samedi 1 juin 2024

La mélasse juridique bourgeoise internationale

 La mélasse juridique bourgeoise internationale

ILS VEULENT DES GUERRES PROPRES.

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 La Photo-Elle s’appelle Kim Phuc. Phuc signifie « joie » en vietnamien. Cela l’a peut-être aidée. C’est aujourd’hui une femme énergique qui vit au Canada et qui a survécu au pire. Sur la photo, c’est une petite fille de neuf ans. Elle court, elle fuit même. Au centre de l’image, au milieu d’autres enfants, elle est nue, elle hurle… Une attaque vient de viser son village, au Sud Vietnam, à 65 km au nord de Saigon. Une attaque au napalm, arme chimique utilisée comme bombe incendiaire. Une arme qui reste attachée à la guerre du Vietnam, comme le gaz moutarde à la Première guerre mondiale. Le napalm a touché la fillette, une sorte d’essence gélifiée lui colle à la peau, a déjà brûlé ses habits qui ont littéralement fondu et disparu. Les autres enfants autour d’elle sont vêtus. Elle court en direction du photographe, les bras écartés du corps, hurlant de douleur. Ou de terreur.

Le capitalisme a bien compris que pour survivre il se devait de pratiquer régulièrement quelques bonnes saignées. Il a commis deux immenses crimes contre l’ humanité en déclenchant la première et seconde guerre mondiale qui s’est terminée par l’utilisation de la bombe atomique sur le Japon.

La promotion des droits de l’ homme.

Dés la fin de de la Seconde Guerre mondiale, le monde libre allait s’ engager à internationaliser les droits de l’homme, une spécialité de l’ ONU et des casques bleus basée sur la Charte de l’ ONU (art.2 § 7). Le principe de non intervention sur un état souverain va progressivement, par strates, être remis en cause, pour faire cesser les crimes commis par des dictateurs dans les États demi-droite de l’ homme. C’est lors de la Conférence de Téhéran en 1968 que le principe d’interdire le recours à la force dans les relations internationales fut adopté avec l’idée que le droit international humanitaire devait de plus en plus s’ingérer dans les conflits armés.

Le massacre en avril 1994 de 800 000 Rwandais en majorité de l ‘ethnie tutti, posera la question juridique de la pénalisation d’ un État génocidaire ayant violé le droit international humanitaire.1 Cette condamnation pénale devant se limiter à des conflits internes au pays.

Vidéo https://youtu.be/_wWc3cHNJQs

De l’ ingérence humanitaire

Nous devons ce nouveau concept de droit d’ingérence humanitaire au philosophe Jean-François Ravel2 relayé par le docteur Bernard Kouchner. Bien qu’il était déjà présent de manière embryonnaire lors de la création de la Croix Rouge par Henri Dunant, le concept aura ses prolongements, plus ou moins suspects ,avec l’ émergence des organisations non gouvernementales (ONG). Le grand prétexte pour le développement de « l’humanitaire » fut l’immobilisme de la Croix Rouge lors de la sécession du Biafra du Nigéria (1967./70). Vont intervenir à ce moment les Eglises catholiques et protestantes pour venir en aide aux victimes en créant la Joint Church Aid (JCA). Depuis cette pratique s’est multipliée et sera le marche pied de la naissance de la notion de droit d’ingérence humanitaire dont B.Kouchner 3fera la promotion lors de la guerre du Kosovo (de mars 1998 au 10 juin 1999). Si nous insistons sur cette guerre du Kosovo c’ est parce qu’elle présente bien des similitudes avec la guerre du Donbass.

En effet, dans le cadre du démantèlement de la Yougoslavie,résultat indirect de l’ implosion de l’ URSS, le Kosovo  obtiendra en 1974 le statut de « province indépendante » ce qui va rapidement alimenter le désir des séparatistes non serbes qui proclament leur indépendance en 1980. 4

Il va se passer presque le même processus mais inversé au Donbass après le coup d’ état de 2014, qui sera suivi d’ une guerre de huit années contre les séparatistes russophones de la par des militaristes néo-fascistes (Bilan : 14 000 morts dans le Donbass).

Pour l’ État serbe, il n’ est pas envisageable de se trouver amputé du Kosovo, berceau culturel de la Serbie. De même pour l’Ukraine qui est historiquement l’ embryon de la grande Russie. Celle ci fut créée à Kiev après les invasions mongoles, ce fut l’ ère de la « Russie Kévienne »,avant la « Russie moscovite ».Ceci bien entendu d’un point de vue nationaliste, qui paradoxalement est remis en cause par la dite communauté internationale, celle des droits de l’homme.

Force est de constater, qu’ actuellement l’ armée de Zelinski fait figure de serbes, avec cette réserve que Milosevic arrivé au pouvoir en juillet 1997 n’ est pas issu d’un coup d’état. La où Poutine se sent à l’ aise, c’ est qu’il va s’appuyer sur la jurisprudence du Kosovo pour libérer le Donbass russophone. Tout comme l’OTAN a bombardé illégalement la Serbie de frappes chirurgicales humanitaires5. Poutine fait bombarder l’Ukraine au nom de la jurisprudence du Kosovo, une intervention humanitaire contre une entreprise génocidaire de la minorité russophones du Donbass.

Le 22 février 2022, la Douma va reconnaître les républiques séparatistes du Donbass, celles-ci l’ayant appelées à l’aide. Ce qui légitimera, en droit international toute intervention militaire plus solidement encore que la « jurisprudence du Kosovo ». En août 2008, Poutine avait déjà, suite à une demande officielle des Ossètes du sud et des Abkhazes majoritairement russophones, fait intervenir son armée pour satisfaire le désir d’indépendances de ces deux provinces. Sans que l’OTAN ni aucun autre pays ne réagissent militairement. De même lors des deux guerres en tchétchènie où il y eu un génocide réel.

En effet ce coup de force va s’appuyer sur les mêmes principes que ceux excipés à propos du Kosovo. Les puissances otanesques protestèrent au nom de ces principes qu’ils avaient eux-mêmes violés auparavant.

Les occidentaux (pas tous) considèrent que Poutine est un criminel de guerre, mais ils ne cessent d’ alimenter cette guerre en livrant des armes offensives à Zelinski . Le Kremlin a annoncé, le 12 mars 2022, que le président Vladimir Poutine a demandé à son homologue français, Emmanuel Macron, et au chancelier allemand, Olaf Schotz, d’exercer des pressions sur l’Ukraine pour « mettre un terme à ses violations du droit international humanitaire »

Les occidentaux pour parler comme la presse, se ramassent le chien de la chienne et ce n’ est qu’un début à en juger les réactions des pays les plus peuplés du monde.Tout le raisonnement ci dessus ne vise qu’ à montrer les contradictions de l’ impérialisme mondial et ses confrontations idéologiques sur les minorités ( ethniques, apatrides ou pas) la spécialité d’ Annah Arendt . Bien entendu la question des classes sociales est complètement mise à l’ écart par la montée en puissance du populisme à géométrie variable, dans un climat où le prolétariat révolutionnaire est absent de l’ histoire présente pour le moment.

Comme nous pouvons le constater, les organismes internationaux comme l’ ONU , l’ OTAN … sont maintenant rongés de contradictions, d’un côté ils approuvent l’intervention humanitaire armée, avec des réserves que certains taxent d’impérialisme humanitaire, ce qui n’ est pas faux. Comme dans la hiérarchie capitaliste, c’est le plus puissant qui impose ses lois , l’ application où pas d’une protection des minorités nationales sera fonction des rapports de force internationaux, c’ est cette partie qui se joue actuellement en Ukraine…

Évolution de ce rapport de force dans les Balkans..

Comme nous l’ avons précédemment fait remarquer, l’ offensive russe se cadre sur le droit international. Quand elle entreprend de récupérer la Crimée cédée à l’Ukraine par Khrouchtchev, l’ Ukraine est encore dans l’ URSS. L ‘éclatement des républiques soviétiques va priver la Russie d’un débouché vital, celui du port de Sébastopol où stationne sa flotte en Mer Noire. C’est la ligne rouge que la Russie s’était fixée ,le port de Sébastopol tout comme la Crimée russophone devant rester dans le champ russe et ce d’ autant que la Crimée n’ a jamais été ukrainienne ; elle fut sous domination ottomane pendant plusieurs Siècles . C’est comme nous l’ avions signalé dans un texte récent très légalement et par référendum à une écrasante majorité que la Crimée fut rattachée à la Russie en conformité avec le droit international.

Les accords de Minsk, non ratifiés par Kiev déclenche l’intervention de la Russie.

C ‘est sans aucun doute, le non respect des accords de cessez-le-feu de Minsk (2014 et 2020) qui devaient donner une importante autonomie aux républiques du Donbass,notamment l’ autorisation officielle de la langue russe qui fut le déclencheur de l’ invasion russe en Ukraine.

Pour rappel, un groupe de négociateurs fut créé en juin 2014, ayant pour objectif la résolution du conflit participaient aux négociations des représentants de Donetsk et de Lougansk, Petro Porochenko pour l’Ukraine, une représentante de l’ OSCE. Les négociations allaient donner naissance à deux accords de paix qui ne seront pas respectés par Zelenski.

Droit international humanitaire et droit de l’ homme.

Ces droits que les véritables internationalistes « sans patrie ni frontières» qualifient de bourgeois,se doivent d’ être régulièrement démystifiés, comme par exemple le « Crime contre l’ humanité » et les « horreurs de la guerre dans le monde » la guerre et les complexes. militaro-industriel sont les premiers criminels de guerre. La France est un grand pourvoyeur d’armes dans le monde et à ce titre un complice des criminels de guerre,la messe est dite sur le sujet.

Revenons maintenant à la mélasse juridique du droit bourgeois, et notamment de la distinction que le système capitaliste fait entre « droit de l’homme » critiqué par Marx dans « la question juive » et le « droit international humanitaire ».

Le droit international humanitaire est plus ancien que les conventions sur les droits de l’homme, même si dans la pratique on pense le contraire. La volonté d’internationaliser les droits de l’ homme est relativement récente. C’est après la seconde guerre mondiale et suite aux procès de Nuremberg et de Tokyo, que la notion de crime contre l’humanité fait son apparition, pendant que les américains larguaient deux bombes atomiques sur le Japon ( Hiroshima et Nagasaki ).

Du faux massacre de Timisoara à celui de Racak et Boutja.

Au moment ou j’ écris ses lignes, les télévisions du monde entier exhibent un massacre qui serait le fait des troupes russes. Sans pouvoir apporter une preuve sur les responsables du massacre, il me faut avertir mes lecteurs sur comment s’ organise les manipulations internationales devant menés à des interventions militaires massives. Ayant fait un parallèle entre les événements d’ Ukraine et ceux du Kosovo je vais continuer à le faire avec, ce qui fut au printemps 1999 diffuser comme le massacre de RACAK par les médias mondiales et permis illégalement de bombarder la Serbie.

Voici un extrait d’article de Courrier international qui explique les faits :

« Au printemps 1999, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) annonçait avoir découvert des preuves de “meurtres et mutilations à l’encontre de civils désarmés”, “beaucoup ayant été abattus à bout portant”. Le massacre prétendument commis par les Serbes à Racak a servi de justification à nombre de politiciens, y compris en Allemagne, qui approuvaient l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Les médecins légistes Rainio, Lalu et Penttilä sont membres de l’équipe d’experts [finlandais] qui, sous la direction d’Helena Ranta, a été chargée par l’Union européenne (UE) d’enquêter sur ce qui s’était passé à Racak. Leur enquête a été menée en collaboration avec des spécialistes biélorusses et serbes. Dans le cadre de leur mission, ils devaient identifier les victimes ; trouver les causes et le moment du décès ; et enfin déceler d’éventuelles mutilations. Selon la conclusion de leur rapport, l’équipe “n’a pas été en mesure d’établir que les victimes étaient originaires de Racak”. LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE PASSÉS SOUS SILENCE De même, tout ce qui s’est passé depuis les “événements” jusqu’à l’autopsie n’a pu “être clairement établi”, pas plus que “la position des victimes sur le lieu de l’incident”. En revanche, les trois experts déclarent qu’il n’y avait “aucun signe de mutilations ultérieures” commises par des tierces personnes. Le rapport dresse une liste pénible du nombre d’impacts de […]

Bo Adam et Roland Heine

Mais encore le mensonge du docteur Bernard Kouchner

« Le nombre de Kosovars victimes de la répression serbe, très variable selon les sources – entre plusieurs centaines et 11 000 –, constitue un enjeu politique majeur qui a conduit l’administrateur de l’Onu Bernard Kouchner à commettre un faux pas, selon des sources militaires. « C’est une énorme bourde», «une faute politique», commentaient des officiers de la Force multinationale de paix (Kfor), peu après la déclaration de M. Kouchner faisant état de «11 000 morts dans des fosses communes au Kosovo». Interrogé par des journalistes, M. Kouchner avait précisé qu’il s’agissait du «chiffre du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPI)». Le TPI a aussitôt démenti et s’est étonné de la déclaration de M. Kouchner, soulignant qu’«en dehors des 340 victimes avérées de massacres dont nous avons fait état dans l’acte d’inculpation concernant le président yougoslave Slobodan Milosevic, fin mai, le TPI n’a encore publié aucun chiffre». L’administrateur de l’Onu a dû faire aussitôt machine arrière en affirmant que le chiffre de «11 000 morts», qu’il avait avancé, était «le nombre potentiel de victimes», basé sur des informations «de toutes sources». »

sources L’Orient-le jour

Quelques années après le dit massacre de RACAK les langues se sont déliées

Helena Ranta révèle dans ses mémoires

« Le 15 janvier 1999, une quarantaine d’Albanais y avaient été tués à Racak au Kosovo. Ce massacre, notamment, a contribué à convaincre l’OTAN de lancer des bombardements sur la Yougoslavie au printemps 1999. Helena Ranta avait été chargée par l’Union européenne d’enquêter et rédiger un rapport. Le rapport a été remis – à l’été 2000 – au tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie de la Haye et un résumé rendu aux Etats membres de l’UE. Mais il ne semblait pas suffisamment mettre en lumière la notion de crime contre l’humanité.

Le chef de la direction politique du ministère finlandais des Affaires étrangères, de l’époque Pertti Torstila (aujourd’hui secrétaire d’Etat) lui aurait demandé de retirer de son rapport certains commentaires qui étaient trop modérés sur les allégations de crime contre l’humanité, selon le quotidien Helsingin Sanomat. “J’ai les emails trois fonctionnaires du Ministère qui ont tenté de me faire “approfondir” les conclusions” explique-t-elle, pour dire qu’il y avait bien eu exécution, et que certains coups de feu étaient des “coups de grâce”. L’experte préférait, elle, s’en tenir aux conclusions de médecine légale et non pas entrer dans des considérations qui lui semblaient “politiques et juridiques”. (sources 18 October 2008 Nicolas Gros-Verheyde )

Un massacre qui devait en cacher un autre.

« « Entre le 24 mars et le 10 juin 1999, les avions de l’OTAN ont procédé à 38 000 sorties de combat contre la République fédérale de Yougoslavie. Selon le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, ces bombardements ont tué environ 495 civils et en ont blessé 820 autres. Aucun soldat de l’OTAN n’a été tué dans le cadre de ces offensives aériennes.

Lors de plusieurs autres attaques, y compris celles contre le pont ferroviaire de Grdelica le 12 avril 1999, contre un pont routier à Lužane le 1er mai 1999 et contre un pont à Varvarine le 30 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas suspendu leurs frappes bien qu’il était évident que des civils avaient été touchés. Dans d’autres cas, y compris les attaques contre des civils déplacés à Djakovica le 14 avril 1999 et à Koriša le 13 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas pris les précautions qui s’imposaient pour réduire les pertes parmi les civils.

Les informations réunies par Amnesty International sur les graves violations du droit international humanitaire commises par les forces de l’OTAN se fondent en grande partie sur les rapports de l’OTAN sur ses propres opérations. « Amnesty international

Amnesty international, n’ est pas une foudre de guerre dans ses révélations certains lui donne même le qualificatif d’ Amnésie Internationale.Mais dans cet article il ira jusqu’à considérer que l’ OTAN est proche du crime de guerre.

« Justifier une attaque en invoquant la lutte contre la propagande revient à élargir la définition d’un objectif militaire – censé apporter une “contribution effective à l’action militaire” et un “avantage militaire précis” – au-delà des limites acceptables d’interprétation, a déclaré Sian Jones. Même si l’OTAN était convaincue que la RTS constituait un objectif légitime, l’attaque était néanmoins disproportionnée et s’apparente donc à un crime de guerre ».

Pour conclure provisoirement.

Certaines vidéos font la comparaison entre le massacre de Timisoara et celui tout récent de Boutja ceci afin de rappeller qu’il ne faut pas se laisser prendre à la propagande guerrière basée sur les horreurs de la guerre visant à étaler le conflit aux portes d’une guerre mondiale actuellement. La encore je vais me contenter de citer le « monde diplomatique »du 21 décembre 2009 :

Il y a vingt ans, le faux charnier de Timisoara

Le Monde Diplomatique souligne « En décembre 1989, à la veille du réveillon de Noël, alors qu’en Roumanie tombait la dictature de Nicolae Ceausescu, les téléspectateurs occidentaux découvraient avec horreur les images d’un charnier où, affirmaient les envoyés spéciaux, gisaient des corps affreusement torturés. On parlait alors de quatre mille morts pour la seule ville de Timisoara. L’émotion soulevée était immense ; les éditoriaux solennels et les appels à l’action se multipliaient. En fin de compte, il s’avéra que les cadavres exhibés devant les caméras avaient été déterrés dans le cimetière des pauvres. Partisans de Ceausescu compris, la « révolution roumaine » avait fait quelque sept cents morts – moins de cent à Timisoara. Le bilan de l’attaque américaine au Panamá, qui s’était déroulée au même moment dans l’indifférence générale, s’élevait à près de deux mille morts…

De la condamnation légitime d’une dictature, pourquoi le discours médiatique a-t-il basculé dans ce délire où le dictateur roumain devenait un « vampire », et les hommes de la Securitate, des ombres maléfiques et toutes-puissantes ? Deux mois plus tard, dans un article intitulé « Télévision nécrophile », Ignacio Ramonet analysait les raisons finalement très logiques qui expliquaient cet emballement irrationnel.

L’affaire de Timisoara devait jeter le discrédit sur des médias qui, jusqu’alors, bénéficiaient de la confiance de leur public. Le soupçon qu’elle fit naître fut confirmé, un an plus tard, par les débordements similaires qu’occasionna la guerre du Golfe. »

Le jeu de massacre se poursuit

Au moment où je termine cet article, nous apprenons le bombardement de la gare de Kramatorsk suite au lancement d’ un missile Tochka U russe, faisant 30 morts et 100 blessés, une autre source parle de roquettes.

Quoi qu’il en soit des responsabilités à un moment donné, tous les camps préparent la guerre impérialiste et la Russie n’ en est pas exclue.

G.Bad-avril 2022.

1Il convient de souligner qu'un génocide n'est pas qualifié comme tel en raison du nombre de morts, mais sur une analyse juridique de critères définis à l'époque par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 de l'ONU. Cette convention définit qu'un génocide est « commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Wikipédia

2Le philosophe Jean-François Revel crée le terme droit d'ingérence en 1979 : c’est la reconnaissance du droit qu'ont une ou plusieurs nations de violer la souveraineté nationale d'un autre État, dans le cadre d'un mandat accordé par une autorité supranationale. Le concept est théorisé par le professeur de droit Mario Bettati et Bernard Kouchner.

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3Militant de l'action humanitaire, fondée sur le droit international humanitaire, il a tenté de faire admettre au sein de l'ONU l'idée d'un « droit d'ingérence humanitaire », qu'a essayé de théoriser avec lui, à la fin des années 1980, le professeur de droit Mario Bettati notamment, mais sans succès en droit international public positif, ni à l'ONU, qui lui a préféré la notion de «responsabilité de protéger » reconnue par nombre de résolutions de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité et du Conseil des droits de l'homme. Wikipédia

4 C est officiellement les discriminations des Serbes à l’égard des Albanais, qui en 1996 fut à l'origine de la création de l’Armée de Libération du Kosovo (l’UCK), tristement célèbre et impliquée dans le trafic d'organes.

5 Initialement, ces bombardements devaient permettre de limiter le nombre de victimes civiles et les violations des droits humains mais, en réalité, ils ont profondément aggravé la situation humanitaire, entraînant notamment le déplacement forcé de 800 000 Albanais du Kosovo jusqu’en Albanie et en Macédoine .. Cette opération de l’OTAN s’est achevée avec le retrait des troupes serbes du Kosovo le 9 juin 1999.En dépit de la présence des forces armées des Nations Unies, des affrontements interethniques ont entraîné le départ d’environ 200 000 Serbes du Kosovo.

Versão em Língua Portuguesa:


https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/04/confusao-juridica-burguesa-internacional.html

Video d'une diplomate russe

 

  Reponse à la video de la diplomate russe Katya Popilova.

Voila une personne qui ne se laisse pas impressionner par la propagande occidentale. Elle réfute un à un d' un point de vue patriotique, historique et géopolitique les arguments propagande des occidentaux . Elle a à mon avis trop de certitudes dans ses appréciations de la situation en Ukraine, ceci étant elle se situe dans la grande mouvance anti-grand reset et s' aligne sur le manifeste du grand réveil d'Alexande Douguine dont la fille a été victime d'un attentat qui le visait directement.

Comme je l' avais signalé dans mon article de 1999 « les droits de l' homme bombarde la Serbie » la Russie est repassée à l'offensive, sur le plan idéologique elle soutien les poupulistes , les souverainistes et les islamistes, c'est à dire des formations politiques et religieuses étrangères à l' Anarchie rouge (terme que je préfére à celui de communiste qui est bien trop frelaté aujourd'hui). De même que nous rejetons les idéologies du fascisme sans botte et la domination de l'homme par la machinerie,le transhumanisme....même nous rejetons les idéologies « anti-mondialiste » une spécialité historique de l' extréme droite qui réduit le capitalisme à l'oligarchie financiére « le ni banque ni soviet » de tout le gratin fachos. Dans sa video la diplomate russe Katya Popilova considére qu'il ne faut pas confondre le mouvement souverainiste montant avec le fascisme, comme par exemple en Ukraine. Elle considére que les souverainistes ce cadre dans la revendication du droit des peuples à disposer d' eux mêmes revendiquée par Lénine et pourfendu par Rosa Luxemburg. Voir annexe 1

Elle termine sa video par un appel aux souverainistes du monde contre la mondialisation globalisation, nous somme bien loin de l' internationalisme prolétarien.

 Annexe 1

 « dans les deux cas, le calcul était totalement faux. Défenseurs de l’indépendance nationale, même jusqu’au séparatisme, Lénine et ses amis pensaient manifestement faire ainsi de la Finlande, de l’Ukraine, de la Pologne, de la Lithuanie, des Pays baltes, du Caucase, etc., autant de fidèles alliés de la révolution russe. Mais nous avons assisté au spectacle inverse: l’une après l’autre, ces « nations » ont utilisé la liberté qu’on venait de leur offrir pour s’allier, en ennemies mortelles de la révolution russe, à l’ allemand (…). Certes, dans tous les cas cités, ce ne sont pas les « nations » qui pratiquent cette politique réactionnaire, mais les classes bourgeoises et petites-bourgeoises qui, en opposition violente avec leurs masses prolétariennes, ont transformé le « droit à l’autodétermination nationale » en instrument de leur politique de classe contre-révolutionnaire. Mais – et nous touchons là le cœur du problème – cette formule nationaliste révèle son caractère utopique et petit-bourgeois, car, dans la rude réalité de la société de classes, et surtout à une époque d’antagonismes exacerbés, elle se transforme en un moyen de domination des classes bourgeoises » Les divergences de principe entre Rosa Luxemburg et Lénine (Mattick,1935)

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