’autres termes, la valeur qui a un cours aujourd’hui est un prix de monopole. Or si, d’après cette théorie de la valeur, toutes les marchandises ont un tel prix de monopole, deux cas seulement sont possibles. Ou bien, chacun reperd comme acheteur ce qu’il a gagné comme vendeur ; les prix ont certes changé nominalement, mais en réalité - dans leur rapport réciproque,- ils sont restés égaux ; tout reste en l’état, et la fameuse valeur de répartition n’est qu’une illusion.- Ou bien les prétendus tributs supplémentaires représentent une somme réelle de valeur, à savoir celle qui est produite par la classe laborieuse productrice de valeur, mais appropriée par la classe des monopolistes ; et alors cette somme de valeur se compose simplement de travail non payé ; dans ce cas, malgré l’homme l’épée à la main ( l’impérialisme NDLR), malgré les prétendus tributs supplémentaires et la prétendue valeur de répartition,, nous voici revenus... à la théorie marxiste de la plus value. » L’Anti-Dûhring, Théorie de la valeur , page 217, E.S. « En monopolisant le commerce des Indes orientales, les Hollandais ont ruiné leur monopole et leur commerce » p 218
"En d'autres termes, l'ancien capitalisme, le capitalisme de la libre concurrence, avec ce régulateur absolument indispensable qu'était pour lui la Bourse, disparaît à jamais. Un nouveau capitalisme lui succède, qui comporte des éléments manifestes de transition, une sorte de mélange entre libre concurrence et monopole. " (L'IMPERIALISME STADE SUPREME DU CAPITALISME p 43)
machinisme
« Comme nous l'avons vu la tendance nécessaire du capital est l'accroissement de la force productive et la négation maximale du travail nécessaire. Et la réalisation de cette tendance c'est la trans-formation du moyen de travail en machinerie... Le développement du moyen de travail en machinerie n'est pas fortuit pour le capital, mais il est la réorganisation historique du moyen de travail traditionnel légué par le passé qui se voit remodelé de manière adéquate au capital. » (Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 186. id.)
« Si toute la classe des salariés était anéantie par le machinisme, quelle chose effroyable pour le Capital qui, sans travail salarié, cesse d’être du Capital » (travail salarié et Capital K Marx)
« Le capital productif, ou le mode de production correspondant au capital, ne peut être que double : manufacture ou grande industrie. Dans la première c'est la division du travail qui prédomine, dans la seconde c'est la combinaison des forces de travail (avec un mode de travail uniforme) et l'utilisation de la puissance scientifique où la combinaison, et pour ainsi dire l'esprit collectif du travail, sont transférés à la machine. » (Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 76. Ed. Sociales.)
« C'est seulement au 19ème siècle, dans les dernières décennies plus précisément, que se développent les sciences qui fournissent directement à un haut degré des bases spécifiques aussi bien à l'agriculture qu'à l'industrie, la chimie, la géologie, la physiologie. » (Marx. Théories sur la plus-value. Tome 2. P.P. 116-117 id.)
« La coopération par division du travail qui caractérise la manufacture, réapparaît ici (dans la grande industrie) comme combinaison de machines d'opérations parcellaires. » (Marx. Le Capital. Livre 1. Tome 2. 4ème section. Chapitre 15. P .65. id.)
« Cependant le développement de la machinerie par cette voie n'intervient qu'à partir du moment où la grande industrie a déjà atteint un degré supérieur et où l'ensemble des sciences ont été capturés et mises au service du capital; et d'un autre côté, à partir du moment où la machinerie existante elle-même offre déjà des grandes ressources. » (Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 192. Ed. Sociales.)
« Mais cela n'est pas la voie par laquelle le machinisme a surgi dans son ensemble, et encore moins celle par laquelle elle progresse dans le détail. Cette voie est celle de l'analyse qui, par la division du travail, transforme les opérations des ouvriers en opérations déjà de plus en plus mécanisées, si bien qu'à un certain point le mécanisme peut prendre place. Donc ici le mode de travail déterminé apparaît directement transposé de l'ouvrier au capital sous la forme de la machine, et la puissance de travail de l'ouvrier apparaît dévalorisée par cette transposition. D'où la lutte de l'ouvrier contre les machines. Ce qui était activité du travailleur vivant devient activité de la machine. L'ouvrier voit ainsi se dresser face à lui de manière crûment tangible l'appropriation du travail par le capital, le capital absorbant en lui le travail vivant « comme s'il avait l'amour au corps ».(Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 192. Ed. Sociales.)
"Dés lors, le procès de production cesse d'être un procès de travail, au sens où le travail en constituerait l'unité dominante. Aux nombreux points du système mécanique, le travail, n' apparaît plus que comme être conscient, sous forme de quelques travailleurs vivants. Éparpillés, soumis au processus d' ensemble de la machinerie, ils ne forment plus qu'un élément du système, dont l'unité ne réside pas dans les travailleurs vivants, mais dans la machine vivante (active) qui, par rapport à l' activité isolée et insignifiante du travail vivant,apparaît comme un organisme gigantesque. A ce stade, le travail objectivé apparaît réellement, dans le procès de travail comme la puissance dominante vis-à-vis du travail vivant, alors que, jusque-là, le capital n' était que la puissance formelle et s'appropriait ainsi le travail .( Les « grundrisse » chapitre 3 page 328 ed.10/18)
La machine (obsolescence)
« La productivité de la machine est, comme nous l'avons vu, en raison inverse de la part de valeur qu'elle transmet au produit. Plus est longue la période pendant laquelle elle fonctionne, plus grande est la masse de produits sur laquelle se distribue la valeur qu'elle ajoute et moindre est la part qui en revient à chaque marchandise. Or la période de vie active de la machine est évidemment déterminée par la longueur de la journée de travail ou par la durée du procès de travail journalier multipliée par le nombre de jours pendant lesquels ce procès se répète. » (K.Marx, tome I, chap.XV.)
« L'usure des machines ne correspond pas avec une exactitude mathématique au temps pendant lequel elles servent. Et cela même supposé, une machine qui sert seize heures par jour pendant sept ans et demi embrasse une période de production aussi grande et n'ajoute pas plus de valeur au produit total que la même machine qui pendant quinze ans ne sert que huit heures par jour. Mais dans le premier cas la valeur de la machine se serait reproduite deux fois plus vite que dans le dernier, et le capitaliste aurait absorbé par son entremise autant de surtravail en sept ans et demi qu'autrement en quinze. » (K.Marx, tome I, chap.XV.)
« L'usure matérielle des machines se présente sous un double aspect. Elles s'usent d'une part en raison de leur emploi, comme les pièces de monnaie par la circulation, d'autre part par leur inaction, comme une épée se rouille dans le fourreau. Dans ce dernier cas elles deviennent la proie des éléments. Le premier genre d'usure est plus ou moins en raison directe, le dernier est jusqu'à un certain point en raison inverse de leur usage1. » (K.Marx, tome I, chap.XV.)
« La machine est en outre sujette à ce qu'on pourrait appeler son usure morale. Elle perd de sa valeur d'échange à mesure que des machines de la même construction sont reproduites à meilleur marché, ou à mesure que des machines perfectionnées viennent lui faire concurrence2. Dans les deux cas, si jeune et si vivace qu'elle puisse être, sa valeur n'est plus déterminée par le temps de travail réalisé en elle, mais par celui qu'exige sa reproduction ou la reproduction des machines perfectionnées. Elle se trouve en conséquence plus ou moins dépréciée. Le danger de son usure morale est d'autant moindre que la période où sa valeur totale se reproduit est plus courte, et cette période est d'autant plus courte que la journée de travail est plus longue.
Dès la première introduction d'une machine dans une branche de production quelconque, on voit se succéder coup sur coup des méthodes nouvelles pour la reproduire à meilleur marché3, puis viennent des améliorations qui n'atteignent pas seulement des parties ou des appareils isolés, mais sa construction entière. Aussi bien est ce là le motif qui fait de sa première période de vie, période aiguë de la prolongation du travail4. (K.Marx, tome I, chap.XV.)
NOTES
1 « On connaît le dommage que cause l'inaction des machines à des pièces de métal mobiles et délicates. » (Ure, l.c., t.II, p.8.)
2 Le Manchester Spinner, déjà cité (Times, 26 nov. 1862) dit: « cela (c'est à-dire l'allocation pour la détérioration des machines) a pour but de couvrir la perte qui résulte constamment du remplacement des machines, avant qu'elles ne soient usées, par d'autres de construction nouvelle et meilleure. »
3 « On estime en gros qu'il faut cinq fois autant de dépense pour construire une seule machine d'après un nouveau modèle, que pour reconstruire la même machine sur le même modèle. » (Babbage l.c., p.349.)
4 « Depuis quelques années il a été apporté à la fabrication des tulles des améliorations si importantes et si nombreuses, qu'une machine bien conservée, du prix de mille deux cents livres sterling, a été vendue quelques années plus tard, soixante livres sterling... Les améliorations se sont succédé avec tant de rapidité que des machines sont restées inachevées dans les mains de leurs constructeurs mises au rebut par suite de l'invention de machines meilleures. Dans cette période d'activité dévorante, les fabricants de tulle prolongèrent naturellement le temps de travail de huit heures à vingt-quatre heures en employant le double d'ouvriers. » (L.c., p.377, 378 et 389.)
La machinerie :comme forme la plus adéquate
« La machinerie apparaît donc comme la forme la plus adéquate du capital fixe et le capital fixe, pour autant que le capital est considéré dans sa relation à lui-même, comme la forme la plus adéquate du capital en général. » (Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 186. id.)
« Ce qui est caractéristique (de la machinerie) c'est l'économie de travail nécessaire et la création de surtravail. L'accroissement de la productivité du travail s'exprime dans le fait que le capital a moins de travail nécessaire à acheter pour créer la même valeur et de plus grandes quantités de valeurs d'usage, ou encore dans le fait qu'un travail nécessaire moindre crée la même valeur d'échange, valorise plus de matériau et produit une plus grande masse de valeurs d'usage. » (Marx. Grundrisse. Tome 1. P. 327. id.)
« C'est le surtemps absolu qui domine dans la manufacture, non le sur temps relatif. »(Marx. Grundrisse. Tome 2. P. 78. Ed. Sociales.)
marchandise
"La transformation de l'argent en capital exige donc que le possesseur d'argent trouve sur le marché le travailleur libre, et libre à un double point de vue. Premièrement, le travailleur doit être une personne libre, disposant à son gré de sa force de travail comme de sa marchandise à lui; secondement, il doit n'avoir pas d'autre marchandise à vendre; être, pour ainsi dire, libre de tout, complètement dépourvu des choses nécessaires à la réalisation de sa puissance de travail." -K. Marx, Le capital, livre I, chap.6-
Le communisme supprime le marché, c’est-à-dire la transformation du produit en marchandise et argent, mais les produits continuent d’y circuler :
" Dans la société coopérative fondée sur la propriété collective des moyens de production, les producteurs n’échangent pas du tout leurs produits; de même le travail incorpore à ces produits n’apparaît pas ici comme valeur de ces produits, comme une qualité qu’ils possèdent; en effet contrairement à ce qui se passait dans la société capitaliste, où les travaux individuels ne prenaient d’existence qu’après un détour, ils existent désormais de façon immédiate, en tant que partie intégrante du travail total. " (Karl Marx, Gloses marginales, op. cit., p. 1418.)
" Evidemment, il règne ici le même principe que celui qui règle l’échange des marchandises, pour autant qu’il est échange d’équivalents. Le fond et la forme sont changés parce que, les conditions ayant changé, personne ne pourra fournir autre chose que son travail; et, par ailleurs, rien ne peut devenir propriété des individus, excepté les moyens de consommation personnels. Mais, en ce qui concerne la distribution de ceux-ci entre les producteurs pris individuellement, il règne le même principe que pour l’échange de marchandises équivalentes une même quantité de travail sous une forme s’échange centre une même quantité de travail, sous une autre forme. " (op. cit., p. 1419).
"Chaque marchandise se présente alors sous une double forme, celle « naturelle » de sa valeur d’usage et celle « sociale » de sonprix. Avec la monnaie, la valeur existe en dehors de la marchandise et à côté d’elle. La monnaie a une existence autonomisée par rapport aux marchandises, et le prix apparaît comme une relation extérieure des marchandises à la monnaie. « La marchandise n’est pas prix comme elle était valeur d’échange en vertu de sa substance sociale : cette détermination ne coïncide pas directement avec elle, mais passe par la comparaison avec l’argent. La marchandise est valeur d’échange, mais elle a un prix.» (Grundrisse, vol I, Chapitre De l’argent, p.210. 10/18. 1968).
"La seconde condition essentielle pour que l'homme aux écus trouve à acheter la force de travail, c'est que le possesseur de cette dernière, au lieu de pouvoir vendre des marchandises dans lesquelles son travail s'est réalisé, soit forcé d'offrir et de mettre en vente, comme une marchandise, sa force de travail elle-même laquelle ne réside que dans son organisme.
"Quiconque veut vendre des marchandises distinctes de sa propre force de travail doit naturellement posséder des moyens de production tels que des matières premières, outils, etc."-K. Marx, Le capital, livre I, chap. 6-
Mondialisation
"C'est la tendance nécessaire du capitalisme de se soumettre en tous points le mode de production, de le placer sous la domination du capital. Au sein d'une société nationale déterminée, c'est ce qui se produit nécessairement, ne serait-ce que par la métamorphose de tout travail en travail salarié par le moyen du capital. Pour ce qui est des marchés étrangers, le capital impose de force cette propagation de son mode de production par la concurrence internationale." (Marx: Grundrisse - Tome II)
Matière
"Les phénomènes spirituels et matériels, c'est-à-dire la matière et l'esprit réunis, constituent le monde réel dans son intégralité, entité douée de cohésion dans laquelle la matière 'détermine' l'esprit et l'esprit, par l'intermédiaire de l'activité humaine, 'détermine' la matière. Le monde dans son intégralité est une unité en ce sens que chaque partie n'existe qu'en tant que partie de la totalité et est entièrement déterminée par l'action de celle-ci; les qualités de cette partie, sa nature particulière, sont donc formées de ses relations avec le reste du monde. L'esprit, c'est-à-dire l'ensemble des choses spirituelles, est une partie de la totalité de l'univers et sa nature consiste en l'ensemble de ses relations avec la totalité du monde. C'est cette totalité que nous lui opposons en tant qu'objet de la pensée sous le nom de monde matériel, extérieur, réel. Si maintenant nous attribuons la primauté à ce monde matériel par rapport à l'esprit, cela signifie, selon Dietzgen, tout simplement que le tout est primordial et la partie secondaire. Nous trouvons là le vrai monisme, celui où le monde spirituel et le monde matériel forment un ensemble uni." (A Pannekoek Lénine philosophe)
Matières premières
" la masse et la valeur des machines employées augmentent"... "mais non dans la même proportion qu'elle, c'est-à-dire non pas en raison de la multiplication du produit fourni par ces machines. Par conséquent dans les branches d'industrie qui consomment des matières premières, c'est-à-dire où l'objet du travail est lui-même le produit d'un travail antérieur, la productivité du travail s'exprime précisément par le rapport selon lequel une plus grande quantité de la matière première absorbe une certaine quantité de travail, donc par la masse croissante de la matière première qui, en une heure, est transformée en produits façonnés ou marchandises. Dans la mesure où se développe la productivité du travail, la valeur de la matière première constitue un élément sans cesse croissant de la valeur du produit marchandise et cela non seulement parce qu'elle entre en totalité dans cette valeur, mais parce que dans chaque partie aliquote du produit total, la partie représentant l'usure des machines et celle qui est formée par le travail nouvellement ajouté sont toutes deux en diminution constante. Par suite de cette tendance à la baisse et à l'augmentation proportionnelle de l'autre partie de la valeur qui représente la matière première, à moins que cette augmentation ne soit annulée par une diminution proportionnelle de la valeur de la matière première, diminution due à la productivité croissante du travail employé pour produire cette matière première." ( Capital III, l Pléiade 2 p.922)
Mouvement
En attendant, l’antagonisme entre le prolétariat et la bourgeoisie est une lutte de classe à classe, lutte qui portée à sa plus haute expression, est une révolution totale... Ne dites pas que le mouvement social exclut le mouvement politique. Il n’y a jamais de mouvement politique qui ne soit social en même temps. « Misère de la philosophie 1847
Le capital comme mouvement
« Le capital, en tant que valeur qui se valorise, n'implique pas seulement des rapports de classe, ou un caractère social déterminé reposant sur l'existence du travail comme travail salarié. C'est un mouvement, un procès cyclique traversant différents stades et qui lui-même implique à son tour trois formes différentes du procès cyclique. C'est pourquoi on ne peut le comprendre que comme mouvement, et non comme une chose au repos. Ceux qui considèrent l'autonomisation de la valeur comme une pure abstraction oublient que le mouvement du capital industriel est cette abstraction in actu »[1]. (Livre ΙΙ, tome 4, p. 97).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire