jeudi 30 mai 2024

F comme-Faux frais,Formation sociale, Forces. productives, destructives,Finance (capital financier) Féodalisme.

 «  Les forces productives ont atteint un niveau de développement où toute innovation technologique produit davantage de titres (fictifs) capitalistes à la plus-value totale qu'elle ne crée de plus-value supplémentaire. Dès lors, le rapport capital-travail ne peut plus se maintenir  : il est condamné soit à détruire une part importante de la force de travail, soit à se voir détruit par celle-ci.  » (La classe ouvrière américaine : restructuration du capital global, recomposition du terrain de classe Loren Goldner, 1981)

 Faux frais

“  par conséquent, des frais qui renchérissent le prix de la marchandise sans lui ajouter de la valeur d’usage, qui appartiennent donc pour la société aux faux frais de la production, peuvent être source d’enrichissement pour le capitaliste individuel. Ils n’en conserve pas moins un caractère d’improductivité , puisque le supplément qu’ils ajoutent au prix de la marchandise ne fait que répartir également ces frais de circulation. C’est ainsi que les sociétés d’assurances répartissent sur l’ensemble de la classe capitaliste les pertes des capitalistes individuels  ; ce qui n’empêche pas les pertes ainsi compensées d’être et de rester des pertes au point de vue du capital total de la société.  ” ( Le Capital T2. Chap. vI page 138 édt .de Moscou.

    1. Formation sociale


«  Une formation sociale ne disparaît jamais avant que n' aient été développées toutes les forces productives qu'elle est capable de contenir, et des conditions de production supérieure ne s' instaurent jamais avant que leurs possibilités matérielles d' existence ne soient écloses au sein de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se pose jamais que des taches qu'elle peut réaliser. En effet si nous y regardons de plus près, nous découvrirons toujours que la tâche ne se présente que là où les conditions matérielles à sa réalisation existent déjà ou du moins sont en voie de formation  » (K.Marx,préface à,Contribution à la critique de l' économie politique ed,Sociale ,p.3)



«  La force est un agent économique  » ( K.Marx, Le Capital,E.S.,1,3,p193  )

« Quelques-unes de ces méthodes (d’accumulation primitive NDLR) reposent sur l’emploi de la force brutale, mais toutes sans exception exploitent le pouvoir de l’État, la Force concentrée et organisée de la société, afin de précipiter violemment le passage de l’ordre économique féodal à l’ordre économique capitaliste et d’abréger les phases de transition. Et en effet, la Force est l’accoucheuse de toute vieille société en travail. La Force est un agent économique ». (K. Marx : Le Capital in OEuvres T.I éditions Gallimard, p.1213).


Forces productives

Voir extrait de lettre à Franz Mehring 14 juillet 1893- Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande p173

Les rapports sociaux sont intimement liés aux forces productives. En acquérant de nouvelles forces productives, les hommes changent leur mode de production, et en changeant le mode de production, la manière de gagner leur vie, ils changent tous leurs rapports sociaux.Le moulin à bras vous donnera la société avec le suzerain ; le moulin à vapeur, la société avec le capitalisme industriel.

  Les mêmes hommes qui établissent les rapports sociaux conformément à leur productivité matérielle, produisent aussi les principes, les idées, les catégories, conformément à leurs rapports sociaux.

  Ainsi ces idées, ces catégories sont aussi peu éternelles que les relations qu'elles expriment. Elles sont des produits historiques et transitoires. Il y a un mouvement continuel d'accroissement dans les forces productives, de destruction dans les rapports sociaux, de formation dans les idées, il n'y a d'immuable que l'abstraction du mouvement...( Karl MARX, Misère de la philosophie, 1847, dans oeuvres, tome 1, La Pléiade,Gallimard, 1965.)

Forces destructives

  «Dans le développement des forces productives, il arrive un stade où naissent des forces productives et des moyens de circulation qui ne peuvent être que néfastes dans le cadre des rapports existants et ne sont plus des forces productives, mais des forces destructrices (le machinisme et l’argent), — et, fait lié au précédent, il naît une classe qui supporte toutes les charges de la société, sans jouir de ses avantages, qui est expulsée de la société et se trouve, de force, dans l’opposition la plus ouverte avec toutes les autres classes, une classe que forme la majorité des membres de la société et d’où surgit la conscience de la nécessité d’une révolution radicale, conscience qui est la conscience communiste et peut se former aussi, bien entendu, dans les autres classes quand on voit la situation de cette classe. »(L’Idéologie allemande, Editions sociales, pages 67-68 : « Feuerbach l’opposition de la conception matérialiste et idéaliste ».)

  " Un développement des forces productives qui réduirait le nombre absolu des ouvriers, c’est-à-dire permettrait en fait à la nation toute entière de mener à bien en un laps de temps moindre sa production totale, amènerait une révolution, parce qu’il mettrait la majorité de la population hors circuit " (Le Capital, t.3, p. 279).

  «La grande industrie et la grande agriculture mécanisée agissent de concert. Si à l' origine, la première tend à ravager et à ruiner la force de travail, donc la force naturelle de l' homme tandis que la seconde s' attaque directement à la force naturelle de la terre, elles finissent par se conjuguer dans leur marche avant : le système industriel à la campagne affaiblit également les travailleurs et, pour leur part, l'industrie et le commerce procurent à l' agriculture les moyens d' épuiser la terre.  » (Capital III,6.Pléiade t.2 p.1424)

 

  « La machine possède le merveilleux pouvoir d’abréger le travail et de le rendre plus productif  : nous la voyons qui affame et surmène les travailleurs. Par l’effet de quelque étrange maléfice du destin, les nouvelles sources de richesse se transforment en sources de détresse. Les victoires de la technique semblent être obtenues au prix de la déchéance totale. A mesure que l’humanité se rend maître de la nature, l’homme semble devenir esclave de ses semblables ou de sa propre infamie. On dirait même que la pure lumière de la science a besoin, pour resplendir, des ténèbres de l’ignorance et que toutes nos inventions et tous nos progrès n’ont qu’un seul but  : doter de vie et d’intelligence les forces matérielles et ravaler la vie humaine à une force matérielle. Ce contraste de l’industrie et de la science modernes d’une part, de la misère et de la dissolution modernes d’autre part cet antagonisme entre les forces productives et les rapports sociaux de notre époque, c’est un fait d’une évidence écrasante que personne n’oserait nier. Tels partis peuvent le déplorer  ; d’autres peuvent souhaiter d’être délivrés de la technique moderne, et donc des conflits modernes. Ou encore, ils peuvent croire qu’un progrès aussi remarquable dans le domaine industriel a besoin, pour être parfait , d’un recul non moins marqué dans l’ordre politique  » (Extrait d’une allocution prononcée par Karl Marx, le 14 avril 1856, à , l’occasion du quatrième anniversaire de l’organe chartiste People’s Paper)

FINANCES ( capital financier)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les principaux articles de Spartacus sur la réforme des retraites

INFOBRMANIFESTANTS DANS LES RUES DE PARISEF N°445 spécial retraitprincipauxe juillet 2016 il y a 2394 jours par spartacus1918 | Polit...